Dans son numéro de décembre dernier, le magazine économique Challenges a mené une enquête sur « Le management selon Jésus ». Cette enquête fait état des interrogations de patrons chrétiens qui se demandent s’ils peuvent être « des managers “modernes” sans trahir les principes de leur foi ». Pour trouver réponse à leurs questions, ces dirigeants recourent de plus en plus à des clubs de réflexion et à des coachs. Les uns et les autres se penchent alors sur les sources bibliques, non pas pour trouver en elles un « manuel de management », ni pour les instrumentaliser, mais parce que les Écrits sacrés, et l’Évangile en particulier, constituent la pierre angulaire de notre civilisation et que des cadres comme Xavier Fontanet, le patron d’Essilor, sont « émerveillés par la puissance et la simplicité du message ». (Jean-Pierre Audoyer, dans Patrons et Chrétiens)
Des patrons chrétiens se demandent s’ils peuvent être “des managers ‘modernes’ sans trahir leur foi”.
Dans l’enquête de Challenges, Fanny Guinochet cite Pierre de Lauzun, ex-président de banque et auteur de L’Évangile, le chrétien et l’argent (Éditions du Cerf), qui explique que les Évangiles peuvent tout à fait s’appliquer aux préoccupations économiques modernes: « Jésus est constamment présenté comme symbole de pauvreté, dit-il, alors qu’il parle tout le temps d’économie. De la parabole des talents aux ouvriers de la onzième heure – où il est question d’embauche et de salaire – en passant par la parabole du trésor caché dans un champ – où l’arbitrage financier est évoqué – le texte des Évangiles baigne dans la vie économique. »
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