J'ai connu un chien qui courait sans cesse entre les deux portes de la maison de son maître, chaque fois que celui-ci sortait. Cette séparation l'angoissait tellement qu'il devenait comme fou. Témoin de sa course effrénée, je jouais avec lui pour tenter de le distraire, dès que j'avais un moment de libre. Cela l'apaisait pour un temps, et puis il recommençait sa ronde mécanique. Son maître rentrait toujours, mais le comportement du chien ne changeait pas.
Avez-vous remarqué comme les gens sont parfois prisonniers des pensées qu'ils ressassent inlassablement ? J'ai entendu un jour un expert en comportement humain déclarer que 90 à 95 % de nos pensées sont les mêmes aujourd'hui qu'hier. Bien sûr, certaines de ces pensées sont belles et enrichissantes. J'ai du reste constaté que, lorsque l'amour pour Dieu et Sa création se répète dans mes pensées, j'en sens les bienfaits. C'est le fait de remâcher ses peurs et ses rancœurs, et de se critiquer sans cesse, qui est nuisible. Certaines personnes se mettent à penser « en boucle », entretenant les mêmes pensées démoralisantes, et cela peut durer des années.
Dans le même ordre d'idées, Mary Baker Eddy déclare à propos de l'entendement humain qu'il agit de façon mécanique. Mais elle observe ceci: « Quand le mécanisme de l'entendement humain cédera la place à l'Entendement divin, l'égoïsme et le péché, la maladie et la mort perdront leur point d'appui. » (Science et Santé, p. 176)
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !