Je me sentais mal. J'étais malade, mentalement « à plat ». Apathique. Sans aucune énergie. Je n'avais pas envie de bouger. J'ai finalement réussi à m'habiller et à me rendre à mon bureau. Mon travail consiste à aider les autres car je suis praticien de la Christian Science. Ce jour-là, pourtant, je ne voulais aider personne – même pas moimême. Je fixais la fenêtre d'un regard vide, j'étais toujours mal en point. Mais le brouillard mental ne m'empêchait pas de savoir que cet état n'était ni juste ni naturel. C'est pourquoi je me suis tourné vers Dieu. J'ai essayé de réfléchir à certaines des idées de Science et Santé avec la Clef des Écritures, un livre de Mary Baker Eddy qui m'a toujours aidé. L'auteur y présente un concept particulièrement important qu'elle appelle « magnétisme animal ». C'est en réalité un terme pour désigner le mal, et le livre explique très bien comment y faire face.
La lecture de Science et Santé me montre clairement que tout ce qui concerne mon état de santé et mes fonctions corporelles dépend de ma façon de penser. Par exemple, si l'on me voyait en train de pleurer, on saurait que mes larmes sont provoquées par des pensées tristes. L'idée ne viendrait à personne de soigner mes yeux pour arrêter cet écoulement. On me réconforterait, et un changement d'état d'esprit mettrait fin à mes larmes.
Science et Santé explique qu'à la base de chaque fonction du corps se trouve une cause mentale: « Plus d'un cas désespéré de maladie a pour origine une simple autopsie – non l'infection ni le contact d'un virus matériel, mais la crainte de la maladie et l'image présentée à l'entendement; c'est un état mental qui se dessine ensuite sur le corps. » (p. 196)
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