L’écologiste, professeur, auteur et photographe Rachelle Crandell aime citer ce qu’a dit un jour Félix Houphouët-Boigny, ancien président de Côte-d’lvoire: « L’homme est parti sur la lune, mais il ne sait toujours pas créer une fleur, un arbre ou le chant d’un oiseau. Préservons nos chers pays d’erreurs irréversibles qui nous amèneraient à regretter à l’avenir ces oiseaux et ces arbres.»
« Ceux qui croient en Dieu peuvent beaucoup contribuer à la guérison de notre planète, affirme R. Crandell. Si nous voulons continuer à garder le contrôle de nos ressources naturelles, le monde a besoin de nos prières. J’aime le fait que prier, c’est spiritualiser ma pensée concernant tout ce qui se présente comme étant détraqué, déraisonnable, maladif, violent, pollué, injuste, et c’est dépasser le problème afin de discerner la vérité de l’être. »
Pendant que R. Crandell attendait dans un aéroport d’Alaska le moment de monter à bord d’un petit avion qui l’amènerait au Village arctique où elle devait rencontrer le peuple Gwich’in, nous en avons profité pour bavarder au téléphone.