Hier
Une conversation à Boston
Nous sommes au début juin, en 1889, dans le quartier de Back Bay, à Boston. Un Bostonien rencontre, inopinément, un de ses amis de New York, au coin de Boylston Street et de Massachusetts Avenue. Prêtons l'oreille à leur conversation:
Le Bostonien: Tout ce que je peux dire, c'est que les idées de ce livre ont complètement transformé ma vie. Comme vous le savez, j'étais malade depuis fort longtemps. A présent, je me porte comme un charme.
Le visiteur: Simplement en lisant un livre ?... un livre écrit par une femme ?
Le Bostonien: C'est le pouvoir des idées, mon cher ami. Les notions de cette femme sur Dieu et sur l'existence humaine sont profondes, souvent difficiles à comprendre, et pourtant si simples. Ces idées m'ont « remis à neuf » mentalement, elles m'ont touché, elles m'ont guéri. Je dirais...
Le visiteur: Vous n'avez pas besoin d'en dire davantage. Où puis-je trouver ce livre de Mary Baker Eddy ?
Le Bostonien: Le livre s'appelle Science et Santé, et je l'ai acheté dans une salle de lecture, à l'hôtel Boylston, à côté de Steinert Hall. Ils ont ouvert en septembre dernier.
Prenez le tramway et descendez juste avant Tremont Street... c'est l'un des croisements les plus fréquentés de la ville. En chemin, vous verrez Trinity Church à votre droite puis le jardin public et le terrain communal à votre gauche. La salle de lecture de la Christian Science se trouve dans une grande pièce, au premier étage de l'hôtel Boylston. J'y ai aussi trouvé des ouvrages plus courts et on y vend un mensuel, le Christian Science Journal. Si on y regarde bien, la visite vaut largement le prix du billet de tramway.
Le visiteur: Je l'espère, mais je cherche une solution depuis si longtemps...
Même s'il s'agit là d'un échange imaginaire, de nombreuses conversations semblables à celle-là ont sans doute dû avoir lieu à Boston, vers la fin des années 1880. A cette époque, Science et Santé (paru pour la première fois en 1875) était au centre des conversations et des débats: louanges des lecteurs qui avaient retiré des bienfaits d'une théologie qui guérissait effectivement comme le faisait Jésus, et critiques féroces de ceux qui se sentaient menacés par l'effet que ce livre avait sur les traditions religieuses et les méthodes classiques de soins.
Les ancêtres des salles de lecture
Même si cela fait plus d'un siècle qu'on les trouve dans de nombreuses villes, petites et grandes, les salles de lecture de la Christian Science ont de vénérables ancêtres dans le monde de l'édition. En effet, au cours du XIXe siècle, les maisons d'édition avaient couramment, dans leurs locaux, des salles de lecture qui leur permettaient de présenter les nouveaux titres et les titres déjà disponibles. A l'époque, les livres étaient relativement chers, et les salles de lecture donnaient aussi la possibilité aux clients de se faire une idée avant d'acheter.
Les amoureux de la lecture et les amateurs de revues, ainsi que les auteurs en herbe, appréciaient aussi beaucoup la salle de lecture de la Bibliothèque municipale de Boston et d'autres bibliothèques municipales. Les étudiants et les professeurs, quant à eux, se réunissaient dans les salles de lecture des campus.
Une innovation dans le domaine de l'édition
A plusieurs égards, les salles de lecture de la Christian Science constituaient cependant une innovation dans le domaine de l'édition. Elles étaient et demeurent des entreprises peu communes où l'on trouve un best-seller unique, d'autres ouvrages qui y sont liés, des périodiques et un quotidien.
Il serait simpliste de dire que Mary Baker Eddy a inventé le concept moderne de la franchise, toutefois les salles de lecture ressemblent beaucoup à une franchise (le terme « salle de lecture de la Christian Science », décliné en diverses langues, donne à ces boutiques une « marque » universelle), et elles fonctionnent un peu comme une franchise. En outre, les salles de lecture sont approvisionnées par la maison-mère, et elles sont régies par des règles établies par leur fondatrice, ce qui est typique d'une franchise.
Au cours des siècles, les églises chrétiennes ont procédé à des appels de fonds sous diverses formes, mais les salles de lecture de la Christian Science représentaient une source de revenus unique en son genre. Le système des salles de lecture était fondamental dans la vision que Mary Baker Eddy avait de son Église. C'est un moyen de générer des revenus stables pour L'Église Mère et pour les églises filiales du Christ, Scientistes, afin de soutenir leur mission. Situées dans les quartiers d'affaires, les salles de lecture étaient destinées à porter le message de Science et Santé sur la place publique. Les recettes de la vente du livre et des périodiques (ajoutées au montant de la collecte du culte et à d'autres sources éventuelles de revenus) pouvaient aider à financer la diffusion du message de Science et Santé.
Les salles de lecture étant tenues par des bibliothécaires (voir encadré), chacune offrait au visiteur la possibilité de se renseigner et d'explorer les questions profondes qu'il se posait, questions sur l'identité, le sens de la vie, la guérison et sur une meilleure connaissance de Dieu.
Les Dispensaires de la Christian Science précèdent les salles de lecture
Au début, Mary Baker Eddy éditait ses ouvrages et assurait la vente ellemême. Science et Santé se vendait grâce au bouche à oreille et à la publicité. Son livre se vendit très rapidement dans une librairie située dans le centre de Boston. Ses élèves qui guérissaient par la prière en vendaient aussi des exemplaires à leurs patients, certains firent même du porte-à-porte. Cependant, dans l'ensemble, le chiffre de vente de la première édition (1000 exemplaires vendus) fut décevant.
La courbe des ventes grimpa, lorsque Mary Baker Eddy se mit à donner des cours au Massachusetts Metaphysical College, fondé en 1881. Des praticiens et des professeurs de Christian Science, qui venaient de suivre son cours, contribuèrent à l'augmentation des ventes, car leurs patients et leurs élèves achetaient chacun leur exemplaire.
Pendant les années 1880, avec l'accord de l'auteur, les lecteurs de Science et Santé ouvrirent des Dispensaires de la Christian Science. Ces dispensaires furent les précurseurs des salles de lecture dans différentes villes. Les visiteurs étaient traités sur place par la prière, gratuitement ou pour un prix très modique. Les dispensaires vendaient aussi Science et Santé ainsi que d'autres publications (brochures et réimpressions d'articles) et le Christian Science Journal.
Avec l'ouverture en 1888 de la première salle de lecture de la Christian Science à Boston, salle de lecture « spacieuse » d'après un reportage du Journal, la responsabilité de la vente du livre et des publications fut confiée aux salles de lecture. Les dispensaires disparurent peu à peu dès 1899.
Une pause
La salle de lecture de la Christian Science de Boston ferma subitement en 1894. Ce fut l'un de ces changements de direction qui caractérisaient le leadership de Mary Baker Eddy, lequel alliait vision spirituelle, réalisme budgétaire et faculté de discerner l'alchimie mentale d'une situation. Il faudra attendre 1900 pour la réouverture de cette salle de lecture.
La fermeture de la salle de lecture illustre la façon dont Mary Baker Eddy laissait les idées évoluer jusqu'à ce qu'elle soit convaincue de leur origine divine; alors elle leur donnait un statut permanent. Au cours de l'été 1894, Mary Munroe, la bibliothécaire de la salle de lecture de Boston, écrivit à Calvin Frye, le secrétaire de Mary Baker Eddy, pour l'informer qu'il allait être sans doute nécessaire de fermer. « Le loyer... s'élève à 700 $ par an, expliquait-elle. Il n'y a que 180 élèves environ [de l'Association scientiste chrétienne] qui paient leur cotisation de 4,00 $ par an, et maintenant M. Eddy [le fils adoptif de Mary Baker Eddy, Ebenezer Foster Eddy, alors éditeur de Science et Santé] a cessé de vendre les œuvres de Mère dans la salle de lecture. Les dépenses vont dépasser les recettes. Il pense qu'il faudrait laisser tomber l'idée. En ce cas, ne faudra-t-il pas faire la même chose dans tout le mouvement [de la Christian Science]... ? » L09760, Mary W. Munroe à Calvin Frye, 18 juillet 1894, Collection Mary Baker Eddy.
En bas de la lettre de Mme Munroe, Mary Baker Eddy écrivit: « Oui, laissez tomber la salle de lecture. Dites-lui que je m'adresserai au mouvement lorsque Dieu me l'ordonnera. » Calvin Frye transmit le message une semaine plus tard, et la salle de lecture fut fermée. Dans d'autres villes, les salles de lecture et les dispensaires restèrent ouverts.
Les salles de lecture des églises filiales
La salle de lecture de Boston était peut-être un incubateur d'idées, elle montrait comment ces boutiques pouvaient fonctionner au niveau local, mais ce n'est pas cette salle de lecture qui allait en dicter la forme. Vers la fin de 1899, agissant par « nécessité », en suivant la « logique des événements » (voir Écrits divers, p. 148), Mary Baker Eddy approuva une nouvelle disposition statutaire pour l'Église:
Établissement. Section 1. Toute Église de la Science Chrétienne aura une salle de lecture; toutefois deux ou plusieurs églises peuvent s'unir pour avoir des salles de lecture, pourvu que ces salles soient bien situées. (Manuel de l'Église, art. XXl)
Il existait un besoin immédiat: « empêcher qu'une église ait deux salles de lecture » L07488, Mary Baker Eddy à Edward A. Kimball, 12 janvier 1900, Collection Mary Baker Eddy., ceci afin d'empêcher que des églises filiales ouvrent de multiples salles de lecture qui se feraient concurrence. Mais il était nécessaire de répondre dans la durée au besoin de faciliter l'accès du public à Science et Santé, en s'assurant que toutes les salles de lecture soient « bien situées ».
Au mois de mai, voici ce que Mary Baker Eddy écrivit au Conseil des directeurs de la Christian Science: « Une fois de plus la voix de Dieu tonne à vos oreilles: "Ouvrez une salle de lecture à Boston, dans la partie de la ville où les gens auront la plus grande possibilité d'y entrer." » Deux semaines plus tard, une salle de lecture s'ouvrait au 194 Boylston Street. Le « une fois de plus », semble-t-il, ne faisait pas allusion à des demandes répétées de réouverture par Mary Baker Eddy, mais aux fortes recommandations qu'elle avait faites aux directeurs de construire « une autre église et une maison d'édition afin que Sa parole soit entendue de ces lieux » L00247, Mary Baker Eddy au Conseil des directeurs de la Christian Science, 16 mai 1900, Collection Mary Baker Eddy..
Désormais, pour les salles de lecture, l'emplacement devient une priorité: les idées spirituelles capables de transformer l'existence sont de plus en plus recherchées, donc il faut placer les salles de lecture là où les gens peuvent les trouver, et où ils peuvent trouver par la même occasion le livre qui leur permettra de comprendre Dieu. Si l'on ne donne pas la priorité au public, si l'on n'a pas ce qu'on appellerait aujourd'hui un point de vue démographique, les salles de lecture pourraient bien devenir invisibles, inaccessibles, muettes.
Laisser la porte ouverte au développement
Y eut-il jamais un plan de lancement plus ouvert dans sa simplicité: une entreprise qui allait grandir et s'installer dans des milliers de lieux différents, dans le monde entier ? Je vous l'accorde, c'était une entreprise ouvertement chrétienne et missionnaire, mais c'était une mission clairement destinée à répondre aux besoins des gens tout en générant des bénéfices. Et pourtant, c'est en moins de 150 mots que Mary Baker Eddy décrit, dans trois dispositions statutaires du Manuel de l'Église, la façon dont doit fonctionner une salle de lecture. Ses lettres inédites et ses autres écrits ne donnent pas non plus beaucoup de détails ni de conseils.
Dans un cas particulier, elle envoya cette instruction par télégramme à une scientiste chrétienne de Toronto: « Séparez votre salle de lecture de votre église. » L09080, Mary Baker Eddy à Charlotte Allan, 16 février 1901, Collection Mary Baker Eddy.
Quelques mois avant la réouverture de la salle de lecture de Boston, dans une lettre qu'elle adressa à un élève de Chicago en qui elle avait toute confiance, Mary Baker Eddy expliqua que même s'il y avait un article du Manuel stipulant que chaque église doit avoir une salle de lecture, « ce texte n'impose pas... la méthode à utiliser pour ouvrir ces salles » L07488.. Elle avait la conviction que l'idée était venue de Dieu et qu'Il allait donc révéler à ceux qui priaient pour être guidés les formes qu'elle devait prendre.
La forme, avec tous les développements possibles, suivrait la fonction. La fonction était très claire: Permettre au grand public d'accéder aux œuvres de Mary Baker Eddy et aux autres publications produites par La Société d'édition de la Christian Science. Mais comment faire ? La « méthode » allait dépendre de plusieurs facteurs: la nouvelle interprétation que la prière allait dégager de ce texte fondateur, les transformations que pourraient connaître les goûts, les économies, les quartiers et la technologie, et enfin la liberté avec laquelle les scientistes chrétiens allaient répondre aux besoins d'une humanité assoiffée de spiritualité.
Le texte final du Manuel
Mary Baker Eddy approuva le texte des trois sections de l'article du Manuel intitulé « Salles de lecture » en 1909, un an après avoir fondé le Christian Science Monitor et un an avant son décès. Sous « Publications dans les salles de lecture », on lit ceci: « Les publications vendues ou exposées dans les salles de lecture des Églises de la Science Chrétienne comprendront uniquement Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, et d'autres ouvrages de cet auteur, ainsi que les publications éditées ou vendues par La Sociéte d'édition de la Science Chrétienne. » (art. XXI, sect. 3)
Ce texte est finalement plus une promesse qu'une restriction. Il exige une ligne de produits bien définie, pourtant cet article promet aussi concentration, régularité et liberté dans la manière dont ces produits sont exposés et vendus. Les salles de lecture en effet adaptent chacune leurs méthodes à leur culture ou à leur marché particulier.
Beaucoup de bien, réticence à innover
Sera-t-il un jour possible d'évaluer le bien immense accompli par les salles de lecture au cours de leur premier siècle d'existence, l'effet positif qu'elles ont eu sur les gens ? Au fil des années, le Héraut de la Christian Science en a régulièrement publié des aperçus représentatifs dans les « Rapports du Champ ». Toutefois, des milliers d'autres personnes, dont on ne sait rien, sont entrées dans des salles de lecture dans un certain état d'esprit, elles étaient déprimées, sans abri, malades, en proie à la peur, perplexes, et elles ont ressenti une amélioration. Elles sont reparties réconfortées, remplies d'espoir, les idées plus claires, guéries, et dans de nombreux cas, rétablies sur le plan physique. Beaucoup sont reparties avec un Science et Santé et d'autres écrits de Mary Baker Eddy.
Après 1910, alors que la Christian Science acquérait une certaine respectabilité de religion établie, les salles de lecture se mirent à s'institutionnaliser, au lieu de continuer à innover en s'appuyant sur le modèle très simple donné par le Manuel. Certaines donnèrent peu à peu la priorité aux membres de l'église plutôt qu'au public. De la rue, elles ressemblaient plus à des bibliothèques privées qu'à des librairies avec un coin lecture. Les salles de lecture étaient surtout présentées comme étant exclusivement des « endroits tranquilles où lire et étudier », une expression que Mary Baker Eddy n'employa jamais. D'ailleurs, elles n'attiraient plus l'attention des passants.
« Boutique animée » et « lieu de réflexion tranquille » peuvent parfaitement cohabiter. Les librairies et les cybercafés d'aujourd'hui le prouvent. Ce qui est important, c'est qu'il y avait, et qu'il y a encore, une soif, peut-être plus grande que jamais, de connaître les idées transformatrices de Science et Santé avec la Clef des Écritures qui transforment les existences.
Aujourd'hui et demain
Les étoiles d'une constellation
D'une certaine façon, les salles de lecture de la Christian Science sont les étoiles d'une constellation, une constellation qui fait le tour de la planète répandant la lumière du livre de Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Écritures. La lumière qui émane de ce livre bannit la crainte et transforme des existences. Elle guérit. Elle guide chacun dans sa mission de découverte spirituelle. Dans cette constellation tout à la fois céleste et pragmatique, chaque salle de lecture joue un rôle essentiel.
Répétons-le, les conditions requises par Mary Baker Eddy dans le Manuel de l'Église sont simples. Les salles de lecture doivent être « bien situées » et « les publications vendues ou exposées... comprendront uniquement Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, et d'autres ouvrages de cet auteur, ainsi que les publications éditées ou vendues par La Société d'édition de la Science Chrétienne » (art. XXI, sect. 3). Dans le cas des salles de lecture de L'Église Mère, la bibliothécaire est autorisée à prendre des décisions.
Les possibilités ? Immenses.
La mission principale de la salle de lecture
Les deux mille salles de lecture de la Christian Science du monde entier constituent le canal principal d'un réseau de six mille librairies qui sont autant de points de distribution et de communication pour Science et Santé (publié en 17 langues). Plus qu'un lieu entretenu par une Église du Christ, Scientiste ou une Société de la Christian Science pour le bénéfice de ses propres membres, les salles de lecture font partie d'un grand réseau permettant à L'Église Mère et à ses filiales de mettre Science et Santé à la disposition des gens. En particulier, la salle de lecture s'associe aux « Écrits de Mary Baker Eddy », l'éditeur de Science et Santé, pour vendre les livres de Mary Baker Eddy. Et bien entendu, le but principal d'une salle de lecture est de vendre et d'exposer Science et Santé, l'œuvre fondamentale de Mary Baker Eddy.
Les missions annexes
Les « Écrits de Mary Baker Eddy » publient d'autres œuvres de Mary Baker Eddy ainsi que Relations et Moments of Gratitude (ce dernier en anglais), recueils de passages tirés des livres et des lettres de Mary Baker Eddy. Ces publications sont vendues par les salles de lecture en conformité avec le Manuel de l'Église. Les « Écrits de Mary Baker Eddy » fournissent également un accès gratuit et convivial à Science et Santé en anglais grâce au site Internet spirituality.com (cliquez sur Science and Health).
En outre, les salles de lecture jouent un rôle vital dans la diffusion des cinq périodiques que Mary Baker Eddy fonda sous les auspices de La Société d'édition de la Christian Science: le Livret trimestriel de la Christian Science, le Christian Science Journal, le Christian Science Sentinel, Le Héraut de la Christian Science (publié dans neuf langues) et le Christian Science Monitor. Ces magazines et le Monitor, quotidien récompensé à plusieurs reprises par le prix Pulitzer, ainsi que d'autres outils utiles à l'étude produits par la Société d'édition, donnent aux lecteurs une idée des innombrables façons dont des gens ont mis en application ce qu'ils apprennent, dans leur propre vie et en réponse aux besoins pressants du monde moderne.
Emplacement, le mot-clé
Dans le monde entier, les membres des églises filiales cherchent des moyens nouveaux et efficaces permettant aux salles de lecture d'accomplir la mission que leur donne le Manuel. Beaucoup découvrent que cette petite devise de l'acheteur immobilier: Quels sont les trois points les plus importants ? L'emplacement, l'emplacement et l'emplacement pourrait bien s'appliquer aux salles de lecture. En effet, comment une salle de lecture peut-elle vendre et exposer Science et Santé avec succès à moins d'être située, dans l'espace comme dans le temps (par exemple, les heures d'ouverture), là où les gens auront la possibilité d'y entrer ?
Un grand nombre d'églises réfléchissent aussi au fait que « bien située » peut avoir également un sens figuré. Cela peut vouloir dire, par exemple, où la salle de lecture se situe sur l'échelle de l'esprit « civique ». La salle de lecture cultive-t-elle un esprit audacieux, tourné vers l'extérieur ? S'intéresse-t-elle à la vie de sa ville ? « Oui », répondent des salles de lecture qui organisent dans leur quartier des activités et des manifestations pour enfants et adultes comme des groups de discussion sur Science et Santé, et des ateliers-conférences. Comment une salle de lecture peut-elle être « ... prête et meublée » L00247., et bien préparée également à sortir de ses murs pour faire connaître le message unique et universel de Science et Santé à sa ville ? Certaines salles de lecture ont des vitrines dans des galeries marchandes, et un grand nombre participent à des congrès, des expositions et des salons du livre locaux et nationaux.
Plus d'un modèle
Aujourd'hui, on tend vers des salles de lecture installées dans des locaux commerciaux leur permettant d'avoir une ambiance chaleureuse, dans le style d'un café/librairie, des lieux conviviaux où des gens de toutes générations ont la possibilité de feuilleter, de lire, d'étudier, de cliquer (en ligne pour se connecter à spirituality.com ou à leherautcs.com) et d'acheter Science et Santé, ainsi que d'autres ouvrages, des périodiques, des CD, des vidéocassettes et du matériel permettant d'étudier la Bible. Les salles de lecture actuelles deviennent des carrefours, des intersectiones où se croisent la quête spirituelle d'un individu et Science et Santé,. Or ce carrefour peut prendre de nombreux aspects différents. Dans un monde pluriculturel, il existe une infinie variété de façons de mettre Science et Santé devant les yeux des citadins.
Connaître sa ville
Prenez Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo.
Deux containers métalliques (avec des fenêtres) ont été transformés en salles de lecture. Ces « salles de lecture en acier » ne sont pas encore totalement prêtes (il y manque quelques meubles), mais les membres de Cinquième Église du Christ, Scientiste, Kinshasa, y exposent et y vendent déjà Science et Santé, et les passants trouvent ces locaux plutôt sympathiques. D'autres églises de la Christian Science en Afrique ont repris l'idée et projettent aussi d'installer des salles de lecture dans des containers.
« L'identité de chaque salle de lecture est aussi unique que le quartier dans lequel elle se trouve, explique Carol Hohle, responsable de la Collection Mary Baker Eddy et ancienne bibliothécaire des salles de lecture de la Christian Science tenues par L'Église Mère, à Boston. « Ce qui est essentiel, c'est de bien connaître le quartier et de trouver la formule qui lui convient. » Les salles de lecture qui marchent bien, comme toute autre entreprise publique ou privée qui a réussi, doit écouter pour savoir comment répondre aux clients. « Ce qui convient à Paris, en France, ne conviendra peut-être pas à Paris, au Texas », comme l'explique C. Hohle. (Au fait, il est très courant en Afrique d'avoir des boutiques dans des containers.)
Apprenez à connaître votre quartier. Réfléchissez à la façon dont vous pouvez aider ses habitants. Et puis tout se met en place. Le concept de la salle de lecture – son emplacement, ses horaires, son aspect extérieur, l'aménagement de ses locaux, les manifestations qu'elle organisera et les activités pour le quartier – va devenir de plus en plus précis. Elle va se rapprocher des habitants du quartier. L'esprit et l'identité uniques d'une salle de lecture, sa faculté de remplir sa responsabilité première, c'est-àdire mettre Science et Santé à la disposition d'un public qui recherche la spiritualité, surgiront.
En voici quelques exemples.
Boston: redéfinir l'hospitalité, un refuge pour les étudiants
Il y a six ans, Carol Hohle a été chargée de réorganiser la salle de lecture de Massachusetts Avenue, tenue par L'Église Mère. « Sur dix passants, six sont des étudiantes, explique cette ancienne bibliothécaire. Pour un grand nombre d'entre eux, c'est la première fois qu'ils sont loin de chez eux. Alors nous nous sommes demandé comment la salle de lecture pouvait leur apporter un solide soutien, comme un fover sûr et chaleureux. Nous avons donc réaménagé la salle de lecture autour d'une qualité toute simple: l'amour inconditionnel.
« S'ils venaient travailler dans notre salle de lecture, nous voulions leur fournir une ambiance qui leur permettrait d'obtenir de bonnes notes. S'ils avaient besoin d'un refuge ou d'un lieu où lire leurs courriels, nous voulions qu'ils se sentent chez eux. Nous avons décidé de rester ouverts jusqu'à 22 h 00, le week-end y compris, afin d'être là pour les étudiants. Nous avons retiré les box destinés à l'étude. Actuellement, les étudiants travaillent, parfois assis en tailleur sur les canapés. Nous avons installé des ordinateurs, avec les filtres et les procédures d'ouverture nécessaires, permettant d'accéder à spirituality.com, esmonitor.com et au cyberespace. Nous avons aménagé un coin où des groupes d'étude peuvent se rencontrer. Il y a deux facultés de musique juste à côté: Berklee College of Music et New England Conservatory of Music. Nous avons donc fait du vendredi soir, une soirée consacrée à la musique, où les étudiants ont la possibilité de se servir d'un micro, de jouer de la musique et de discuter. Nous avons invité des gens du domaine des arts à donner des causeries pour expliquer comment les écrits et la vie de Mary Baker Eddy les avaient inspirés. »
Les résultats furent impressionnants. Beaucoup d'étudiants ont acheté Science et Santé. La salle de lecture a également adapté son hospitalité aux autres habitants du quartier (voir encadré). « Nous fournissons des petites bouteilles d'eau à nos clients. Si les gens veulent apporter leur déjeuner, ils sont les bienvenus », déclare C. Hohle.
« Ce fut un énorme changement », poursuit Jeff Sinatra, bibliothécaire actuel des salles de lecture de la Christian Science tenues par L'Église Mère à Boston et directeur des activités des salles de lecture de la Christian Science. « Autrefois, on indiquait aux gens la salle d'étude. A présent, nous les laissons choisir la manière dont ils vont se servir de l'espace qui leur est offert. »
Carole Hohle résume: « Le Manuel (article sur les salles de lecture) parle de vendre et d'exposer Science et Santé. Nous nous sommes dit qu'exposer impliquait d'aller plus loin que de décorer une vitrine. Cela veut dire exprimer à cœur ouvert l'esprit-Christ dont parle Mary Baker Eddy dans Science et Santé (voir p. 138). Cela veut dire ressentir un amour inconditionnel. Cela veut dire se sentir béni et élevé. Si les étudiants ou toute autre personnes qui entre dans la salle de lecture ressent cela, ils auront trouvé ce qu'ils cherchaient. »
Seattle, États-Unis: le réseau hispanique
« Chaque printemps, des travailleurs hispanophones employés par l'industrie de la pêche d'Alaska affluent vers Seattle », explique Mary Shank, qui fut récemment la bibliothécaire de la salle de lecture tenue par plusieurs églises dans le centre-ville. « Notre salle de lecture est située à guère plus d'un kilomètre des quais, et il est donc facile aux ouviers de venir. Ils entrent en disant qu'un ami a ce livre (Science et Santé) et ils en demandent un exemplaire. »
Il y a une salle de lecture dans le centre de Seattle depuis 1900. « Mais c'est la première fois que la salle de lecture occupe des locaux spacieux, sur la rue ». précise Jessica Brown, bibliothécaire intérimaire. C'est aussi la première fois qu'elle répond aux besoins de cette communauté.
Quand en 1994 elle a quitté un sous-sol pour aller s'installer sur la rue, en plein centre-ville, la salle de lecture ne prévoyait pas d'entrer en relation avec la communauté hispanique grandissante de Seattle. C'est venu plus tard. Joan Pedersen, alors bibliothécaire, se souvient que le déménagement s'est fait parce que les églises de Seattle « avaient donné la priorité aux besoins de réponses spirituelles de la ville ». Elle se sont rendu compte « combien il est important de mettre Science et Santé à la disposition du monde » et elles ont sincèrement souhaité respecter le simple fait que Mary Baker Eddy exige dans le Manuel que les salles de lecture soient « bien situées ».
« Nous avons trouvé un nouvel emplacement magnifique, en face du plus grand immeuble de bureaux du centreville, tout près du musée de Seattle. Quelques mois seulement après l'ouverture, le nouvel auditorium de Seattle a été érigé presque en face de la salle de lecture. C'était une décision que personne n'aurait pu prévoir, mais en nous en remettant à Dieu, nous avons été guidés vers l'emplacement qu'il nous fallait. « Personne non plus n'avait prévu les relations qui se sont établies avec la communauté hispanophone. Mais vous plantez un gland, et vous obtenez un chêne.
Mme Shank nous parle de Jorge Malpartida, un émigré du Pérou qui est venu à Seattle en passant par San Francisco. « Jorge est entré dans la salle de lecture il y a environ deux ans pour acheter une traduction espagnole de Science et Santé, explique-t-elle. Il le lit depuis un an et il a déjà eu des guérisons. »
M. Malpartida, qui habite à Tacoma, dans l'État de Washington, à 45 km de Seattle, fait tout le trajet en bus pour venir participer au groupe de discussion en espagnol organisé par la salle de lecture un samedi après-midi par mois. « Nous servons des refraîchissements, nous lisons à voix haute la Leçon biblique en espagnol puis nous en parlons. Ces réunions apportent un soutien aux nouveaux lecteurs de Science et Santé qui appartiennent à la communauté latino-américaine », explique Mme Shank.
« Nous avions prié pendant plus d'un an afin de mieux répondre aux besoins des hispanophones qui venaient à la salle de lecture et avec lesquels nous ne parvenions pas à communiquer, déclare Mme Brown. A présent, les visiteurs de la salle de lecture ont la possibilité de lire en espagnol la Leçon biblique indiquée dans le Livret trimestriel de la Christian Science. Ils ont aussi à leur disposition une brochure en anglais et en espagnol sur Ciencia y Salud [Science et Santé en espagnol], ils ont El Heraldo [l'édition espagnole du Héraut de la Christian Science] sur papier ainsi que l'émission de radio, et peuvent participer au groupe de discussion. Les participants de ce groupe emportent ces brochures bilingues à la Casa Latina, le centre des travailleurs journaliers latino-américains, pas très loin de la salle de lecture. Il est en train de se créer un réseau formidable dans cette communauté. » (Voir encadré, p. 20)
North Yorkshire, Angleterre: Repenser le concept de la "salle de lecture dans l'église"
L'an dernier, dans une ville en bordure de la mer du Nord, un jeune homme est entré dans une salle de lecture de la Christian Science, en quête de réponses. Tout d'abord, il lui fut difficile d'exprimer ce qui le préoccupait. En fait, il voulait savoir comment réconcilier la science et le christianisme. Le personnel de la salle de lecture lui a parlé de la Christian Science et de Science et Santé. Il en a acheté un exemplaire.
Daniel Scott, le bibliothécaire de la salle de lecture, pense que c'est un exemple de la façon dont leur nouvelle salle de lecture de Scarborough, dans le North Yorkshire, en Angleterre, est au service de la ville et met Science et Santé avec la Clef des Écritures à la disposition des habitants.
« Nous savions qu'il existait un intérêt pour la spiritualité, se souvient M. Scott. Et nous voulions offrir à notre ville une salle de lecture vraiment accueillante. Il est devenu très vite évident que le bâtiment qui abritait l'église et la salle de lecture ne correspondait plus à nos aspirations grandissantes. » Beaucoup de salles de lecture s'avèrent plus utiles à leur quartier quand elles sont situées en dehors de l'église. Mais la Société de Scarborough a décidé de rester fidèle au concept de la « salle de lecture dans l'église », parce que ses membres ont vu la possibilité de faire fonctionner ce concept dans un nouveau local où ils se sont installés vers la fin de l'année 2002.
« En ce qui concerne la salle de lecture, ce que nous avons maintenant est aux antipodes de ce que nous avions avant. Nous sommes dans un magnifique bâtiment, une ancienne école élémentaire. Nous avons deux vitrines mesurant 1 m 50 de long chacune, ce qui permet de créer de beaux étalages qui retiennent l'attention des passants. Le local réservé à la salle de lecture est plus grand que celui dont nous nous servons à l'arrière pour les services religieux. C'est un immense espace ouvert. Nous avons des canapés. Nous avons trois ordinateurs avec un accès Internet à haut débit. Il y a aussi un coin réservé à l'étude avec tous les volumes reliés [archives des périodiques religieux] et des ouvrages de référence. Il y a un point de vente à l'avant de la boutique. Et également près de l'entrée, il y a un coin pour les enfants. Nous voulions rendre notre salle de lecture aussi conviviale et accueillante que possible. »
Pourtant il ne suffisait pas d'avoir un bon emplacement, poursuit M. Scott. « Il fallait que nous soyions ouverts. Nous avons allongé nos horaires en passant de huit à vingt-six heures par semaine. A notre époque, il est difficile de tenir une salle de lecture uniquement avec des bénévoles. Les gens travaillent. Alors nous pensons qu'il est bon d'embaucher un bibliothécaire salarié pour diriger la salle de lecture. Et nous sommes impatients de mettre cette décision en vigueur. »
Daniel Scott fait vite observer que même avec un bon emplacement et des horaires plus pratiques pour les visiteurs, « ce n'est que le début. Maintenant il nous faut aller de l'avant et nous servir des aménagements dont nous disposons. Il se passe beaucoup plus de choses dans notre nouveau quartier. Nous sommes plus visibles et nous avons un bien plus grand potentiel. Nous avons de la place pour faire des choses. Nous sommes connectés [à Internet]. Nous sommes bien situés, et nous avons les outils maintenant qui nous permettent de vraiment communiquer avec les gens. »
El Bolsón, Argentine: Donner la priorité à la salle de lecture
La salle de lecture est aussi une priorité pour la Société de la Christian Science d'El Bolsón, une petite ville au creux de la Cordillère des Andes, en Argentine. « Nous savions que la salle de lecture était un phare qui attirait les gens, nous dit un membre, Maria Barrionuevo de Sosa. La société s'est donc préoccupée d'installer et de garder ouverte une salle de lecture, plutôt que d'avoir un local permanent pour les services religieux. Grâce à la générosité d'une école, la société se sert de plusieurs salles de classe pour les réunions du mercredi soir, les services dominicaux et l'école du dimanche. C'est un arrangement que les membres et les visiteurs ont accueilli avec enthousiasme.
Quant à la salle de lecture, elle bénéficie d'un superbe emplacement dans une nouvelle galerie marchande. Les gens s'arrêtent régulièrement devant la vitrine ou prennent le temps d'entrer pour regarder.
« Aujourd'hui, la salle de lecture est un lieu reconnu par les habitants du quartier, affirme Amilcar, le mari de Mme Barrionuevo de Sosa. Les gens savent où elle se trouve et ce qu'elle a à offrir. »
Hambourg, Allemagne: moderne, accueillante, professionnelle
« Nous avons des gens qui entrent uniquement parce qu'ils ont vu dans la vitrine Science et Santé ou la biographie: Mary Baker Eddy: une vie consacrée à la guérison spirituelle », nous dit Christina Zedlach, membre de Troisième Église du Christ, Scientiste, Hambourg. La bibliothécaire de la salle de lecture, Ingrid Krueger, fait remarquer: « La nouvelle boutique est située dans une rue qui mène à un quartier très commerçant, et beaucoup de gens l'empruntent dans la journée. Les grandes vitrines de style moderne incitent les gens à entrer. »
« Le rez-de-chaussée est la partie librairie de la salle de lecture, explique Mme Zedlach. Ainsi, quand vous entrez, vous pouvez feuilleter ou acheter les livres ou les revues qui vous intéressent, et puis vous êtes libre de vous en aller ou de parler d'un livre avec le personnel de la salle de lecture. Si vous souhaitez lire ou étudier plus en détail, vous pouvez monter à l'étage où nous avons deux canapés et un fauteuil. Les gens ont aussi la possibilité de visiter les sites Internet de L'Église Mère grâce à notre accès Internet. Il y a aussi une petite pièce qui sert de bibliothèque. »
Le personnel veut être « professionnel », nous dit C. Zedlach. « Il faut que nous sachions expliquer de façon concise ce qui rend Mary Baker Eddy exceptionnelle et ce que Science et Santé ou une autre publication peut apporter aux clients. Les gens s'attendent à cela. »
L'agencement moderne et le professionalisme vont de pair avec l'hospitalité: « Cela nous fait très plaisir d'offrir une boisson aux visiteurs qui passent un moment dans la salle de lecture, afin qu'ils se sentent les bienvenus. »
Bombay, Inde: donner de la valeur au livre
« Le point de départ, c’est la valeur qu’on attache au livre », affirme Indu Malhotra, la bibliothécaire de la salle de lecture tenue par Première Église, Bombay. Tout ce dont une église a besoin pour faire de sa salle de lecture une présence active dans le quartier, c’est d’ « attacher vraiment de la valeur à Science et Santé ».
Mme Malhotra s’en est clairement rendu compte après avoir assisté à l'Assemblée annuelle et symposium 2002 de L'Église Mère. Elle est rentrée chez elle avec un nouveau désir: « Permettre au monde de se procurer le livre. Le mot “réveil” me revenait sans cesse à l'esprit. » Elle s’est dit que, faisant partie de la mission que Mary Baker Eddy a assignée à son Église, la salle de lecture allait naturellement jouer un rôle dans le réveil de la pensée des gens en mettant davantage à leur disposition les réponses spirituelles que contient Science et Santé.
« Quand je suis rentrée en Inde, en juin, nous avons eu l’occasion tout à fait inattendue de participer à un salon du livre international qui allait se tenir au mois d’octobre. Mais en tant qu’église filiale, nous avions réellement peu d’expérience dans ce domaine. Nous avions fait connaître Science et Santé individuellement, mais nous n’avions pas communiqué tous ensemble, au niveau de l’église. Alors nous avons tous relu ce livre avec un nouveau regard, comme si nous le lisions pour la première fois. Le concept que nous avions du livre s’en est trouvé rajeuni. C’était comme s’il était tout nouveau une fois de plus !
« Mais il existait une certaine timidité parmi nous quand il s’agissait de parler de Science et Santé aux gens. Il nous fallait la surmonter. Nous nous sommes donc réunis toutes les deux semaines jusqu’au jour de l’exposition pour prier et pour bien comprendre ce que nous allions y faire. Nous nous sommes demandé comment nous allions présenter Science et Santé, pour montrer qu’il répond à tous les besoins. Nous voulions avoir la capacité de donner aux gens des réponses qui soient tirées du livre. Alors nous nous sommes exercés entre nous, en apprenant à aborder les questions types que les gens posent sur l’aide qu’on peut recevoir en lisant Science et Santé. »
Le jour de l’ouverture du salon du livre, ils étaient prêts. Et ce fut un immense succès: les visiteurs ont acheté cent dix Science et Santé, soit après s’être arrêtés au stand de la salle de lecture, soit après avoir assisté à l’un des trois ateliers/conférences sur Science et Santé qui ont eu lieu pendant le salon.
« Cette expérience fut un tremplin. Nous avons découvert que notre participation à ce premier salon du livre, nous avait permis d’être inscrits sur la liste des éditeurs et des salons du livre, et nous avons été invités à participer à d’autres manifestations. Depuis, nous avons eu au moins une demi-douzaine d’expositions dans toute la ville. »
Nos ventes ont augmenté, nous informe Mme Malhotra, mais la salle de lecture continue d’avoir peu de visiteurs, bien qu’elle soit en plein centre de la ville. Cela lui fit comprendre encore plus La salle de lecture d’Hambourg accueille ses visiteurs dans un local coloré, de style contemporain clairement que « si nous nous contentons de rester dans l’enceinte de notre église et dans notre salle de lecture confortable, personne ne saura que nous existons. Nous avons donc appris à sortir de ces murs, à aller où les choses se passent, où les gens sont. »
Songeuse, elle ajoute: « C’est l’un de mes rêves, mais je pense que nous pourrions avoir une petite camionnette remplie de périodiques et de livres, que nous garerions près d’un immeuble de bureaux à midi, et puis nous irions dans différents quartiers de la ville pour simplement nous faire connaître. Nous pourrions avoir les mots « Salle de lecture de la Christian Science » peints sur la camionnette. Je pense qu’il faut vraiment que nous sortions de nos murs. »
Possibilités infinies
« Il n’existe pas de modèle unique pour les salles de lecture de la Christian Science, affirme Jeff Sinatra. Il n’existe pas “une seule méthode”. Chaque quartier peut avoir son propre style de salle de lecture tout en se conformant au dispositions statutaires du Manuel de l’Église. Et c’est ce qui est merveilleux avec elles. Il est si facile de les adapter. Elles permettent à une salle de lecture de répondre aux besoins d’un village africain d’une certaine façon et à ceux de Bombay d’une autre. Elles ont été écrites avec une telle ouverture d’esprit que les salles de lecture sont à même de satisfaire ceux qui cherchent Science et Santé, où qu’ils soient. »
En un sens, déclare Carol Hohle, « les salles de lecture peuvent avoir n’importe quel aspect du moment qu’elles vendent Science et Santé, les autres écrits de Mary Baker Eddy et les publications de la Société d’édition de la Christian Science qui aident les gens à étudier Science et Santé, et on a bien des exemples: la moitié d’un comptoir occupé par un étalage de Science et Santé à la Barbade ou un café/salle de lecture en Indonésie qui comprend un point de vente de Science et Santé. Nous savons en outre que Science et Santé est ou a été vendu sur un marché aux puces, dans une agence de voyages, dans un hôtel, pendant un service religieux œcuménique, dans une école de langues, dans un salon de beauté, dans un aéroport et à la fin d’un cours d’histoire. Quant à L’Église Mère, elle tient une salle de lecture “itinérante” dans une galerie marchande de Boston: un chariot au milieu du flot incessant des gens vaquant à leurs occupations quotidiennes. »
Ranimer la flamme
Les salles de lecture constituent un élément majeur, fondamental de la mission que Mary Baker Eddy a donnée à son Église. Elle souhaitait mettre Science et Santé à la disposition du grand public. Elle établit les salles de lecture sur la base d’un modèle d’entreprise solide, et même visionnaire, un modèle dont les profits dépendent de l’emplacement des salles de lecture, sur le plan individuel et collectif, qui doivent être situées là où elle seront le plus utiles au quartier. Un grand nombre d’églises recherchent des moyens inspirés, novateurs et actifs qui leur permettront de rester fidèles à la vision originale de Mary Baker Eddy. Voici ce qu’elles cherchent à faire:
• Réfléchir au but de la salle de lecture et à son utilité pour les chercheurs spirituels actuels,
• Apprécier le fait que les salles de lecture sont des lieux uniques pour la découverte, les encouragements spirituels et la guérison,
• Reconsidérer ce que veut dire être bien situé,
• Élargir le concept de la salle de lecture pour dépasser le lieu physique, pour s’ouvrir aux nombreuses façons de répondre aux besoins des habitants du quartier,
• Se demander comment faire de la salle de lecture une source de revenus pour l’église (la rentabilité est un bon signe, il montre qu’il est répondu aux besoins des gens qui recherchent Science et Santé).
Les membres raniment la flamme. Ils se demandent comment leur salle de lecture peut rayonner avec encore plus d’éclat, soutenir davantage une constellation unique d’antennes locales chargées d’apporter au monde la lumière transformatrice de l’ouvrage de Mary Baker Eddy, ouvrage à nul autre pareil.
Une salle de lecture à Harlem
Mary Baker Eddy était très attachée à Boston, sa ville d'adoption. Elle aimait aussi beaucoup New York et les autres grandes villes du monde. Les salles de lecture étaient des signes extérieurs de l'amour que les scientistes chrétiens portaient aux hommes, femmes et enfants qui empruntent les trottoirs de ces villes, qui habitent dans leurs immeubles ainsi qu'aux habitants des petites villes. Dans une lettre adressée à Carrie Snider en décembre 1904, Mary Baker Eddy décrivit le but fondamental d'une salle de lecture et révéla le sentiment d'urgence qu'elle éprouvait concernant leur mission de guérison:
« J'étais navrée d'apprendre que vous envisagez d'abandonner votre salle de lecture à Harlem; ce quartier ne doit pas être laissé sans une salle de lecture pas plus qu'il ne doit être laissé sans une église du Christ, Scientiste. C'est un emplacement important permettant de donner nos publications aux gens, et si vous renoncez à votre salle de lecture, l'Association centrale des salles de lecture doit immédiatement y installer une filiale. » L06090, Mary Baker Eddy à Carrie Harvey Snider, 15 décembre 1904, Collection Mary Baker Eddy, La Bibliothèque Mary Baker Eddy pour le progrès du genre humain.
Les bibliothécaires des salles de lecture
L'Article XXl, section 2 du Manuel de l'Église fut adopté en 1899. L'année suivante, L'Église Mère ouvrait sa salle de lecture après que Mary Baker Eddy en eut fait la demande expresse à son Conseil des directeurs. Et elle décrivit le profile du bibliothécaire de manière très concise:
« Bibliothécaire. Sect. 2. Les personnes responsables des salles de lecture de L'Église Mère seront élues par le Conseil des Directeurs de la Science Chrétienne, sous réserve de l'approbation de Mary Baker Eddy. Il ou elle ne devra avoir aucune mauvaise habitude, devra posséder de l'expérience dans le Champ, jouir d'une bonne instruction et être un scientiste chrétien consacré. » (Manuel, p. 63)
Pour trouver une salle de lecture de la Christian Science près de chez vous, consulter le répertoire à la fin du Héraut.
Spirituality.com et les salles de lecture
Aujourd'hui, les salles de lecture du monde entier découvrent de nouveaux moyens de se servir des ressources du site Internet sponsorisé par L'Église Mère, spirituality.com ainsi que de csmonitor.com [en anglais]. L'affichage en vitrine des événements à venir sur le Web et l'installation d'ordinateurs permettant d'accéder en ligne à Science et Santé [en anglais] sur spirituality.com sont des moyens qu'utilisent les salles de lecture pour faire d'Internet un complément à leur espace physique.
Voici un exemple de la façon dont la combinaison « informatique/murs de pierre » est en train de changer le paysage des salles de lecture de la Christian Science.
Un homme est entré dans la salle de lecture du centre de Jackson, en Floride, pour se renseigner sur le panneau indiquant spirituality.com qu'il avait vu dans la vitrine. Tout en indiquant l'ordinateur au visiteur, le bibliothécaire, Al Poindexter, lui a expliqué que le site avait pour base Science et Santé et il lui a montré comment lire le livre en ligne. « J'ai tapé un mot pour lui montrer comment faire une recherche. Son regard s'est éclaire et il s'est mis à taper lui-même le mot "dépression". Il a beaucoup aimé le passage de Science et Santé qui est apparu sur l'écran. Nous le lui avons imprimé avant qu'il parte. Il est venu à la réunion du mercredi soir suivant où il a dit qu'il se sentait mieux depuis sa visite à la salle de lecture et à l'église. Il est revenu à la salle de lecture quelques jours plus tard et il est resté un long moment à lire la Bible et Science et Santé. »
But de la vente: la transformation
« Notre travail consiste à offrir une transformation », déclare Jeff Sinatra, bibliothécaire de la salle de lecture de la Christian Science tenue par L'Église Mère et directeur des activités des salles de lecture de la Christian Science. « Si vous feuilletez certains livres actuels sur la vente au détail, vous lirez que les magasins ne se contentent pas de vendre. Ils offrent une expérience. C'est ce que les salles de lecture font depuis toujours. Vous ressentez la bonté et l'hospitalité du personnel de la salle de lecture et vous êtes transformé. Vous trouvez Science et Santé et il vous guérit. La transformation a toujours été au centre du concept qu'avait Mary Baker Eddy des salles de lecture de la Christian Science. »
Un mot de remerciement...
Boston – Veuillez accepter cette note comme une marque de ma gratitude pour les services que vous rendez par l'intermédiaire de votre salle de lecture. Je suis arrivée à Boston il y a sept mois pour occuper un poste d'avocateconseil pour le compte d'une start-up locale. Malheureusement, il y a deux mois, la société a cessé de me payer et a fini par faire faillite. Ce fut une période extrêmement difficile d'un point de vue spirituel. Laissée en plan dans une ville que je ne connaissais pas bien, sans aucun contact ni aide financière, enceinte de mon premier enfant, j'avais le moral très bas.
Toutefois, votre salle de lecture m'a vraiment permis de garder une attitude positive et a facilité ma recherche d'emploi. L'accès Internet m'a donné la possiblité de rester « connectée ». En outre, l'imprimante et le fax m'ont été utiles dans mes recherches. Cependant, ce qui a été tout aussi important, c'est l'amabilité et le sourire du personnel. Tout le monde s'est montré exceptionnellement amical, positif, rassurant. En plus de l'abondance de publications sur la spiritualité, la salle de lecture est devenue mon deuxième foyer. Pour moi, elle est un « abri contre la tempête ».
Je voulais juste vous remercier de ces services incroyables que vous fournissez. La salle de lecture est accessible et ouverte à tous, sans qu'il soit tenu compte de la race, de la religion ou des croyances spirituelles. D'ailleurs je suis juive, mais je ne me suis jamais sentie mal à l'aise ou intimidée par ce qui m'entourait. Merci encore de m'avoir permis de retrouver la tranquillité d'esprit et de m'avoir donné la possibilité de prendre un nouveau départ.
Les salles de lecture bien visibles dans la ville
La salle de lecture en commun du centre de Seattle découvre des moyens novateurs de créer des liens avec la ville.
La salle de lecture en commun du centre de Seattle permet aux habitants de la communauté hispanophone de la ville de découvrir Science et Santé (voir « Seattle: le réseau hispanique », p. 19). La publicité est un point important. Qutre une brochure bilingue destinée aux hispanophones, la salle de lecture annonce les diverses manifestations qu'elle organise et fait de la publicité pour Science et Santé dans un journal local (ainsi que sur des affiches aux couleurs vives à l'arrière des bus) et sur une station de radio de jazz.
Étant donné que la salle de lecture est située en plein centre du quartier des affaires de Seattle, elle a récemment organisé une série de trois ateliers ayant pour thème les affaires, notamment l'ethique, les finances et la joie sur le lieu de travail. L'entrée de ces ateliers de deux heures, dirigés par un membre du Conseil des conférences de la Christian Science, était de 20 $ et ce tarif comprenait un Science et Santé et un déjeuner. « Les ateliers sont interactifs. Les gens cherchent ensemble des passages de Science et Santé », explique Mary Shank, qui fut la bibliothécaire pendant trois ans, jusqu'en janvier dernier.
Les personnes qui dirigeaient les ateliers ont participé à l'émission d'une station locale, Contact Talk Radio. « C'est une émission où les auditeurs appellent et reçoivent un Science et Santé. Nous sommes constamment en relation avec Contact Talk Radio pour promouvoir le livre. Cela fait partie des choses exceptionnelles que nous avons pu accomplir pour créer des liens entre la ville, notre salle de lecture et Science et Santé. »
Un lieu de guérison...
Mary Baker Eddy s'attendait à ce que toute personne qui lirait Science et Santé y trouve secours et guérison. Des visiteurs de salles de lecture en attestent.
Brisbane, Australie – Mon professeur de yoga m'a donné un Science et Santé et, avant même d'avoir terminé le premier chapitre, j'ai su que c'était ce dont j'avais besoin depuis très longtemps. Je souffrais d'une dépression chronique depuis des années, et j'aspirais désespérément au réconfort spirituel, mais je ne savais pas où le trouver. Ce que Science et Santé me fait comprendre du lien indestructible qui m'unit à l'Amour divin me donne un assurance, une paix, une certitude et une joie que je n'aurais pas crues possibles. Quand j'ai eu fini de le lire, j'ai su qu'il fallait que j'en apprenne davantage sur la Christian Science. J'avais entendu parler des salles de lecture de la Christian Science, et j'en ai vite trouvé une dans ma ville et bientôt je m'y rendais régulièrement pour lire, étudier et parler avec le personnel de ce que j'apprenais. Grâce à la salle de lecture, j'ai non seulement trouvé une mine de livres, de magazines, et d'autres outils qui me permettent d'étudier la Christian Science, mais aussi un lien avec toute une famille universelle de chercheurs spirituels qui, comme moi, ont été transformés par tout ce qu'ils apprennent en lisant Science et Santé. Je suis constamment comblée de bienfaits !
Courtenay Rule
Une salle de lecture "portable" ouvre de nouveaux accès
La Société de la Christian Science de Wynnum, en Australie, cherche des moyens de « toucher les gens ».
« Nous nous sommes dit qu'il nous fallait faire quelque chose pour toucher les gens, parce que ce n'est pas bon de faire des choses juste pour cinq membres », déclare Pam Gasteen, bibliothécaire de la salle de lecture de Wynnum, une banlieue de Brisbane. « Alors nous avons commencé à apporter Science et Santé aux gens. »
Il y a trois ans, la Société de Wynnum a obtenu l'autorisation d'une galerie marchande d'avoir une salle de lecture « portable ». Un vendredi par mois ou par trimestre, sans frais, les membres installent des Science et Santé au milieu de la galerie.
« En juin ou en juillet dernier, nous avons décidé que nous ne faisions rien de bon où nous étions, à l'arrière d'une petite église ancienne. Et nous voulions obéir à Mary Baker Eddy qui nous demande d'avoir une salle de lecture « bien située ». Nous avons donc mis en vente notre église, et les bénéfices de la vente nous ont permis d'acheter un bâtiment dans le principal quartier commercial de Wynnum. Nous sommes vraiment bien placés. Pas d'étage. Nous sommes ravis ! Deux magasins se partagent le bâtiment. Nous en occupons un. Il est suffisamment long pour nous permettre d'y loger une salle de lecture de bonne taille et une église qui peut accueillir 21 personnes avec une pièce pour l'école du dimanche. Nous louons l'autre boutique. Le montant du loyer nous permet d'organiser des ateliers/conférences.
« Notre premier atelier/conférence que nous avons donné le mois dernier a très bien marché, nous dit Mme Gasteen. Nous l'avons annoncé dans le journal local et le conférencier est passé à la radio. Nous avons eu 29 personnes, dont 19 nouveaux lecteurs de Science et Santé. Nous avons fait payer 20 $ l'entrée et ce tarif comprenait un Science et Santé.
« Nous avons vendu pour 126 $ de produits en plus des 29 Science et Santé. Quand je pense à ces nombreuses années où nous étions coincés à l'arrière de l'église et où nous ne vendions rien, si ce n'est quelques articles à des membres. Quelle différence ! »
Une lieu de guérison...
São Paulo, Brésil – Après avoir entendu l’émission de radio d’O Arauto da Christian Science [édition portugaise du Héraut] il y a environ un an, je me suis procuré un numéro gratuit d’O Arauto en appelant un numéro local mentionné pendant l’émission. J’ai décidé de me rendre dans une salle de lecture de la Christian Science. Là on m’a présenté Science et Santé avec la Clef des Écritures. Aujourd'hui, alors que je lis Science et Santé pour la deuxième fois, je peux dire que ma vie a complètement changé. Avant de lire le livre, je commençais à être paralysée du côté droit, et je perdais l’usage de mon œil droit. J’avais beaucoup grossi à la suite d’une profonde dépression. Aujourd’hui, je suis libre de mes mouvements et j’ai retrouvé une vue parfaite. Je ne suis plus déprimée, et j’ai déjà perdu dix kilos. Je suis très heureuse d’explorer le message de Science et Santé.
Une petite salle de lecture est-elle capable de faire bouger les choses ?
La Société de Rolla, aux États-Unis, apporte la salle de lecture aux habitants de la ville.
« Nous ouvrons notre pensée et nous nous tournons vers la ville », nous dit la bibliothécaire Emily Preston, l’une des cinq membres actifs de la Société de la Christian Science de Rolla, dans le Missouri. « Le problème, c’est que la salle de lecture est dans l’église et qu’elle n’a qu’une petite porte sur le côté. » Peu de visiteurs en franchissent le seuil.
Alors plutôt que d’attendre que les gens entrent dans la salle de lecture, la société emporte sa salle de lecture dans la ville. Ses membres ont participé à un salon sur la maison qui durait un week-end et qui a reçu 4000 visiteurs environ. « Nous nous sommes demandé ce que les gens venaient chercher, explique Mme Preston. Ils viennent chercher des idées pour leur foyer. A ce salon, il y a des décorateurs d’intérieur spécialisés dans les salles de bains, des spécialistes des revêtements en vinyl. Alors nous avons fait une affiche qui disait: “Décorez votre intérieur de beauté, d’harmonie, de paix.” Sous une photo de Science et Santé, on pouvait lire: “Tout le monde devrait avoir ce livre.” »
Le résultat ? « Nous avons vendu 27 Science et Santé ! », s’exclame Mme Preston.
Il est certain que la société a profité du fruit de la vente, permettant ainsi à la salle de lecture de contribuer à la stabilité fiscale de l’église. La société s’est sentie également plus utile et a retrouvé son enthousiasme. Les membres ont pu constater qu’il y a des gens en quête de spiritualité dans leur ville et qui comptent sur leur salle de lecture pour leur apporter Science et Santé.