Les théories de la création, de l’évolution et de la génétique soulèvent de vives controverses. Les luttes armées se sont intensifiées au Proche-Orient et dans d’autres régions du monde. Sur le plan mondial et national, les économies passent par des changements radicaux qui rendent nerveux les marchés financiers. L’intérêt pour les questions spirituelles grandit rapidement, tandis que de nouvelles formes de culte dans des maisons individuelles ou dans des locaux commerciaux par exemple, rivalisent avec des approches plus traditionnelles. Le racisme et l’esclavage sont toujours de mise. Les gens essaient de nouveaux régimes, des médecines douces et des méthodes de guérison spirituelles. En outre les nouveaux moyens de communication font que les gens ne reçoivent plus les nouvelles de la même façon et ont une perception différente du monde.
C’est très 2004 tout cela. Or, ce tableau correspond au monde dans lequel le premier périodique de la Christian Science, qui allait donner naissance à une entreprise d’édition aux multiples facettes, fut lancé il y a 121 ans.
En 1883, l’industrie du magazine en était encore à ses débuts. C’était le règne des journaux. Ceci dit, aux États-Unis, le nombre de titres de revues est passé de 700 en 1865 à 3300 en 1885. John Tebbel et Mary Ellen Zimmerman, The Magazine in America 1741-1990 (New York: Oxford University Press, 1991), p. 57. Des milliers d’autres furent créés pendant ces années, mais la plupart n’allaient pas durer plus de quatre ans. En 1885, il existait 650 publications américaines axées sur la religion John Tebbel, The American Magazine, A Compact History (New York: Hawthorn Books, 1969), p. 31.; en 2003 il y en avait 775. www.magazine.org/Editorial/Editorial_Trends_and_Magazine_Handbook/1145.cfm. Si on élargit cette recherche en incluant les publications qui traitent à la fois de religion et de spiritualité, on en trouve encore davantage. D’ailleurs, une recherche sur Internet à ce sujet a généré quatre millions de réponses.
Le Christian Science Journal, périodique en anglais, qui fut d’abord bimestriel et qui est à présent mensuel, ainsi que ses publications sœurs, l’hebdomadaire Christian Science Sentinel (en anglais fondé en 1898) et le mensuel Le Héraut de la Christian Science (fondé en 1903 en allemand et publié depuis dans plusieurs langues) existent toujours. Pourquoi ? Peut-être pour deux raisons: Parce qu’ils sont nés de la nécessité de communiquer, à un monde de plus en plus diversifié, la Science que Mary Baker Eddy avait découverte. Et parce que le monde souffre de blessures profondes qui ont désespérément besoin d’être guéries. Ces deux raisons d’être rendent impérative la publication de ces magazines aujourd’hui.
D’abord, la nécessité
En 1878, dans la deuxième édition de son ouvrage sur la guérison spirituelle, qui s’intitulait alors simplement Science et Santé, Mary Baker Eddy écrivit: « Nous n’avons pas de journal à notre disposition nous permettant de rectifier les erreurs et de répondre aux contrevérités, nous n’avons pas de chaire où expliquer comment le christianisme guérit les malades, mais si nous avions l’un ou l’autre, le calomniateur et le médecin auraient moins de travail et nous en aurions davantage. »Science et Santé, 2e édition (Lynn, Massachusetts; Asa G. Eddy, 1878), p. 166.
Ce n’étaient pas des paroles en l’air. Dès le début des années 1880, Mary Baker Eddy dut affronter de violentes critiques de la part de la presse et de la chaire, elle dut se défendre contre des plagiats et se rendit compte de l’intérêt grandissant du public pour Science et Santé et pour le système de guérison qu’il présente. Tout cela parce que cette femme, œuvrant dans un siècle qui était sans conteste masculin, eut le courage de pratiquer publiquement, de prêcher, d’élaborer dans un livre et d’enseigner un système de guérison qui permettait aux gens ordinaires de guérir comme Jésus.
Mary Baker Eddy avait un message passionnant à communiquer. Elle avait besoin de messagers réguliers et accessibles. Au fil des années, il s’est avéré que les membres de l’Église du Christ, Scientiste constituaient toujours la majeure partie de l’auditoire. Mais, ainsi que l’écrivait Archibald McLellan, l’un des rédacteurs en chef de ces périodiques, à propos de Mary Baker Eddy: « Son but principal n’était pas de faire de belles phrases, mais de transmettre son message au public. » Archibald McLellan, “A Word of Appreciation”, The Christian Science Monitor, 25 novembre 1908, p. 12.
Finley Peter Dunne, le journaliste et satiriste de Chicago, contemporain de Mary Baker Eddy, fit remarquer un jour qu’un journal a pour fonction de réconforter les affligés, et d’affliger ceux qui sont à l’aise. Même s’il fallut attendre 1908 avant qu’elle créât son propre quotidien, The Christian Science Monitor, Mary Baker Eddy appelait son premier périodique « notre journal ». Le premier numéro, paru le 14 avril 1883, portait en sous-titre: « Un journal familial indépendant qui favorise la santé et la moralité. » Quand on feuillette les premiers numéros de ce bulletin de huit pages imprimées sur trois colonnes, on y trouve des articles sur des problèmes de santé à l’échelle individuelle et à l’échelle mondiale, des poèmes, des témoignages de guérison spirituelle, des citations de philosophes et de leaders des grandes religions du monde, des histoires drôles, des articles tirés d’autres magazines, des annonces publicitaires pour les praticiens de la Christian Science et quelques-unes pour des dentistes.
Les rédacteurs en chef
Pendant plus d’un an, Mary Baker Eddy fut la rédactrice en chef, et l’auteur principal, du nouveau Journal. Puis dans le numéro du 6 septembre 1884, il fut annoncé qu’ « en raison d’autres devoirs qui l’accaparent, la fondatrice et rédactrice en chef de ce Journal a pris la décision de remettre la direction des prochains numéros entre les mains d’une élève dont les responsabilités commencent avec ce numéro-ci. »
Même si Emma Hopkins recevait le titre de rédactrice en chef, l’annonce poursuivait ainsi: « Mme Eddy reprendra la tête de la rédaction quand elle le souhaitera, aussitôt qu’elle sera soulagée de ses obligations présentes. » “The Journal Readers”, The Christian Science Journal, 6 septembre 1884, p. 4. Mary Baker Eddy continua de s’intéresser de très près au Journal et d’écrire dans ses pages, rédigeant quelquefois l’article principal. Ce numéro de 1884 fit également connaître le souhait d’élèves de Mary Baker Eddy de voir Journal bimestriel devenir mensuel sans augmentation de prix, et ce but fut atteint avec le numéro suivant qui parut en octobre. Le message du Journal se propageait rapidement. Dès 1889, six ans seulement après sa fondation, cette revue comptait des abonnés dans pratiquement tous les États et territoires des États-Unis ainsi qu’au Canada, en Irlande, en France, aux Bermudes et en Argentine.
Consciente de ce lectorat grandissant, Mary Baker Eddy n’hésitait pas à faire des changements dans le personnel si le périodique ne prenait pas la forme qu’elle désirait, et moins d’un an plus tard, elle reprenait le contrôle du contenu éditorial. En janvier 1886, James Henry Wiggin, pasteur unitarien à la retraite, fut nommé rédacteur en chef du Journal. A l’exception d’une brève interruption, il tint ce poste jusqu’en janvier 1889. Le choix de M. Wiggin comme rédacteur en chef est particulièrement intéressant: il avait beaucoup de talent et d’expérience en tant que journaliste, mais n’est jamais devenu scientiste chrétien. Mary Baker Eddy respectait ses compétences cependant — elle travailla avec lui sur plusieurs révisions de Science et Santé — et voyait peut-être en lui une fenêtre sur le public qu’elle souhaitait atteindre grâce à sa revue.
Divers rédacteurs en chef succédèrent ensuite à M. Wiggin. Aucun d’eux n’avait d’expérience dans le domaine de la publication, mais ils étudiaient tous la Science que le périodique présentait. Finalement, Mary Baker Eddy trouva la perle rare en la personne de Septimus J. Hanna qui étudiait la Christian Science depuis plus de six ans, lorsqu’il fut nommé rédacteur en chef du Journal et plus tard du nouveau Christian Science Sentinel. M. Hanna avait combattu pendant la Guerre de sécession et, après la guerre, il était devenu juge de tribunal de grande instance dans l’Iowa. Lorsqu’il reprit la rédaction du Journal, poste qu’il tint jusqu’en 1902, il allait avoir besoin de toutes les compétences qu’il avait acquises précédemment. A la question de savoir si Mary Baker Eddy fut satisfaite de son travail, une réponse est apportée par une lettre qu’elle lui adressa en 1897: « Depuis que j’ai quitté le Journal, personne d’autre que vous n’a répondu à ses besoins...» L05197, Mary Baker Eddy à Septimus J. Hanna, 14 août 1897, Collection Mary Baker Eddy, La Bibliothèque Mary Baker Eddy pour le progrès du genre humain. Par la suite, Archibald McLellan, ancien directeur d’une grande compagnie, succéda à M. Hanna et fut rédacteur en chef jusqu’en 1917.
L’absolue nécessité de publier
On pourrait dire que les périodiques de la Christian Science, aujourd’hui comme autrefois, remplissent la double fonction que l’humoriste Finley Dunne donnait aux journaux: Ils réconfortent ceux qui sont affligés par la maladie, la perte d’un proche ou les faiblesses humaines, et ils affligent la pensée qui est à l’aise dans le matérialisme. Ils contribuent au bien-être de leurs lecteurs et les aident à contribuer au bien-être Ces publications ont pour objectif d’offrir, à partir d’expériences vécues, un contenu qui se fonde, ouvertement et fermement, sur les idées de Science et Santé et de la Bible, et qui dirige les lecteurs vers les choses de l’Esprit.
Au niveau du lecteur individuel, les publications de la Christian Science présentaient et présentent encore des gens rapportant les idées inspirées qui leur sont venues au cours de leur cheminement spirituel. Mais au niveau collectif, elles ont pour but de montrer sans détour comment on peut affronter un monde assailli par le chômage, la solitude, la corruption, la misère, la guerre, la maladie et la menace du terrorisme. Les numéros sont conçus pour permettre aux lecteurs d’acquérir la certitude qu’ils peuvent faire quelque chose pour résoudre les problèmes les plus difficiles de la vie, avec l’aide de Dieu. Et ils soulignent le fait qu’il existe une humanité qui a besoin d’amour, d’activisme spirituel et de prières.
Publication officielle: le Journal
En 1890, il n’y avait « pas moins de vingt publications sollicitant des abonnés et prétendant être publiées dans l’intérêt de la [Christian] Science » Lettre de La Société d'édition de la Christian Science jointe à une lettre de William G. Nixon adressée à Mary Baker Eddy, 7 mars 1890, Collection Mary Baker Eddy.. Et les revues sur la théologie, l’œuvre missionnaire, la métaphysique et autres thèmes religieux ou spirituels continuaient de se multiplier. Qu’est-ce qui portait la «marque» Christian Science et qu’est-ce qui ne la portait pas ? Dans son numéro de mars 1898, le Journal annonça qu’il était désormais « l’organe officiel de L’Église Mère, The First Church of Christ, Scientist, à Boston, Mass. » Journal, mars 1898, p. 775..
Plus tard, dans le Manuel de l’Église, petit ouvrage qui régit le fonctionnement de l’Église et de ses activités d’édition, Mary Baker Eddy appela tous les périodiques « organes de cette Église » (voir Art. VIII, sect. 14).
Donc, tandis que le Journal demeure « l’organe officiel», les autres publications sont également des « organes » dans le sens où elles exercent des fonctions de communication essentielles. En partenariat avec le Journal, elles élargissent la portée des idées et et elles les font circuler davantage.
Nécessité d’une plus grande fréquence de parution: le Sentinel
Environ quinze ans après le lancement du Journal, il devint clair à Mary Baker Eddy que le message de la Christian Science avait besoin d’être publié plus fréquemment, et par l’intermédiaire d’un messager davantage orienté vers l’actualité. Les nouvelles de l’époque revêtaient de plus en plus un caractère d’urgence: de la guerre hispano-américaine aux bouleversements économiques mondiaux, en passant par des changements au sein du mouvement de la Christian Science qui était en pleine croissance. Comme ce fut souvent le cas, Mary Baker Eddy donna ses directives en quelques mots inattendus. Voici ce qu’elle écrivit à son rédacteur en chef, Septimus Hanna, en 1898: « Préparez un bulletin hebdomadaire. Je ne vois pas d’autre moyen. » L05226, Mary Baker Eddy à Septimus J. Hanna, 22 juin 1898, Collection Mary Baker Eddy.
Un magazine hebdomadaire, intitulé le Washington News Letter, comprenait déjà des nouvelles, de la poésie, et des articles écrits du point de vue de la Christian Science. Il avait été fondé par Oliver Sabin, et au début Mary Baker Eddy le lisait et en admirait la couverture et la mise en page. Il est possible que ce soit en discernant le potentiel de ce périodique qu’elle eut l’inspiration de créer son propre hebdomadaire.
Le Christian Science Weekly fut lancé le 1er septembre 1898. Son nom ne plaisait pas à sa fondatrice (Weekly [hebdomadaire], dit-elle, « ce n’est rien d’autre qu’une date ») et il fut bientôt changé pour celui de Christian Science Sentinel. Faisant écho au concept qu’elle avait à l’origine du Journal, elle appelait le Sentinel, un « journal hebdomadaire ». La première rubrique de la nouvelle publication s’intitulait « Current Events » [événements actuels], c’était un ou plusieurs feuillets consacrés aux nouvelles et à leur analyse. Les nouvelles continuèrent de tenir une place importante dans le Sentinel jusqu’en 1917, presque dix ans après le lancement du quotidien, The Christian Science Monitor.
En 1902, Mary Baker Eddy pouvait dire: « Notre petit Sentinel est un journal très littéraire à présent, ce que j’avais toujours désiré. » L08624 Mary Baker Eddy à Hermann S. Hering, 4 septembre 1902, Collection Mary Baker Eddy. Et il était véritablement littéraire tel qu’on l’entendait au début du XXe siècle: vivant, tourné vers l’actualité, rempli d’inspiration. Cependant, sa fondatrice aspirait toujours à voir dans les deux magazines « davantage de ce que le grand public peut comprendre et trouve intéressant... » L04877, Mary Baker Eddy à William McKenzie, 8 janvier 1904, Collection Mary Baker Eddy.
Un monde qui frappe à la porte: le Héraut
La correspondance de Mary Baker Eddy montre qu’elle doutait de la possibilité de traduire Science et Santé dans d’autres langues, tant il lui avait été difficile de trouver les mots justes en anglais pour communiquer ce qu’elle avait perçu spirituellement ! A un moment donné, elle pensait même que l’anglais pourrait bientôt « devenir la langue universelle » L05582, Mary Baker Eddy à Alice Tournier, 22 juillet 1897, Collection Mary Baker Eddy..
Mais après que quelques personnes de langue allemande et de langue française eurent lu Science et Santé, furent guéries et eurent parlé des concepts du livre aux membres de leur famille et à leurs amis qui ne parlaient que leur langue maternelle, la machine se mit en route.
Mary Baker Eddy était convaincue depuis longtemps que sa découverte était pour toute l'humanité. La barrière des langues devait tomber. La Christian Science, en tant que somme d’idées découvertes, n’était pas plus « américaine » que la formule E=mc2 n’était allemande, simplement parce qu’elle était venue à un homme nommé Einstein, né en Allemagne. Les publications de la Christian Science étaient de plus en plus demandées, et en 1903, Mary Baker Eddy autorisa la parution mensuelle d'une édition allemande du Héraut de la Christian Science. Aujourd'hui, il existe des Héraut dans d'autres langues que l’allemand. Ainsi que l’expliquent leurs rédacteurs en parlant du lectorat très diversifié de ces magazines: « Nous exprimons par des mots ce que les gens un peu partout savent déjà dans leur cœur.» (Pour l’histoire complète de l’évolution des Héraut, voir la série intitulée « Le centenaire du Héraut » parue dans Le Héraut de la Christian Science, entre juin 2002 et avril 2003.)
Des publications pour tous
Les lecteurs d’aujourd’hui, qui comptent parmi eux de plus en plus de nouveaux lecteurs de Science et Santé, exigent l’esprit de liberté et l’attention au lecteur qui caractérisaient les premiers numéros du Journal, du Sentinel et du Héraut.
Dès le premier numéro du Journal, les témoignages, récits de personnes ayant été guéries par la prière, ont présenté ce qui allait être une constante dans les publications de la Christian Science. Chaque numéro apporte la preuve que les idées de Science et Santé sont source de santé et de liberté. La quantité de témoignages, toutefois, était une question d’équilibre. Mary Baker Eddy pouvait dire un jour à son rédacteur en chef qu'il y avait « trop de pages de témoignages » L03097, Mary Baker Eddy à Archibald McLellan, 2 avril 1905, Collection Mary Baker Eddy. puis un autre jour: « Nos périodiques doivent contenir davantage de témoignages. Dernièrement le Sentinel ressemble à un Shakespeare sans Hamlet. » L03057, Mary Baker Eddy à Archibald McLellan, 18 juin 1903, Collection Mary Baker Eddy. Les rédacteurs actuels s’efforcent encore aujourd’hui de trouver le bon équilibre.
Les temps changent, les moyens de communication changent
Le monde a changé au cours du siècle dernier. Les moyens de communication ont aussi changé. Les journaux écrits accompagnent les gens dans le métro, les aéroports, les salles de séjour et les laveries automatiques. Mais il existe aussi les ondes radiophoniques, la télévision et Internet. Dans les foyers d'un village planétaire de plus en plus petit, les périodiques de la Christian Science font leur entrée, d’une manière qui touche les gens là où ils sont. Les émissions de radio du Héraut et du Sentinel transmettent des messages de guérison spirituelle en parlant des idées de Science et Santé sur les ondes et sur le Web. Les trois publications, ainsi que l’édition radio du Sentinel ont leur propre site Internet: www.csjournal.com, www.cssentinel.com, www.leherautcs.com. Ces sites illustrent la prise de conscience continue des rédacteurs, à savoir que la façon dont les gens reçoivent l’information transcende le choix d’un seul média. Le monde actuel dresse en quelque sorte un buffet garni d’idées, de sources d’inspiration, de données et de voies de communication, et les gens y sélectionent avec gourmandise des snacks et des dîners.
Cette prise de conscience s’accompagne d'une connaissance de ce que dit le Manuel de l’Église, le document qui gouverne l’Église et ses activités, où Mary Baker Eddy indique que les périodiques de la Christian Science doivent répondre aux changements de style écrit et aux besoins de l’époque. Il est donc nécessaire que les rédacteurs et les auteurs soient prêts à écrire pour un lectorat d’aujourd’hui et à satisfaire les demandes d’aujourd’hui.
C’est pour cette raison que ces dernières années nos services de rédaction ont examiné les premiers numéros des publications de la Christian Science et s’en sont servis comme modèles pour les progrès futurs et pour les services futurs rendus à un lectorat qui grandit dans le monde entier.
Et demain, bien sûr, les périodiques devront satisfaire aux exigences de demain. Bref, la souplesse est une nécessité à tous les niveaux de la production des périodiques. Néanmoins il ne suffit pas d’être un bon auteur ou un bon rédacteur. Mary Baker Eddy veillait attentivement à l’exactitude de ses périodiques, et quand elle avait découvert une erreur, les rédacteurs en étaient vite informés. Dans son Manuel de l’Église, Mary Baker Eddy s’assura que les directeurs de son Église surveilleraient les magazines de très près. Elle leur confia la responsabilité de faire en sorte que « ces périodiques soient rédigés avec compétence, et marchent de pair avec le temps » (Art. VIII, sect. 14).
“Un nom qui a du sens”
A mesure que le terme « Christian Science » entre dans un langage universel, compris comme étant les lois spirituelles de l’univers et de l’existence, l’aspect des périodiques va très probablement évoluer, affirme leur rédacteur en chef, Bill Dawley. Il maintient fermement, cependant, que ces publications resteront fidèles aux tâches qui leur furent assignées par Mary Baker Eddy: « J’ai donné leur nom à tous les périodiques de la Christian Science. Le premier fut The Christian Science Journal, destiné à consigner la Science divine de la Vérité; le deuxième que j’intitulai Sentinel, est chargé de veiller sur la Vérité, la Vie et l’Amour; le troisième, Der Herold der Christian Science, pour proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité; j’appelai le suivant Monitor pour qu’il répande dans son intégralité la Science qui opère sans s’épuiser. » (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 353)
Dans les pages qui suivent, vous allez lire les remarques des rédacteurs actuels remarques qui reflètent la nature du débat en cours sur la meilleure façon d’être fidèle, dans le monde d'aujourd'hui, à la vision originale qu’avait Mary Baker Eddy pour les périodiques qu’elle fonda.
Le rédacteur en chef, aujourd’hui
Voici des extraits d’une conversation avec Bill Dawley, le rédacteur en chef du Christian Science Journal, du Christian Science Sentinel et des Héraut de la Christian Science:
Quelle est aujourd’hui la mission des périodiques de la Christian Science ?
Les périodiques ont pour but de rester fidèles à la vision de Mary Baker Eddy et de soutenir l’œuvre de sa vie, notamment son ouvrage Science et Santé avec la Clef des Écritures. Il suffit de feuilleter les premiers volumes du Sentinel, du Journal et du Héraut, pour voir combien ils étaient pleins d’énergie et de vie. Ils n’étaient pas timides dans le choix de leurs sujets. Leur contenu était varié. Ils traitaient pratiquement de tout.
Prenez le numéro 1 du volume I du Journal of Christian Science (14 avril 1883). Rédactrice en chef: Mary Baker Eddy. Voici ce que vous y trouvez. Un « Exposé préliminaire » sur la guérison écrit par Mary Baker Eddy (voir Écrits divers, p. 1). Un article sur la volonté personnelle. L’histoire d'un sultan en conversation imaginaire avec Satan. Une citation de Ralph Waldo Emerson. Un poème humoristique ayant pour titre « Un poulet rationnel». Un autre poème sur « L’amitié ». Un article intitulé « La calomnie », un autre « Réalités ». Et des dictons ou aphorismes rassemblés sous le titre « Extraits » dont le suivant: « Celui qui examine trop son corps tombe malade; celui qui fait la même chose avec son cerveau devient fou. »
Comme vous le voyez, ces périodiques–ou ces magazines comme on les appelle maintenant–avaient un contenu très varié, allant de la métaphysique profonde à l’humour.
Notre intention est de revenir à cette variété et à ce dynamisme. Les services de rédaction s’efforcent de garder à l’esprit la vitalité spirituelle qu’avaient les périodiques lorsque Mary Baker Eddy exerçait directement son influence sur eux. Le but principal de ces publications, c’est de guérir et de proposer des articles qui encouragent une réflexion spirituelle profonde, ainsi que de servir de soutien aux lecteurs de Science et Santé. Comme les premiers périodiques, le Journal, le Sentinel et les Héraut d’aujourd’hui publient des articles écrits par des scientistes chrétiens ou par des personnes qui ne le sont peut-être pas, mais qui sont activement engagées dans un raisonnement spirituel. Et, bien entendu, les magazines publient des récits de guérison spirituelle, guérison qui a pour base les idées exposées dans Science et Santé.
Y a-t-il eu un moment décisif dans l’histoire récente des périodiques qui les a orientés dans cette direction ?
Il ne fait aucun doute que la journée tragique du 11 septembre 2001 a constitué un moment décisif. Et cela nous a montré, à nous, au service de la rédaction, que ces publications fondées par Mary Baker Eddy peuvent et doivent être actuelles et en rapport avec ce qui se passe dans le monde. Nous avons découvert que nous sommes parfois forcés d’agir sur-le-champ. Avant cette date, les magazines étaient préparés d’une manière traditionnelle qui prenait du temps. Mais lorsque le 11 septembre est arrivé, nous avons été poussés à accélérer le processus de rédaction et de production afin de répondre à cette crise immédiatement. Et nous ne sommes jamais revenus en arrière. A l’époque de Mary Baker Eddy, le contenu d’un périodique était préparé une semaine avant sa date de parution. En fait nous avons repris cette façon de travailler pour le Sentinel.
Depuis le 11 septembre, nous sentons davantage que le Journal, le Sentinel et les Héraut sont des revues pour le public, qu'elles sont là pour réconforter les gens de tous horizons et de tous âges, et pour leur faire connaître les vérités de Science et Santé porteuses de guérison. Le message de spiritualité de ce livre doit être diffusé, comme s'y attendait Mary Baker Eddy, bien au-delà des membres d’églises, c'est-à-dire auprès du grand public.
Comment les lecteurs des périodiques ont-ils réagi à ces changements ?
Au début, certains lecteurs ne se sont pas rendu compte qu’on revenait à la vision de Mary Baker Eddy. Mais les commentaires des lecteurs ont été en majorité favorables, surtout après le 11 septembre.
Le traitement immédiat de l’actualité a été généralement très apprécié. Les gens écrivent et disent combien les articles de magazines les aident dans leur cheminement spirituel et les encouragent à faire part du message de la Christian Science à d’autres personnes. Ils disent aussi que les périodiques les ont amenés à étudier Science et Santé plus en profondeur et plus régulièrement.
Lorsque vous envisagez l’avenir, quels sont les impératifs des publications ?
Les publications doivent continuer de sonner l’appel pour Science et Santé. Elles doivent se trouver là où le public peut y accéder. J’aime penser qu'un jour quelqu'un aura la possibilité de se procurer un numéro du Journal ou du Sentinel dans un kiosque de la grande gare centrale de New York ou dans les boutiques de tous les aéroports du monde. Et il faut que les éditions radio du Sentinel et du Héraut fassent passer le message de la Christian Science et de Science et Santé sur les ondes. Tous peuvent aussi avoir une présence sur le Web qui en soutienne le message.
Et il nous faut toujours revenir à ces publications originales fondées par Mary Baker Eddy, pour ne pas nous éloigner de sa vision. Car cette vision est aussi utile au monde d’aujourd’hui qu’elle l’était à spm époque, peut-être même davantage.
The Christian Science Journal
Rosalie Dunbar, rédactrice chargée de la publication du Journal, nous a parlé de la revue qu'elle dirige et de la façon dont celle-ci suit la mission que Mary Baker Eddy a assignée à ses périodiques.
Quand vous feuilletez les premiers numéros du Journal, qu’y voyezvous?
Ce qui me frappe dans ces périodiques, dont Mary Baker Eddy était la rédactrice en chef, c’est la vie qui en émane, leur sens de l’humour, leur intelligence et leur audace. Ces publications étaient prêtes à aborder tous les sujets ! Et les auteurs des articles représentaient toute une diversité de points de vue religieux. Par exemple, le Journal publiait des extraits de sermons donnés par des ecclésiastiques d’autres religions. Il était ouvert à un large éventail d’idées. Il me semble évident que Mary Baker Eddy cherchait à s’adresser à un public trés large et à maintenir l’intérêt des lecteurs au fil des mois.
Alors, ces premiers numéros, comment étaient-ils ?
On pourrait dire qu’ils avaient du cran. Ils n’avaient pas peur de traiter des questions du jour comme la réalité ou l’irréalité du mal, sujet qui intrigue toujours les gens. Pour moi, cette ligne éditoriale, c'est l’ancêtre du Journal actuel et de son engagement sur les questions d’intérêt planétaire, qu’il s’agisse de la nature du gouvernement, du leadership, de la lutte contre le terrorisme ou de l’intérêt grandissant pour la prière. Il y avait bien sûr aussi des témoignages de guérison qui étaient et qui sont toujours aujourd’hui un élément essentiel du magazine. Nous n’avons pas encore trouvé un moyen d’introduire autant d’humour qu’à l’époque de Mary Baker Eddy, mais nous y réfléchissons !
Comment définiriez-vous le but et la mission du Journal?
Je pense que la mission du Journal recouvre deux aspects. L’un est mentionné dans un article intitulé « Une publication opportune » que Mary Baker Eddy écrivit pour le tout premier numéro de la revue. Plus tard, elle I’inséra dans son ouvrage, Écrits divers. Voici ce qu’elle écrit dans ce texte: « Aujourd’hui, en 1883, un journal rédigé et publié par les scientistes chrétiens est devenu une nécessité. De nombreuses questions qu’il importe de résoudre sont posées au College et aux étudiants qui pratiquent la Science Chrétienne, mais on n’a consacré que peu de temps à y répondre. Notre époque a besoin d’être davantage éclairée, et il semble qu'un périodique voué à cette tâche soit seul capable de répondre à ce besoin. » (p. 4)
Le Journal a donc démarré principalement en réponse aux questions adressées par le public au Massachusetts Metaphysical College, questions auxquelles personne n’avait le temps de répondre. Et le Journal actuel reçoit également des questions de gens qui veulent en savoir plus sur la Christian Science. Nous leur répondons quelquefois dans notre rubrique « Questions et réponses », et dans d’autres cas nous publions un article ou davantage sur le sujet concerné. Le Journal s’efforce toujours d’aborder les questions qui sont au premier plan dans la pensée des gens, même si nous n’avons pas reçu de demandes précises sur ces sujets.
Quelques années après avoir écrit « Une publication opportune », Mary Baker Eddy assigna à chacun de ses périodiques une mission spirituelle spécifique. A mes yeux, cette mission comprend et développe les idées dont elle parlait dans son premier article. Elle dit que la mission du Journal est de « consigner la Science divine de la Vérité » (voir Miscellany, p. 353) Quand je parle à des auteurs potentiels, cette mission leur semble parfois un concept abstrait.
Or quand on y réfléchit, consigner la Vérité, c’est être prêt à abandonner une façon matérialiste de penser pour se demander: « Comment la Vérité s’exprime-t-elle dans cette expérience vécue ? » Les événements de l’existence humaine ont en eux une sorte de vérité, mais cette vérité ne coïncide pas toujours avec la Vérité divine. Les théories diététiques semblent être la vérité un jour, mais elles peuvent totalement changer le lendemain. L’astronomie, la géologie et la médecine, pour ne citer que ces trois domaines, ont connu d’énormes changements dans leur façon d’appréhender la vérité. Cependant, étant la Vérité divine, Dieu est immuable, et nous pouvons tous nous en remettre à cette réalité. Donc ce que nous recherchons, c’est la présence de la vérité de Dieu dans chaque situation. En qualité de rédacteurs, lorsque nous revoyons un article, nous devons nous demander: « Qu’est-ce que nous consignons dans ce cas précis ? »
Par exemple, il y a deux ans environ, nous avions interviewé un scientiste chrétien qui avait vécu en Allemagne au moment où le groupe terroriste Baader Meinhof était très actif. Je souhaitais préparer un tableau chronologique afin que les lecteurs qui ne connaissaient pas ce groupe, puissent avoir une idée de ce qui s’était passé. Je me suis alors demandé ce que je voulais consigner. Le nombre d’incidents meurtriers où les terroristes ont échappé à la police ? Le nombre d’attentats terroristes dans le monde ? Quoi donc ?
En priant, j’ai compris que je devais consigner le nombre de fois où les plans des terroristes ont été contrecarrés, souvent avec l’aide d’habitants de l’endroit. C’était bien une preuve de la Vérité, ainsi que le montrait la résolution avec laquelle des habitants se sont alliés pour mettre fin aux activités terroristes. C’est cela que nous avons choisi de consigner.
En quoi cette vision des choses rejoint-elle la façon dont Mary Baker Eddy travaillait avec les magazines ?
Au cours des premières années de l’existence du Journal, Mary Baker Eddy en était la rédactrice en chef et elle s’y investissait beaucoup. Plus tard, elle dut confier la direction de la rédaction à quelqu'un d’autre, simplement parce qu’elle était trop occupée. Mais elle n’oubliait pas le Journal. Dans « Une publication opportune », elle parlait très explicitement des objectifs qu'elle avait fixés au magazine: « En parcourant les journaux d’aujourd’hui, on pense tout naturellement qu’il est dangereux de vivre, tant l’air lui-même semble chargé de maladies. Ces descriptions communiquent à de nombreux esprits des craintes... Ce fléau social sera neutralisé dans une certaine mesure par la publication d’un périodique à nous; en effet, grâce à notre journal et au prix où il sera vendu, nous pourrons apporter à de nombreux foyers la pensée qui guérit et purifie. » (Écrits divers, p. 7)
Pour moi, cela veut dire qu’elle cherchait à toucher un public bien plus large que les gens qui devenaient membres de l’église ou qui habitaient la Nouvelle Angleterre ! Elle cherchait à « apporter à de nombreux foyers la pensée qui guérit et purifie », et il est certain que c’est ce que nous nous efforçons de faire aujourd’hui.
Christian Science Sentinel
Steve Graham, le rédacteur chargé de la publication du Christian Science Sentinel, nous fait part de ses réflexions sur le magazine qu’il dirige.
Quelle est la mission particulière du Sentinel?
Nous nous efforçons de l’aborder de la même manière que Mary Baker Eddy. La mission de cet hebdomadaire n’a jamais changé, et ne s’écartera jamais de celle que Mary Baker Eddy lui a assignée: « Veiller sur la Vérité, la Vie et l’Amour. » (voir Miscellany, p. 353) Et nous pensons souvent à la devise qu’elle a donnée au Sentinel, ces paroles de Jésus: « Ce que je vous dis, je le dis à tous: Veillez. » (Marc 13:37) Une sentinelle veille. Sur quoi veillons-nous ? Sur le levain de la Vérité à l’œuvre dans le monde. Sur la preuve que le Christ est à l’œuvre dans l’existence humaine. Êtreune sentinelle, c’est être actif, ce n’est pas être passif. Le magazine doit peutêtre trouver de nouveaux moyens d’expression à mesure qu’il évolue pour traiter des problèmes actuels, mais cela ne veut pas dire qu’il s’arrête de faire ce qu’il a toujours fait.
En quoi votre approche actuelle reste-t-elle fidèle à ce que Mary Baker Eddy avait établi à l’origine pour le Sentinel ?
Nous avons examiné de très près le Sentinel tel qu’il existait sous sa direction, et nous avons découvert un mandat toujours d’actualité, qui consiste à identifier la guérison, à en parler là où elle se passe et à mettre l’accent sur la lumière de la vérité telle qu’elle est présentée dans Science et Santé, afin que les lecteurs soient inspirés et se sentent invités à se joindre au travail de « veille ». Nos auteurs et nos rédacteurs s’efforcent de rester fidèles à ce mandat.
Pouvez-vous donner des exemples du contenu du Sentinel sous la direction de Mary Baker Eddy?
Il suffit de lire les premiers numéros du Sentinel pour voir qu’ils couvrent un large éventail de sujets: événements d’actualité, témoignages de guérison, récits de gens qui parlent de leur parcours vers la Christian Science, lettres adressées à la rédactrice en chef, coupures de presse, traités écrits par des ecclésiastiques, humour, et même quelques articles qui sont presque politiques. La métaphysique pure côtoyait des textes qui portaient sur d’autres religions, quand ils n’étaient pas carrément laïques. Il y avait une richesse dans la diversité du contenu, et nous travaillons à nous rapprocher de cela dans le Sentinel que vous lisez aujourd’hui, en gardant toujours à l’esprit les idées qui guérissent telles que présentées dans Science et Santé.
Qu’en est-il de numéros comme celui sur les attentats du 11 septembre ou les interviews récents de pasteurs d’autres religions ou d'un cardiologue ? Ces sujets de couverture sont-ils en accord avec la vision du Sentinel ?
En de nombreuses occasions, Mary Baker Eddy a invité les gens d’église à écrire pour les périodiques de la Christian Science. Il y a eu d’ailleurs, dans l’un des premiers numéros du Sentinel, un article passionnant sur « La religion de l’avenir », écrit par un pasteur baptiste.Sentinel, 3 novembre 1898, p. 5. Dans le deuxième numéro, on trouve un long entretien avec un dentiste sur la façon dont on peut appliquer la Christian Science aux soins dentaires. ibid., 8 septembre 1898, p. 5. Par conséquent, pour le Sentinel, ces sujets ne sont réellement ni nouveaux ni audacieux. Bien entendu, comme je l’ai dit, la finalité de tout cela sera toujours de présenter des preuves valables de l’œuvre du levain de la Vérité dans le monde.
Comment voyez-vous l’avenir d’un hebdomadaire sur la spiritualité ?
Nous avons appris récemment qu’aux États-Unis un nouveau magazine sur la spiritualité est lancé chaque semaine. Dans n’importe quel kiosque, vous trouverez toutes sortes d’hebdomadaires sur l’actualité, le sport, la famille, la maison. Pourquoi n,y en auraitil pas un qui traiterait de ce que Mary Baker Eddy a appelé « les deux mots les plus vastes du vocabulaire de la pensée: “chrétien” et “Science” » ? (Voir Non et oui, p. 10)
Sentinel Radio
L”édition radio du Sentinel (en anglais) a diffusé sa première émission sur les ondes courtes en septembre 1992 et, aujourd’hui, ses émissions sont entendues sur 220 stations de radio AM et FM réparties sur trois continents, Australie, Afrique et Amérique du Nord. Il a récemment reçu deux Prix d’excellence de la part du Conseil des communicateurs religieux. Le Journal s’est entretenu avec Russ Gerber, qui dirige la rédaction de Sentinel Radio.
Quel est le but ou la mission de Sentinel Radio qui la différencie du magazine ?
J’y vois un moyen d’aider les auditeurs à distinguer la fable du fait. Ce que je veux dire par là, c’est que nous sommes assaillis par un flot de sons et d’images, pendant des heures et des heures, à la télévision, à la radio, par les téléphones portable et par Internet. Et pourtant dans ce monde saturé de médias, combien de temps est consacré aux choses qui sont saintes, désintéressées, spirituelles, aux choses qui sont réelles ? Comment les gens peuvent-ils faire la différence entre ce qu’il faut accepter et ce qu'il faut rejeter ? Je pense que notre mission consiste, en grande partie, à aider les gens à rester spirituellement conscients de la présence du bien, malgré ce déluge médiatique.
Quelle place Science et Santé tientil dans cette mission ?
Je ne pense pas qu’il soit possible de lire Science et Santé et de garder, sur la santé, la religion, la science ou l’existence, le point de vue qu’on avait avant de le lire. Le livre transforme son lecteur aussi profondément que cela. Vous allez me dire que c’est beaucoup prétendre. Mais c’est là où je vois se rencontrer Science et Santé, le magazine écrit et la radio. Par exemple, dans les émissions, les gens parlent de ce qu’ils ont vécu en se servant des idées du livre, ils expliquent comment ces idées ont changé leur vie, comment ils ont retrouvé la santé et comment elles ont fait disparaître leurs craintes et leurs difficultiés.
Qui sont vos auditeurs ? Et en quoi cela influence-t-il le contenu des émissions ?
D’un point de vue démographique, c’est extrêmement varié. Si je devais généraliser, je dirais qu’un grand nombre de nos auditeurs sont des gens qui veulent « bouger ». Rester les bras croisés ou coincés dans une difficulté ne les satisfait pas. Ils veulent une vie meilleure. Ceci dit, pour bouger, il faut deux choses: le désir de partir et une destination. Il n’est pas difficile de deviner ce que les gens veulent quitter. Ils veulent se débarrasser de la peur, de l’anxiété, de la maladie ou de la solitude. Ils veulent savoir comment mener une existence ayant un but, une existence où ils seraient en bonne santé; ils veulent vivre en sécurité et ne pas être seuls. Mais il faut aussi avoir une destination. Nous voulons aller vers le haut, vers un point de vue spirituel. Le Sentinel, écrit et radio, est justement là pour inspirer les gens, et les encourager à s’élever.
Le Héraut de la Christian Science
Le Héraut mensuel paraît en quatre langues: français, portugais, espagnol et allemand. Dans leurs remarques, les rédacteurs soulignent que les éditions papier et radio de ces magazines sont destinées à rencontrer les gens là où ils sont, partout où ils sont et chacun dans sa culture.
Michael Seek, Rédacteur chargé de la publication du Héraut allemand (Der Herold).
Si vous deviez décrire brièvement le Héraut, que diriez-vous ?
Pour moi, le Héraut est une tribune pour des gens qui s’intéressent aux choses de l’Esprit et qui aiment réfléchir sur des sujets importants, pas sairement liés à l’église, des sujets comme la santé, le sport, la culture, les événements qui ont lieu dans leur pays.
Le Héraut donne l’occasion d’échanger des idées sur les guérisons que vous avez eues ou sur des points de métaphysique qui vous ont beaucoup apporté en relation avec diverses situations, par exemple des conditions économiques ou sociales dans votre pays. Ou bien alors vous avez peut-être juste besoin de retrouver la certitude que la prière est efficace et vous souhaitez savoir qu’il existe d’autres gens comme vous.
Parlez-nous du rôle que vous avez joué dans l’élaboration de l’édition actuelle du Héraut allemand.
Dans les années 90, Le Conseil des directeurs de la Christian Science a décidé qu’il y aurait un rédacteur basé en Allemagne pour cette édition du Héraut, et je suis donc le premier rédacteur qui ait travaillé sur des articles dans leur langue d’origine. Ce fut très utile pour un certain nombre de raisons. Apparemment les Allemands étaient satisfaits ! Mais je pouvais aussi travailler avec les auteurs autrichiens et suisses allemands qui utilisent des expressions qui leur sont propres. De cette manière, le périodique était à même de se concentrer plus directement sur les besoins des gens de ces pays germanophones.
Cela a-t-il entraîné une plus grande participation des lecteurs ?
Absolument ! Cette nouvelle façon de faire a augmenté l’enthousiasme des lecteurs pour le Héraut, parce que, n’étant plus uniquement des traductions d’articles du Journal et du Sentinel, les articles ont davantage d’individualité et ne donnent plus l’impression d’être tous écrits par la même personne. Dans les causeries que j’ai données devant des scientistes chrétiens allemands, je disais, surtout à ceux qui souhaitent écrire pour le Héraut: « A présent, c’est vraiment votre Héraut. N’attendez pas que d’autres personnes écrivent, vous pouvez le faire vous-mêmes ! » Alors cela a fait réfléchir les gens. Ils se disaient: « Qu’est-ce que je veux dire à mon voisin ? Qu’est-ce qui compte pour moi sur mon lieu de travail ? »
Je ne demande pas à ces lecteurs de faire quelque chose que moi-même je ne voudrais pas faire. D’ailleurs, j’emporte mes propres articles dans un café, où je demande à des inconnus de les lire et de me dire s’ils comprennent ce qu’ils lisent. Je ne dis pas que tous les auteurs devraient agir comme cela, mais c’est un bon moyen de savoir si ce qu’on écrit parle à d’autres gens.
En quoi votre rôle a-t-il affecté la maquette et la mise en page du Héraut allemand ?
Nous avons eu de merveilleux maquettistes pour le Héraut au long des années, mais nous ne pouvons pas ignorer le fait que certains d’entre eux étaient américains et devaient faire beaucoup d’efforts pour que le magazine ait un look allemand. Malgré tout, on sentait encore l’influence américaine dans le choix des couleurs, des polices d’écriture, etc. Lorsque ce travail sera effectué dans le pays d’origine, en l’occurence l’Allemagne, la maquette du magazine sera de plus en plus appropriée aux besoins nationaux.
Qu’en est-il de l’accès au Héraut ? Pour le moment, on ne peut se le procurer qu’en s’y abonnant ou qu’en l’achetant dans une salle de lecture de la Christian Science, n’est-ce pas ?
C’est exact. Je me suis renseigné sur la possibilité de placer le Héraut dans les kiosques, mais cela coûterait franchement trop cher pour un magazine à tirage modeste comme le nôtre. Cela, ajouté à la pression actuelle sur les citoyens allemands pour qu’ils limitent le gaspillage et préservent les arbres, nous a conduits à envisager d’autres solutions.
Dans le cas du Héraut, nous avons vu que le Web pourrait être une bonne chose pour un certain nombre de raisons. Comme nous n’avons pas les moyens de placer le Héraut dans les kiosques, un site Internet nous permet de toucher un public plus large. Donc, tout en continuant d’avoir un périodique imprimé, chaque mois nous plaçons notre meilleur article sur Internet et les abonnés du magazine le trouvent là. Cela amène nos lecteurs de la revue papier au Web. Cela devrait également augmenter la diffusion parmi les gens qui le voient sur le Web et qui ne sont pas abonnés, mais qui s’intéresseront au Héraut grâce à cet article.
Pour moi, c’est une solution de remplacement de la vente en kiosque. Cela permettra aussi de réagir rapidement en cas d’événements importants. Par conséquent, nous faisons connaître le Web à nos lecteurs, et ceux-ci sauront qu'ils peuvent y trouver de la nourriture spirituelle supplémentaire entre deux numéros, mais ils ne sont pas obligés pour autant de délaisser la revue papier qui est plus facile à transporter qu’un ordinateur.
Une pensée pour conclure ?
Quand je vois ce qu’a accompli Mary Baker Eddy pour lancer toutes ces publications qui s’adressent au public, je trouve cela merveilleux. Le Héraut vient de fêter ses cent ans, et nous savons qu’il est l’objet d’une grande gratitude. Mais à une époque où beaucoup de choses changent dans les pays individuels et dans le monde, il est bon que le Héraut continue à évoluer afin de répondre aux besoins des gens en les aidant et en les encourageant.
Remarques de rédacteurs des autres Héraut:
Luisella Jaques-Deraney, Héraut français (Le Héraut): Le Héraut français est distribué dans 63 pays, l’Afrique francophone recevant plus de la moitié des publications diffusées. Les Africains constituent notre public le plus large, grâce à la radio. Nous diffusons nos émissions en français sur sept radios locales en Afrique francophone et une à Miami, aux États-Unis.
Nous avons remarqué que même si les gens ont fondamentalement les mêmes besoins: se sentir aimés, appréciés, trouver son identité, ces besoins ont différentes facettes selon les cultures et les continents. Par conséquent, dans nos messages, nous essayons de répondre aux besoins précis de nos auditeurs, d’une manière qu’ils puissent comprendre.
Leide Lessa, Héraut portugais (O Arauto ): Les Brésiliens s’intéressent beaucoup à la spiritualité, aux églises, aux religions, aux ouvrages sur le développement personnel et aux magazines, et c’est vrai à tous les niveaux de la société. Au Brésil, O Arauto est tout à fait capable de devenir un magazine important sur la spiritualité, parce qu’il répond aux besoins et à la quête des gens. Outre au Brésil, le Héraut est lu au Portugal et en Angola.
Enrique Smeke, Héraut espagnol (El Heraldo): Chaque culture a sa façon d’accepter de nouvelles idées. Dans la culture latine, nous communiquons mieux oralement, par l’intermédiaire de la radio. Et à partir de là, nous pouvons orienter les gens vers le Héraut écrit et Science et Santé. Nous diffusons nos émissions sur treize stations de radio aux États-Unis, et sur neuf à Porto-Rico et en Amérique latine, notamment en Argentine et en Uruguay. En ce qui concerne l’écrit, 54 % de nos lecteurs se trouvent aux États-Unis, et nos abonnés sont répartis dans plus de vingt pays différents. Nous apportons à nos lecteurs et à nos auditeurs des idées qu'un grand nombre d'entre eux avaient déjà, mais qu'ils ne savaient pas formuler.
Il existe aussi neuf éditions trimestrielles du Héraut de la Christian Science: japonaise, indonésienne, danoise, néerlandaise, grecque, italienne, norvégienne, finnoise et suédoise. Les rédactrices locales de deux de ces Héraut parlent brièvement du contexte dans lequel évolue le Héraut.
Toshi Morikawa, rédactrice locale pour le Héraut japonais, à Tokyo: Le Héraut japonais est lu par le grand public plus que par les members d'églises. Plus de deux cents universités et bibliothèques, ainsi que d'autres organisations comme des associations féminines et des écoles d'infirmières, reçoivent un abonnementcadeau. Le Japon était jusque-là une société stable et conservatrice, mais c'est en train de changer. Alors le Héraut aide les gens à affronter le changement sans crainte.
Lynn Noerhadi, rédactrice locale pour le Héraut indonésien, à Djakarta: En Indonésie, beaucoup de musulmans qui lisent le Héraut disent qu'ils trouvent facile d'en absorber les idées, parce qu'il utilise un langage décontracté pour parler des problèmes quotidiens et de la façon de les surmonter grâce à la Christian Science. La jeunesse d'aujourd'hui doit aussi faire face à des difficultés qui lui sont propres, et il est important que le Héraut leur parle, parce que les jeunes, c'est l'avenir.
Tournés vers l'avenir
De même que la vision de Mary Baker Eddy a guidé les premiers pas de ces publications intemporelles, de même cette vision va continuer de satisfaire, dans l'avenir, aux exigences spirituelles de l'humanité de toute époque. Chaque publication a sa place dans le dessein de l'Église fondée par Mary Baker Eddy pour répondre, de manière très concrète et tangible, aux besoins de ceux qui cherchent la vérité.
On recherche: rédacteurs avisés, auteurs cultivés
Dans une lettre qu’il adressa en 1903 à Mary Baker Eddy, le rédacteur en chef des périodiques, Archibald McLellan, lui demanda « une règle qui pourrait me guider lorsque j’ai un doute au sujet d’un article qui m’est présenté ou d’un projet qui m’est proposé... » McLellan to Mary Baker Eddy, 27 août 1903 et L03064, Collection Mary Baker Eddy. Voici ce que Mary Baker Eddy lui répondit: « Demandez-Lui la sagesse, à Lui qui est l’Amour divin, et vous la recevrez... » Mais elle ne s’arrêta pas là. Elle termina sa lettre en suggérant un large éventail d’idées pour rendre les magazines plus vivants, plus littéraires, plus accessibles au public:
Pleasant View, Concord, New Hampshire
29 août 1903
...Nos périodiques défendent un système à établir et une Science à démontrer. Ils n’ont pas tant pour but d’amuser ou de divertir que d’instruire le public. Ils ne devraient contenir que ce qui conduit à ce résultat. Ce ne sont pas les dilettantes de la littérature qui sont appelés à satisfaire cette exigence. Il nous faut des auteurs cultivés afin de rendre intéressant ce qui est abstrait, et des sujets sérieux afin de satisfaire nos lecteurs. La sagesse ainsi qu’une perception aiguë de ce qu’il faut écrire, de la façon dont il faut l’écrire et du moment où il faut l’écrire sont des qualités indispensables chez le rédacteur en chef, de même que le courage de préserver les droits et les règles des périodiques, d’assurer leur défense et la dignité due à notre journal et à sa mission. Mary Baker Eddy faisait allusion au Christian Science Journal et au Christian Science Sentinel. L’humour et l’esprit de repartie s’avèrent quelquefois des auxiliaires pour parvenir à ce but; et l’ironie mêlée d’amour peut avoir gain de cause dans la pensée humaine. Des illettrés, novices dans l’étude de la Christian Science, ne sont pas les auteurs dont nous avons besoin. Je vous recommande de faire des échanges avec des magazines et des journaux importants religieux ou laïques, si Possible. Cela est profitable à de nombreux égards. Veuillez accepter ma gratitude pour tout votre travail.
Périodiques de L’Église
Ce sera le privilège et le devoir de chaque membre, qui en a les moyens, de s’abonner aux périodiques qui sont les organes de cette Église; et il sera du devoir des Directeurs de s’assurer que ces périodiques soient rédigés avec compétence, et marchent de pair avec le temps.
Manuel de l'Église, Art. VIII, sect. 14.
Une fondation solide: I’Acte de fidéicommis et le Manuel de I’Église
Contrairement à la plupart des femmes du XIXe siècle, Mary Baker Eddy était non seulement un penseur spirituel profond et un leader, mais elle était aussi plongée dans la réalité quotidienne d’une église à diriger et du message de la Christian Science à diffuser. Cette diversité de talents lui permit de fonder, sur des bases solides du point de vue commercial et du point de vue juridique, Son Église ainsi que La Société d’édition de la Christian Science, qui devait soutenir financièrement I’Église.
Le Manuel de I’Église et I’Acte de fidéicommis étaient des éléments essentiels de l’organisation. Le Manuel est un petit livre qui contient les statuts de I’Église et qui définit la structure et l’organisation, ses églises filiales, ses activités d’édition et tous les autres aspects de l’organisation. L’Acte de fidéicommis qui, le 25 janvier 1898, donna naissance à La Société d’édition de la Christian Science en remettait la direction entre les mains d’un Conseil de trois fidéicommissaires qui dépend du Conseil des directeurs de la Christian Science.
Mary Baker Eddy énonça les devoirs précis qui incombaient à la Société d’édition:
• diriger les affaires sur une base strictement chrétienne
• promouvoir les intérêts de la Christian Science
• reverser les bénéfices nets à l’Église.
Rédigé avant le lancement du Christian Science Sentinel et du Héraut de la Christian Science, l’Acte de fidéicommis ne mentionne que le Christian Science Journal. Néanmoins, dans le Manuel Voir Manuel de l’Église, Art. XXV, sect. 6., Mary Baker Eddy prit des dispositions très claires par rapport aux autres périodiques. Ensemble, le Manuel de l’Église et l’Acte de fidéicommis eurent pour effet de créer une organisation à la structure légère qui était prête à répondre aux besoins du monde tout en ayant la capacité de parler à l’homme ou à la femme de la rue.
Le message fait vibrer une corde sensible universelle
Le message universel des périodiques de la Christian Science touche toutes sortes de gens, dans le monde entier. Voici ce que disent ces lecteurs ou auditeurs.
A propos du Journal:
De Marcellus (New York), U.S.A.: Je ne suis pas scientiste chrétienne, mais je connais quelqu’un qui l’est. Il y a quelques années, elle m’a parlé du livre merveilleux de Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Écritures. Après cela, je me suis abonnée au Christian Science Journal puis au Sentinel. [...] Quand j’ai fini de les lire, je les emporte à la bourse aux livres et aux magazines de mon église. A chaque fois, je vois des gens les prendre. Soyez donc assurés que vos publications ont une portée beaucoup plus grande que ce que vous pourriez imaginer.
De Vancouver (Colombie britannique), Canada: ...Depuis l’an dernier, j’exerce la médecine au centre de désintoxication de Vancouver. Ce centre offre ses services aux alcooliques et aux drogués de la région de Vancouver. [...] Les publications de la Christian Science sont essentielles pour moi, parce qu'elles m’aident à surmonter mes craintes, ma tendance à juger, mon intolérance, mon impatience et mon découragement. Merci infiniment pour les articles d’actualité du Christian Science Journal.
A propos du Sentinel (radio et magazine):
De Fargo (Dakota du Nord), U.S.A.:
Je suis luthérien depuis toujours et abonné au Sentinel depuis plusieurs années. J’attends votre publication avec impatience chaque semaine et en général je la lis du début à la fin.
D’Amman, Jordanie: Un ami proche m’a fait ce grand cadeau: un abonnement au Sentinel. A présent, j’ai l’impression d’appartenir à la communauté scientiste chrétienne et je commence à tout voir à travers l’amour et la sollicitude de Dieu.
De Seattle (Washington), U.S.A.: Je n’ai pas manqué une semaine depuis quatre ans, depuis le moment où je me suis mise à étudier la Christian Science sérieusement, et je peux vous dire que cette émission de radio [du Sentinel] est formidable. Elle m’a vraiment prise par la main lorsque j’essayais de comprendre.
A propos du Héraut (radio et magazine):
De Camagüey, Cuba: Je suis devenu un fidèle auditeur de votre émission sur la Christian Science. Un ami m’a parlé de l’émission du Héraut et m’a prêté Science et Santé. Grâce à ce livre, je comprends maintenant vraiment ce qu’est Dieu et je sens même Sa présence autour de moi !
De Salvador, Brésil: J’aime le langage du Hérautqui est très accessible, très simple, et qui vous donne l’impression de parler directement à la personne qui donne le témoignage. Le ton n’est pas prêcheur. Tout est très naturel.
Des publications primées
Tous les magazines produits par La Société d’édition de la Christian Science ont été récompensés par des jurys dans leur domaine respectif. Très récemment, le Christian Science Sentinel a reçu deux prix DeRose-Hinkhouse, l’un pour le texte et l’autre pour la photographie. L’édition radio a remporté deux prix d’excellence.
En 2003, le Christian Science Journal a reçu une récompense pour sa série, « Le centenaire du Heraut » qui retrace en détail l’histoire du Héraut de la Christian Science depuis sa fondation jusqu’à son centième anniversaire.
Les versions radio et écrit de l’édition espagnole du Héraut ont remporté des prix à la « Fiesta de los Medios » [Fête des médias] de Buenos Aires, en Argentine. En 1998, lors d’une cérémonie qui est l’équivalent de la cérémonie des Emmy aux États-Unis, l’émission de radio a obtenu la deuxième place dans la catégorie des émissions de radio religieuses. En 1999, un numéro du périodique et une émission de radio sont arrivés en première position lors de la même cérémonie.
Très bientôt: le Monitor et le Livret trimestriel
Le Journal, le Sentinel et le Héraut ne sont pas les seules publications créées par Mary Baker Eddy. Dans de prochains numéros, deux autres périodiques seront examinés.
Livret trimestriel de la Christian Science-Leçons bibliques hebdomadaires
Vingt-six sujets de leçons bibliques, qui parurent pour la première fois dans le Livret trimestriel de la Christian Science en 1898, constituent à la fois une étude hebdomadaire et le sermon dominical des églises du Christ, scientistes.
The Christian Science Monitor
Lancé par une femme remarquable dans sa quatre-vingt-huitième année, le Monitor couvre les nouvelles internationales en portant un regard mesuré et objectif sur les événements les plus importants de l’histoire, depuis 96 ans.