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Dieu et le nouvel univers

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 2007


Si, d'ici quelques siècles, des êtres humains décidaient de visiter un nouvel univers, ils s'attendraient probablement à apprendre des choses nouvelles et incroyables. Mais s'il arrivait qu'ils s'obstinent à s'attacher aux « faits » de leur vieil univers et à ne pas vouloir reconnaître d'autres vérités possibles, leur exploration de ce nouvel univers pourrait s'avérer désespérément lente. En fait, ils ne seraient probablement pas en mesure de s'aventurer bien loin de l'endroit où ils se seraient posés en arrivant. Ils seraient tentés de « rentrer à la maison », c'est-à-dire de retourner à une conception ancienne et plus familière de ce que doit être un univers.

On pourrait établir une analogie entre ce que je viens de décrire et l'exploration du nouvel univers de l'Esprit, Dieu. Nous avons peut-être connu la Science Chrétienne depuis notre naissance, ou encore, nous avons eu des guérisons et de l'enthousiasme au début, ou même nous pensons que nous sommes des scientistes chrétiens qui travaillons vaillamment, mais il se peut que nous sentions que quelque chose manque. Il est possible que nous éprouvions le besoin d'obtenir davantage de guérisons physiques ou plus de joie spirituelle, et une conviction plus forte. Nous avons en quelque sorte atterri dans un univers nouveau, mais il se peut que nous vivions encore, peut-être parfois inconsciemment, avec des présomptions « vieil univers ». Ceci cause toutes sortes de problèmes, depuis un ralentissement des guérisons jusqu'à nous faire nous demander si la Science Chrétienne elle-même ne devrait pas être revue et corrigée pour correspondre aux normes du vieil univers.

Un témoignage remarquable relaté dans Science et Santé (p. 671-673) montre comment on peut accéder plus directement à la révélation spirituelle du nouvel univers de l'Esprit que Mary Baker Eddy a découvert. La personne qui témoigne écrit qu'une libération immense, ainsi que la guérison, ont résulté de sa première lecture de Science et Santé. Mais, apparemment, elle pensait encore au problème qu'elle avait eu et à son « sens corporel ».

Finalement, la dame a relu Science et Santé et y a trouvé ces mots: « Si l'on comprenait Dieu, au lieu de simplement croire en Lui, cette compréhension établirait la santé » (p. 203).

Le récit continue ainsi: « Je vis que je devais arriver à la vraie compréhension de Dieu ! Je fermai le livre et, la tête baissée, en prière, j'attendis ardemment une réponse. Je ne sais combien de temps j'attendis, mais, soudainement, comme un éclair de merveilleuse lumière après l'orage, cette pensée me vint: “Arrêtez et sachez que je suis Dieu.” Je retins mon souffle — et la signification infinie de ce «Je» pénétra dans les profondeurs de ma pensée affamée... Les mots sont impuissants à transmettre la plénitude de cette inspiration spirituelle, mais ceux qui ont eu de semblables expériences me comprendront. »

Cette expérience a libéré cette dame et elle a pu vraiment « entendre » Dieu. Elle a appris que sa relation à la Science Chrétienne devait se faire selon les termes de Dieu et elle a compris, en fait, qu'elle était toujours dans la présence éternelle du Dieu vivant.

Mary Baker Eddy, qui a découvert et fondé la Science Chrétienne, a noté que les premiers pas qu'elle a faits après son immense découverte spirituelle lui ont paru semblables à ceux d'un enfant qui pénètre dans un tout nouvel univers. Comme un enfant, elle a volontiers abandonné de vieux concepts et, en revanche, accepté le nouvel univers de l'Esprit, qu'elle s'est efforcée de toujours connaître davantage. Alors, les vérités d'un Dieu Tout-en-tout, ont ouvert des vues illimitées et de nouvelles explorations, non seulement pour elle-même, mais pour toute l'humanité.

Les mots « Dieu vivant » sont devenus beaucoup plus qu'une expression théologique ou biblique. Ils ont décrit sa conviction profonde de la présence immédiate de l'intelligence divine et de l'Amour. C'est parce que quelque chose d'une telle magnitude, d'infini, de vaste comme l'univers, ne peut pas coexister avec les perceptions du sens humain, que cet Amour divin transforme ces perceptions et les corrige. Quand on lui a demandé si elle croyait en Dieu, Mary Baker Eddy a répondu: « Je crois plus en Lui que ne le font la plupart des chrétiens, car je n'ai foi en aucune autre chose ni aucun autre être. Il soutient mon individualité. Bien plus, Il est mon individualité et ma Vie. Parce qu'Il vit, je vis. (Unité du Bien, p. 48)

Moïse avait lui aussi, à l'évidence, saisi en quelque mesure cette merveille. Il demanda à Dieu de lui dire ce qu'il devait répondre aux Israélites si on lui demandait d'où il tenait son autorité. Dieu lui dit de répondre que « JE SUIS » l'avait envoyé (voir Ex 3:14). En d'autres termes, la réalité de Dieu repousse irrésistiblement tous les autres dieux. toute autre vérité supposée, tout autre être. C'est le Dieu suprême qui parle.

Une fois que notre sens d'une identité mortelle ou d'un « Je » dans la matière cesse de prédominer dans notre pensée, et que nous saisissons que nous sommes dans l'univers de Dieu, et non dans celui où nous avions cru être, nous « entendons » Dieu comme nous ne l'avions jemais entendu. Dieu, le Tout-en-tout, devient pour nous ce qu'll est: toute présence et toute-puissance, nous insufflant à nouveau la Vie qui est Dieu, qui est notre vie, notre seule vie.

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