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Libérée de la crainte et de la malignité

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 2004


Jeune femme, je souffrais de cette maladie largement répandue que l'on nomme hypocondrie.

Tout ce que j'entendais concernant les maladies, que ce soit à la télévision ou à la radio, me faisait peur. Il suffisait qu'on mentionne une maladie, ou qu'on décrive un de ses symptômes, et j'étais persuadée de l'avoir.

En 1986, mes pires craintes se sont réalisées lorsque je me suis découvert une grosseur au sein. Je me suis ruée chez un médecin qui m'a envoyée faire une mammographie, puis je me suis précipitée chez un chirurgien. Après m'avoir annoncé que la grosseur était une tumeur maligne, il m'a conseillé de subir sans plus attendre une mastectomie. Je ne désirais pas m'engager immédiatement dans une procédure aussi extrême et risquée et j'ai consulté un autre médecin, puis un autre et un autre encore – finalement j'en ai vu six. Chacun d'eux a confirmé le diagnostic du premier médecin. J'étais résolue à ne pas subir de mastectomie, mais j'ai décidé de faire procéder à l'ablation de la tumeur. Toutefois, on m'a avertie que le succès d'une telle opération était loin d'être garanti.

Une amie qui avait, à plusieurs occasions, fait l'expérience de la guérison spirituelle par la prière m'a suggéré de parler avec une de ses amies, praticienne de la Christian Science. Mais là également j'ai refusé d'appeler la praticienne.

« Je ne suis même pas chrétienne » aije protesté. Mon amie a souri et m'a assuré que cela n'avait pas d'importance. Elle m'a dit: « Vas-y seulement pour en savoir plus sur Dieu et sur la façon de prier. » J'ai donc pris rendez-vous pour la semaine précédant celle où je devais entrer à l'hôpital.

J'ai vu la praticienne deux fois. Honnêtement, je n'arrive plus à me souvenir de ce dont nous avons parlé. Je sais qu'elle m'a lu des passages de Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy. Je ne me rappelle plus de quels passages il s'agissait. Mais ce que je sais, c'est que j'avais moins peur. Et puis ensuite, oui, je suis entrée à l'hôpital pour faire retirer la tumeur. Lorsque je me suis réveillée de l'anesthésie, l'infirmière toute souriante m'a informée que la tumeur était bénigne. Le chirurgien a repris: « Ce n'est même pas une tumeur – juste un petit amas de tissus en voie de dissolution. » Personne n'a réussi à comprendre ce qui s'était passé, car le diagnostic avait été basé sur des examens médicaux dignes de foi. Franchement, je n'y comprenais rien non plus. Cela semblait toutefois être en relation avec la Christian Science. J'ai ressenti le besoin urgent d'en savoir davantage sur la guérison spirituelle, sur ce qu'elle pouvait bien être. Alors je me suis rendue dans une salle de lecture de la Christian Science, où j'ai ouvert une Bible pour la première fois de ma vie, lu quelques passages relatant des guérisons effectuées par Jésus de toutes sortes de maladies et de problèmes, et j'ai acheté mon propre exemplaire de Science et Santé.

Ce que Mary Baker Eddy a écrit dans son livre a eu aussitôt un écho en moi: maintenant je comprenais tout ce que je lisais et entendais. J'ai commencé à penser que la disparition de la malignité de la tumeur n'était pas simplement la disparition d'une maladie ou de ses symptômes. Il y avait quelque chose de plus grand qui se passait en moi. Mon âme, mon esprit, ma vie, tout semblait prendre une nouvelle signification. J'ai ressenti la présence et l'étreinte de Dieu, l'Amour divin. « L'Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain et y répondra toujours », dit Science et Santé (p. 494). Ces mots étaient également écrits sur le mur de l'Église du Christ, Scientiste, que je commençais à fréquenter.

Soudain – et je dis bien soudain – j'étais consciente de Dieu ! Un Dieu qui est Amour. Non pas juste un Dieu qui vous aime, ou qui aime tout le monde. Non, un Dieu qui est l'Amour même. Je n'avais jamais beaucoup pensé à Dieu. Mais là, je sentais que Dieu était là, qu'il avait toujours été là, présent, toujours prêt à m'aider, qu'il n'était pas dans un endroit éloigné. Et tout ce que j'avais à faire pour voir Dieu, c'était d'ouvrir mon cœur, mon esprit et ma pensée pour Le connaître.

Ma vie a changé de centaines de façons, petites et plus grandes. Par exemple, les listes. J'aime faire des listes de choses à faire, et j'avais l'habitude de commencer la journée avec une liste. Au bout d'une journée, j'arrivais à rayer peut-être trois ou quatre choses. Et là, soudain, toutes les choses à faire étaient cochées sur ma liste. Et non seulement je ne ressentais ni lassitude, ni fatigue, comme à mon habitude, mais j'avais tout fini avant même la fin de la journée !

Le fait de lire et d'étudier Science et Santé m'a donné une toute nouvelle perspective sur ma vie. Et l'hypocondrie – toutes ces craintes liées à la contagion, aux symptômes de maladie et à la maladie elle-même – a commencé à disparaître. Cette affirmation contenue dans Science et Santé m'a particulièrement frappée: « La presse sème inconsciemment dans la famille humaine bien des chagrins et bien des maladies. Elle le faît en donnant des noms aux maladies et en publiant de longues descriptions qui réfléchissent distinctement dans la pensée des images de maladies. Un nom nouveau donné à une maladie produit sur le public le même effet qu'un nom parisien donné à un modèle nouveau. Chacun s'empresse de l'avoir. » (Science et Santé, p. 196)

J'avais vécu jusque-là dans un état perpétuel de crainte et d'anxiété, mais maintenant je ne me considérais plus comme une victime attendant son sort. J'étais responsable de mes propres pensées et, par voie de conséquence, de mon corps ! J'ai perdu toute fascination pour la maladie, j'ai arrêté d'examiner avec angoisse la rubrique « santé » dans les journaux. Et je ne suis plus restée collée devant la télévision pour écouter les nouvelles de la toute dernière maladie ou de quelque terrible épidémie.

J'ai appris que la crainte est généralement la source de tous les maux. Une affirmation de Mary Baker Eddy concernant le fait d'éliminer la crainte m'a énormément aidée. On lit en effet sous sa plume dans Science et Santé: « L'auteur n'a jamais connu de cas où le patient ne se soit pas rétabli lorsque la croyance à la maladie avait disparu. Supprimez l'erreur dominante ou la crainte... et vous supprimez la cause de toute maladie... » (p. 377)

Je dois admettre que lorsque je suis devenue étudiante de la Christian Science, j'avais quelque appréhension. Cela semblait un peu risqué de mettre toute sa confiance dans la guérison spirituelle et de prier pour sa santé. Certains amis m'ont dit: « Tu veux dire que tu ne prends pas d'aspirine ni de vitamines ? » Mais la preuve que la Christian Science fonctionne réside dans le nombre de vies qui ont été changées et le nombre de personnes qui, comme moi, ont constaté par elles-mêmes comment la prière guérit. Complètement et effectivement. Et cela, quel que soit le nom que l'on donne à la maladie.

J'avais vécu jusque-là dans un état perpétuel de crainte et d'anxiété, mais maintenant je ne me considérais plus comme une victime attendant son sort.

Tout naturellement, j'ai désiré partager cette merveilleuse découverte avec ma famille et mes amis. Certaines personnes ont été réceptives et ont souhaité en apprendre davantage. D'autres non. J'ai envoyé un exemplaire de Science et Santé à une amie qui souffrait depuis des années d'une arthrite particulièrement douloureuse. Elle avait dépensé une fortune en médecins et en médicaments. « Je ne comprends pas tout, m'a-t-elle écrit par courriel, mais j'apprécie assurément cet état d'esprit inspiré. » Méme si elle n'étudie pas ce livre assidûment, elle pense toujours à la façon dont les idées qu'il contient peuvent l'aider.

Science et Santé a une influence positive, pratique. Ma famille et mes amis ont noté le changement qui s'est opéré en moi ! Et beaucoup d'entre eux posent des questions sur la Christian Science.

Science et Santé est toujours un best seller, tant il a d'impact sur la vie des gens. Cela me procure beaucoup de plaisir de parler de ce livre à d'autres personnes. Je veux dire, ne partage-t-on pas les autres choses qui nous rendent heureux ? Et, c'est certain, faire part des bienfaits et des solutions spirituelles qui apportent la guérison et dont Mary Baker Eddy parle dans Science et Santé, voilà le cadeau le plus beau que l'on puisse offrir aussi bien que recevoir.

J'ai été témoin de tant de guérisons obtenues grâce à la mise en pratique de la Christian Science que je voudrais pouvoir prendre un porte-voix et crier au monde entier: « Venez écouter ! »

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