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Une jeune enseignante apprend des leçons

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 2007


Le texte qui suit a été retranscrit à partir de l'enregistrement oral d'une jeune enseignante camerounaise, effectué il y a un peu plus d'un an.

Avant, j'avais l'impression que j'étais très timide. Donc, quand mon père m'a orientée vers l'École normale [Institut de préparation à l'enseignement secondaire], je ne voulais pas. Je n'étais pas très intéressée. Bien sûr, je me sentais capable du point de vue des connaissances, mais je me demandais ce que j'allais faire devant les enfants. Je me sentais trop timide. Je ne pensais pas pouvoir parler. J'ai passé le concours, en négligeant volontairement de m'y préparer. À ma grande surprise, j'ai été admise. Je me suis dit: « Ah sûrement, c'est la volonté de Dieu. »

Et donc, les études se sont bien passées. La troisième année était consacrée au stage pratique. On commençait à apprendre comment préparer les cours. Et là, j'étais vraiment tétanisée. Comble de malheur, j'avais été choisie la première de toute l'école pour donner le premier cours devant les élèves.

J'étais tellement stressée et terrorisée que, moi qui avais l'habitude d'étudier la Leçon biblique [indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne] tous les matins, je me suis dit: « Non, là, c'est une situation d'urgence. Je ne vais pas perdre mon temps à faire cette étude, alors qu'on m'a donné cinq jours pour préparer la leçon pour la classe. » Donc le matin, je négligeais cette étude spirituelle. J'essayais de trouver des idées pour la leçon à présenter aux élèves, mais vraiment je ne comprenais rien. J'avais même perdu du poids.

Le cinquième jour, à minuit, j'étais très troublée. Je ne savais pas dans quelle direction me tourner. Et puis je me suis demandé: « Mais tiens, est-ce que c'est ce qu'on nous a appris à l'école du dimanche ? On nous a toujours dit de "chercher premièrement le royaume et la justice de Dieu" (voir Matthieu 6:33). Comment ai-je pu m'égarer ainsi ? » À ce moment, j'ai pris mes livres, la Bible, et Science et Santé de Mary Baker Eddy. Je ne me rappelle plus très bien le sujet de la semaine, mais je sais que dès la deuxième section, il était question de l'histoire de Moïse que Dieu avait envoyé vers Pharaon pour lui demander de libérer les enfants d'Israël. Moïse avait alors confié à Dieu qu'il avait la bouche et la langue « embarrassées » (Exode 4:10), il ne se sentait pas prêt à parler à ce grand personnage et ne se sentait pas capable de mener à bien cette mission. Et Dieu lui a dit: « Je serai avec ta bouche, et je t'enseignerai ce que tu auras à dire. » (Exode 4:12)

Instantanément, je me suis sentie soulagée. J'ai éclaté de rire. Il était minuit, j'étais seule dans ma chambre. Je me suis dit: » Si seulement j'avais commencé par là ! » Dans Science et Santé, le passage qui m'a marquée se situe à la page 454: « L'amour pour Dieu et pour l'homme est le vrai mobile à la fois pour guérir et pour enseigner. » Dans cette phrase aussi je me suis reconnue, parce qu'il était question d'enseignement. Si je m'étais donné tant de peine, c'est parce que j'aimais tous ces enfants, et que je voulais apporter ma contribution à leur réussite. Mary Baker Eddy poursuit: « L'Amour révèle le chemin, l'illumine, le désigne, et nous y guide. » J'ai compris que le travail qui m'était demandé était déjà fait.

Avant de commencer à étudier la leçon biblique, je n'avais même pas le titre de la leçon que j'allais enseigner. J'ai terminé mon étude spirituelle vers une heure du matin. J'étais confiante. Tout ce que je lisais me pénétrait profondément. Et je ne peux pas vous dire comment cela s'est passé, mais je sais que vers trois heures du matin, j'avais terminé la leçon que j'avais à préparer: le titre, le plan et tout. Et je me suis endormie.

J'avais un cours ce matin-là, à sept heures. Je me suis levée peut-être à cinq heures du matin. Et je suis arrivée à l'école dispose et fraîche. Puis j'ai commencé à donner mon cours. Tout s'est très bien passé. À la fin, le chef de stage m'a demandé si j'avais déjà été enseignante. J'ai dit: « Non, c'est la première fois. » Et il était vraiment émerveillé du déroulement. J'avais respecté les limites de temps et rempli toutes les conditions. Et cela a aussi encouragé mes autres camarades qui ont compris que ce qu'on nous demandait n'était pas si terrible.

Je tenais vraiment à rendre grâces à Dieu pour cette expérience, parce qu'elle montre qu'il est toujours possible de résoudre tous les problèmes, car « l'Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain et y répondra toujours », comme l'écrit Mary Baker Eddy. (Science et Santé, p. 494)

J'avais pu constater déjà la vérité de cette affirmation une autre fois, à une époque de ma vie où je me sentais débordée par des problèmes. Je ne savais vraiment pas par où commencer. Et c'est à ce moment-là que j'ai connu la Science Chrétienne. J'avais lu les témoignages qui sont à la fin de Science et Santé. Les gens disaient qu'après la lecture de Science et Santé, ils avaient obtenu des guérisons.

L'idée m'est donc venue de commencer à mon tour la lecture de ce livre. J'ai lu Science et Santé d'un bout à l'autre. Avant cela, j'avais une dent qui était cariée. Je n'avais pas estimé urgent d'aller chez le dentiste, parce que les gens en général n'aiment pas vraiment aller chez le dentiste. Un jour, deux semaines après avoir fini la lecture, j'ai inspecté mes dents et je me suis rendu compte que la carie avait simplement et purement disparu. J'étais émerveillée de constater que par le simple fait de la lecture de Science et Santé, j'avais obtenu une guérison.

Maintenant que j'enseigne, je continue d'appliquer les idées que m'apporte l'étude de la Science Chrétienne. Tous les matins, quand je vais à l'école, je sais que tous les enfants que j'ai en face de moi sont les idées de Dieu et je prie pour que Dieu me permette de leur transmettre le message qu'il a pour eux.

Afin d'être un exemple pour les élèves, je m'efforce de refléter les qualités divines et j'évite aussi de m'emporter. Souvent, dès qu'un enfant fait quelque chose qui ne va pas, la première réaction, c'est de punir, mais j'évite de le faire. Je m'efforce de faire comme Jésus faisait: voir à la place de l'enfant têtu, désordonné, l'image et la ressemblance de Dieu. Ce qui fait que souvent les élèves changent sans que j'aie eu à m'énerver ou à m'emporter.

Je suis très reconnaissante que Mary Baker Eddy ait pu mettre ce message de l'amour de Dieu à notre portée. C'est un vrai trésor.

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