Lorsque je me suis marié, je me suis autoproclamé fondateur et chef suprême de la famille. Suivant nos traditions camerounaises, je considérais que la femme n'a aucun pouvoir auprès de l'homme. Son rôle consistait à mettre au monde les enfants — non pas à son gré, mais au gré de son mari — à préparer les repas, faire les travaux champêtres, etc. C'est le rôle que j'ai donc imposé à ma femme.
Au fil des ans, j'ai exercé ma dictature, aussi bien sur elle que sur mes enfants. En outre, ma femme se trouvait dans la même position de soumission par rapport à ma famille, car en Afrique, dans bien des cas, la femme appartient à la famille de son mari. Cette situation a duré plusieurs années, jusqu'au jour où j'ai connu la Science Chrétienne.
La lecture de Science et Santé transforma complètement ma conception de l'homme et de la femme. Son étude quotidienne, conjointement avec celle des Écritures, bouleversa tout en moi. Je commençai à comprendre quelle était ma vraie nature et celle de tous les hommes et femmes, une nature entièrement spirituelle, réunissant les qualités féminines et masculines pour former l'être complet.
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