La discussion était très animée. Sur le plateau de télévision, des experts rivalisaient d’arguments.
Les interventions tournaient autour de la très mauvaise situation socio-économique de mon pays (la République démocratique du Congo): salaires impayés ou très modiques, pillage des ressources par l’élite du pays en complicité avec des pays étrangers et des sociétés multinationales, corruption généralisée des dirigeants politiques et enrichissement illicite de ces derniers.
Ce débat sur l’état de l’économie de mon pays n’était pas le premier. Dans les autobus, sur les campus universitaires, les places de marché, dans les clubs d’amis, au sein des familles, il est d’usage de parler des difficultés de transport, du manque d’argent pour payer le loyer du mois, pour envoyer les enfants à l’école, pour acheter de quoi manger.
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