Quelques lettres adressées à l'hebdomadaire Newsweek en réponse à un reportage sur la foi et la guérison
« Nous, les membres du corps médical devons admettre et adopter le pouvoir de guérir de la spiritualité lorsque nous apportons soutien et réconfort dans les moments difficiles de la vie (“Foi et guérison”, 17 novembre). Professeur d'oncologie et médecin accrédité en soins palliatifs et soins en phase terminale, j'examine, depuis plus de trente ans, des patients atteints de maladies à un stade avancé, et je peux confirmer, à l'instar de nombreux médecins, que le rétablissement d'un bon nombre de malades ne s'explique pas par le recours à des interventions médicales classiques. Plusieurs cliniciens ont vu des radiographies, des résultats de biopsie et des analyses indiquer que la maladie avait tout bonnement disparu ou que son développement s'était ralenti pour des raisons que nous ne pouvons expliquer. La plupart de mes patients cancéreux reconnaissent que la spiritualité et la croyance en un “pouvoir supérieur” leur apportent une paix et un réconfort immenses dans les moments pénibles. »
Rochester (Minnesota), U.S.A.
« En faculté de médecine, on nous enseigne à aborder le patient en utilisant différents systèmes. Nous sommes des êtres spirituels; se préoccuper uniquement du physique à l'exclusion du spirituel, c'est vraiment avoir la vue courte. Chirurgien orthopédique indépendant, cela fait neuf ans que je propose à mes patients de prier avec eux avant les interventions. Si mes patients sont heureux qu'une opération chirurgicale se soit bien passée, la plupart des commentaires d'appréciation que je reçois d'eux cependant concernent les prières qui ont été faites pour eux. Ils n'ont pas l'impression d'une intrusion dans leur vie privée ni le sentiment de ployer sous le poids du remords et de la culpabilité, la grande majorité d'entre eux au contraire accueillent favorablement la prière qui a été offerte pour eux en toute humilité. »
Boulder (Colorado), U.S.A.
« Ceux d'entre nous qui sont aumôniers dans les hôpitaux sont témoins des moments de soulagement que la prière apporte aux patients. Être à l'écoute de leurs pensées et de leurs sentiments, leur tenir la main ou même simplement les border dans leur lit remplace souvent la récitation de prières traditionnelles. »
Prides Crossing (Massachusetts), U.S.A.
“Mail Call: Praying for Health”, Newsweek Atlantic Edition
12 janvier 2004
D'anciens détenus demandent pardon à leurs victimes
« Dans un pays réputé pour son taux extrêmement élevé de criminalité (le nombre de cambriolages a augmenté à lui seul de 95 % en Afrique du Sud au cours de la dernière décennie), le pardon est une denrée rare et précieuse. Or une association, “Khulisa”, aborde cet énorme problème de la violence, un criminel à la fois. Son travail lui a permis de mettre quarante délinquants face à leurs victimes pour demander pardon. Cela s'appelle la justice réformatrice et le but est de guérir tant le criminel que la victime. Non que tous les délinquants et toutes les victimes désirent passer par ce processus ou en soient capables. Certains crimes, explique Lesley Ann van Selm, la fondatrice de “Khulisa”, sont si douloureux que ni la victime ni son entourage ne sont capables de pardonner. Certains criminels sont incapables de s'excuser. Mais Mme van Selm affirme que, dans de nombreux cas, la victime, avec l'aide d'assistantes sociales, est prête à rencontrer son bourreau pourvu qu'elle soit convaincue de la sincérité du délinquant. [...]
« “Khulisa” a été fondée il y a sept ans par Lesley Ann van Selm. Cette directrice d'agence de marketing de 48 ans est allée un jour dans une prison et cette visite l'a transformée. “J'y ai vu un potentiel considérable et une telle possibilité d'aider ces jeunes qui appelaient au secours”, déclare-t-elle. [...] Jusqu'ici, [“Khulisa”] s'honore d'un taux de prévention de 80 % contre le récidivisme. Ce chiffre offre un contraste saisissant avec l'enquête sud-africaine qui indique que 85 % des prisonniers libérés récidivent dans les six mois qui suivent leur sortie de prison. [...] L'année prochaine, [Mmevan Selm] emmènera plusieurs anciens détenus à Londres où ils paraîtront devant le gouvernement britannique et des associations caritatives, dans l'espoir que ces idées s'y implantent. Elle rêve aussi d'introduire ses programmes aux États-Unis. »
“Appealing for forgiveness
ex-convicts reach out to victims
in South Africa”
31 décembre 2003
©2003 The Boston Globe.
Reproduit avec autorisation.
Autorisation du Copyright Clearance Center, Inc.
Du pouvoir de la prière sur la santé
Lors des deux minutes de « Juste ciel »,émission matinale de la Radio suisse romande, Claude Froidevaux expliquait ce jour-là à Fahti Derder qu'il avait trouvé, dans la salle d'attente d'un médecin, une revue spécialisée, Swiss Medical Forum – Forum Médical Suisse, éditée à Bâle par une équipe de médecins, de professeurs et de scientifiques, qui traitait du thème: « Bases scientifiques de la guérison énergétique spirituelle ».
: ... avec des résultas... probants, éloquents ?
: [Je suis] toujours curieux de voir comment les scientifiques appréhendent ces phénomènes, mais ce qui m'a intéressé, outre les chapitres consacrés au magnétisme, à l'imposition des mains, c'est I'étonnante curiosité que leur inspire [aux docteurs] le rôle de la prière sur la guérison, ou en tout cas sur l'amélioration de l'état de santé des patients, toutes religions confondues.
C'est vrai qu'il est difficile, dans ce domaine, de mener des études en double aveugle, autrement dit avec deux populations de malades, l'une pour lesquels on prierait, et l'autre pas, mais ces mêmes scientifiques sont néanmoins formels: Ceux-là se porteraient mieux, se remettraient mieux que ceux-ci, auxquels personne ne pense, pour lesquels personne n'invoque Dieu, Bouddha ou quelque autre divinité. Alors évidemment ça laisse songeur, et on se demande si dans quelques années ce seront peut-être les assureurs eux-mêmes qui vont empoigner ce dossier... et qui vont nous demander, qui vont vous demander de prier, régulièrement, pour faire chuter le coût de la santé et des médicaments et qui, du coup, vous gratifieront d'un bonus sur vos primes pour chaque grain de chapelet...
« Juste ciel »: extrait d'une conversation
entre Fahti Derder et
Claude Froidevaux.
Radio Suisse Romande –
La Première
Lundi 8 décembre 2003
