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Ce qu’on pense de Dieu importe-t-il?

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 2004


Dieu est-Il bon ou pas? Un raisonnement logique pencherait en faveur de la bonté de Dieu, mais l’opinion publique est lente à l’admettre. Un humoriste parla un jour de la tendance de diverses théologies, au cours des siècles, à affubler Dieu des pires défauts humains. Il disait quelque chose comme « Dieu créa l'homme à Son image, et l’homme, en gentleman, le Lui a bien rendu ».

Si Dieu l’Esprit, est totalement bon, on peut considérer que tout ce qui n’est pas bon n’a rien à voir avec Dieu.

On a très souvent entendu évoquer un Dieu qui serait un homme irascible, tout là-haut dans les cieux, un juge sévère qui distribue des punitions, un destructeur de la vie ou bien encore ce comptable céleste des dessins animés, qui planifie le destin éternel des humains en se basant sur leur comportement, bon ou mauvais. Ces opinions et ces caricatures seraient tout au plus négligeables, si ce n’était que la croyance des gens concernant Dieu exerce une profonde influence sur l’opinion qu’ils ont d’eux-mêmes et des autres, et par conséquent sur la qualité de leur existence.

A la fin des années 1800, Mary Baker Eddy proposa un nouveau concept du Divin, un concept radical. Elle écrivit, fit des déclarations et donna des cours sur la nature de Dieu, notamment dans un sermon qu’elle intitula L’idée que les hommes se font de Dieu où elle dit: « Le terme hébreu qui ajoute une autre lettre au mot God [Dieu] et en fait good [le bien] unit la Science et le christianisme; c’est ainsi que nous apprenons que Dieu, le bien, est universal, et qu’il est le Principe divin, Vie, Vérité, Amour; et nous apprenons à connaître ce Principe par la bonté, et par l’Entendement au lieu de la matière, par l'Ame au lieu des sens, et par la révélation soutenant la raison. » (p. 2)

En identifiant Dieu au bien même, l’approche de Mary Baker Eddy libère le concept de la Divinité de l’emprise des théologies dépassées et des théories populaires, pour le mettre, ou le remettre, à la place que lui donnent les Écritures lorsqu’elles s’adressent ainsi au Créateur: « Tes yeux sont trop purs pour voir le mal, et tu ne peux pas regarder l’iniquité. » (Hab. 1:13) Cette vision plus spirituelle de Dieu, un Dieu qui est incapable de voir le mal et qui ne peut donc ni être mauvais ni créer le mal, ressort clairement dans le raisonnement de Mary Baker Eddy: « ... Dieu, le bien, n’a jamais rendu l’homme capable de pécher. C’est l’opposé du bien — c’est-à-dire le mal — qui semble rendre les hommes capables de faire le mal. Il s’ensuit que le mal n’est qu’une illusion et il n’a aucune base réelle. [...] Dieu n’en est pas l’auteur. » (Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 480) C’était un grand bond en avant dans le domaine du raisonnement spirituel. Mais c’est un bond qu’il ne nous est pas impossible d’imiter.

En passant d’un « Dieu humain » qui inspire la peur ou le mépris, comme mentionné plus haut, au Dieu bon présenté dans Science et Santé, les gens ont non seulement une nouvelle « opinion » sur Dieu, mais ils acquièrent aussi de nouvelles façons de penser et de prier. Pour tout. Par exemple, un Dieu qui n’est ni humain ni fabriqué par les hommes, mais qui est un Principe ou Esprit infini, sans commencement ni fin, ne connaît pas de frontières géographiques et n’est pas même limité par la chronologie. Et si cet Esprit est totalement et infailliblement bon, on peut considérer que tout ce qui n'est pas bon n’a rien à voir avec Dieu ni, par voie de conséquence, avec aucun d’entre nous, Ses enfants.

Nous identifier comme enfants de Dieu signifie voir en nous le prolongement même de Sa bonté. Cette sorte de raisonnement et d’identification spirituelle est une forme de prière à laquelle ont recours ceux qui étudient la Christian Science afin de trouver une solution spirituelle à toute difficulté. Cette façon de prier est un élément important d’un système de guérison qui améliore l’existence, augmente la spiritualité et la moralité, guérit les maladies et les blessures. Et il est destiné à chacun d’entre nous.

En identifiant ainsi Dieu avec la bonté, on en retire des bienfaits dont on prend conscience instantanément et en abondance. En outre, on peut bénir les autres grâce à cette prière. Il n’existe tout simplement pas de limites aux bons résultats qui découlent du fait de savoir que Dieu n’est rien d’autre que le bien.

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