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Parce que Dieu est omnipotent...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 2004


Les aventures entre les bons et les méchants, que notre petit-fils de cinq ans, Brian, nous demande de lui lire avant de s’en-dormir, suivent une règle immuable: les « bons » gagnent toujours. Ceux-ci doivent souvent mener un long et rude combat pour déjouer les plans des « méchants », et il arrive parfois qu’ils nous tiennent en haleine et qu’ils s’en sortent à la dernière minute, mais les bons finissent toujours par gagner. Brian n’a donc jamais réellement peur, même quand il pousse un cri à chaque nouvel exploit ou qu’il se blottit contre nous quand il semble que le héros soit en danger. Il sait que, dans quelques pages, tout se terminera bien.

Or la fin n’est pas toujours aussi bien définie ni aussi satisfaisante dans les reportages télévisés que les parents de Brian regardent, après les avoir couchés, lui et sa sœur. En effet, les actes de terrorisme et les guerres, les accidents et les maladies décrits en détail déchirent souvent le cœur et en appellent à nos prières.

Les enfants, et chacun de nous, sommes naturellement attirés par le bien et par la foi dans tout ce qui est bon.

Et on se demande alors: La foi naturelle dans la bonté que nous entretenons chez les enfants disparaît-elle quand ils grandissent? Ne les préparons-nous pas à une cruelle déception au moment où la « réalité » les rattrapera? Le spectre du mal va-t-il inévitablement assombrir la bonté pure de leur existence?

Pas si l’on en croit la sagesse des âges. De Confucius à Gandhi, de Mahomet à Martin Luther King, les grandes fois traditionnelles de la planète affirment presque toutes la suprématie du bien et finalement de Dieu. Il est certain que c’est le thème central des anciennes Écritures hébraïques où même Job, assailli par le malheur, après avoir perdu la santé, sa famille et ses biens, pouvait encore dire « Je sais que mon rédempteur est vivant » (voir Job 19:25), et vivre assez longtemps pour voir toutes ces choses lui être restituées par Dieu qui « lui accorda le double de tout ce qu’il avait possédé » (voir Job 42:10). Et c’est aussi le fil qui relie entre elles les Écritures chrétiennes: de Jésus qui affirme que « ceux qui sont doux... hériteront la terre »(Matth. 5:5 d’après la Nouvelle Bible Segond) jusqu’au point culminant du message du livre de l’Apocalypse: « Alléluia ! Car le Seigneur notre Dieu tout-puissant est entré dans son règne. » (voir Apoc. 19:6)

Et c’est cela qui est réellement important. Le Seigneur Dieu est omnipotent. Il est tout pouvoir. Le seul pouvoir. Il est d’une bonté immuable et indiscutable. Dieu n’est pas seulement Celui duquel provient la bonté, Il est plus que cela, Il est la bonté même. Et Sa droiture inaltérée rend le mal logiquement impossible. Non pas juste de façon abstraite, mais de façon concrète. Non pas juste dans quelque au-delà lointain, mais ici et maintenant. La bonté, c’est ce que Dieu veut pour chacun de nous, ce qu’Il nous donne par amour. Il nous a créés aptes à la mériter et à la recevoir. Être bons, comme notre Créateur, c’est notre destin.

Donc les enfants, et chacun de nous, sommes naturellement attirés par le bien et par la foi dans tout ce qui est bon. La bonté, la gentillesse, la spiritualité, la pureté, voilà ce dont nous sommes faits. Ces qualités font leur chemin en nous. En outre, elles nous arment des ressources de l’omnipotence. Les personnes douces sont fortes, elles sont immunisées contre le mal. Leur pureté même les protège.

Science et Santé avec la Clef des Écritures, le livre de Mary Baker Eddy, explique comment on peut se sentir revêtu de l’armement défensif que constitue la bonté: « Le bien que vous faites et qui s’exprime en vous vous donne le seul pouvoir que l’on puisse obtenir. Le mal n’est pas pouvoir. C’est un semblant de force, qui bientôt trahit sa faiblesse et tombe, pour ne jamais se relever. » (p. 192)

Je n’ai jamais oublié la façon dont la bonté omnipotente a pris soin de moi, alors que j’étais en deuxième année de faculté et que je découvrais pour la première fois le terminus des autobus de New York, Port Authority, à l’heure de pointe. Je venais de terminer mes examens de janvier, et j’avais passé le trajet de quatre heures depuis Northhampton dans le Massachusetts jusqu’à Manhattan, plongée dans un numéro du Christian Science Journal. Quand nous sommes arrivés dans la station bondée, j’étais totalement absorbée par les idées que je venais de lire, certaine de la présence du pouvoir et de l’amour de Dieu tout autour de moi.

Lorsque je suis descendue de l’autobus pour me retrouver dans la marée humaine des voyageurs qui avançaient coude à coude, un homme de haute stature qui portait une casquette de chauffeur de taxi m’a hélée: « Taxi? » Avant que je puisse répondre, il a attrapé ma valise et a replongé dans la foule. Tout ce que je voyais, c’était le dessus de sa casquette qui louvoyait rapidement entre les centaines de New-Yorkais; il s’est éloigné de plus en plus puis a monté un escalier. Il a alors disparu dans la nuit.

Cela ressemblait fort à un vol. Mais je ne parvenais pas à y croire: je ne pouvais pas croire que la bonté et l’amour de Dieu que j’avais ressentis et dans lesquels je me sentais en sécurité eussent soudain disparu. « Dieu est trop bon pour permettre qu’une chose pareille se produise! », me suis-je dit. Et, forte de cette conviction, je me suis mise à poursuivre l’homme de toute la vitesse de mes jambes. A chaque tournant, les gens se poussaient gentiment pour me laisser passer.

Quand je suis arrivée en haut des escaliers, j’ai repéré l’homme au coin de la rue, qui attendait que le feu passe au rouge. Il a eu l’air extrêmement surpris de voir que je l’avais rattrapé, et il m’a immédiatement rendu ma valise. Je l’ai remercié et lui ai donné cinq dollars pour l’avoir portée en haut des escaliers. L’éclair d’un sourire est passé sur son visage, puis il a filé entre les voitures.

Des incidents de ce genre m’ont convaincue, au long des années, que la bonté de Dieu ne connaît pas de hasard. Ils m’ont permis de mieux comprendre la grande découverte de Mary Baker Eddy, la Christian Science, qu’elle appela à un moment donné la « Science de l’omnipotence ». « La Science de l’omnipotence ne démontre qu’un seul pouvoir, et ce pouvoir est le bien non le mal; il n’est pas la matière mais l’Entendement. Cela détruit virtuellement la matière et le mal, y compris le péché et la maladie », dit-elle lors d’une allocution prononcée à l’Assemblée nationale des scientiste chrétiens en 1888 (Écrits divers, p. 101).

Les implications de cette Science de l’omnipotence sont donc de nature à ébranler le monde. Depuis la publication de Science et Santé, il y a un peu plus d’un siècle, cette Science a déjà renouvelé la vie de milliers et de milliers de personnes. Cette Science a secouru des gens esclaves de la drogue et de l’alcool, a guéri des maladies graves de toutes sortes, a sauvé un grand nombre de gens de la misère et du chômage, a permis d’éradiquer la corruption au sein de gouvernements. Et elle a contribué à la restauration de la paix dans des zones de conflit.

C’est pour cela que je crois de tout mon cœur que Brian et les enfants de sa génération ne seront pas déçus. Leur foi toute simple dans ce qui est juste et bon sera justifiée, même dans un monde qui semble de plus en plus dangereux. Parce que la bonté est le fait scientifique de la Vie. Et parce que Dieu est vraiment omnipotent.


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