Il y a plusieurs années, je suis partie en randonnée avec une amie, dans la Sierra Nevada, et nous sommes arrivées à l’un de nos lieux préférés: un lac à l’eau pure comme du cristal enserré dans une cuvette de granite.
Les nuages noirs qui s’étaient accumulés toute la journée s’assombrissaient rapidement, mais nous avons réussi à installer notre campement et à nous faire réchauffer un peu de soupe avant que l’orage n’éclate.
Il était plus sûr de ne pas rester sous les arbres, alors nous avons mis nos cirés, pris nos bols de soupe et grimpé tant bien que mal sur la crête de granite qui borde le lac. Nous craignions la foudre, et au premier éclair, je me suis rappelé les paroles rassurantes qu’on trouve dans Science et Santé concernant la foudre et les courants électriques: « ... en Science Chrétienne la vitesse de l’un et le choc de l’autre deviendront inoffensifs. » (p. 97) Je ne me souvenais pas du début de la phrase, et dès que nous avons été installées, j’ai fait part à Nancy, mon amie, de ce dont je me rappelais. Elle apprécie vraiment la logique des enseignements de la Christian Science, et n’a pas hésité à accepter l’idée spirituelle selon laquelle prendre conscience de la présence divine et faire confiance à Dieu rend un orage inoffensif. Et donc, avec l’assurance que le pouvoir de l’amour de Dieu nous protégeait, nous nous sommes assises tranquillement, captivées par le spectacle son et lumière que nous offrait la nature: un ciel noir et pourpre traversé par des éclairs et des coups de tonnerre sonores. Le bon sens nous avait éloignées des arbres, mais la compréhension spirituelle nous avait garanti le bien-être et la sécurité.
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