J'ai toujours été une fervente étudiante de la Bible. Ayant été élevée dans la religion protestante, je cherchais à vivre les enseignements du Christ et à les suivre tels que je les comprenais.
Lors d'une période difficile et de grand chagrin, une amie d'école, retrouvée après bien des années, me remit quelques Héraut à lire, après m'avoir relaté des guérisons qu'elle avait obtenues grâce à l'étude de la Christian Science.
Je n'avais jamais entendu parler de ce mouvement religieux, mais j'avais prié ardemment, demandant à Dieu de me guider. Et voilà que j'apprenais que Dieu guérissait, et surtout que Dieu était Amour, uniquement et inconditionnellement ! J'en étais transportée de joie et de gratitude.
Nous nous sommes tout de suite procuré, mon mari et moi, le livre d'étude de la Christian Science, Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, et avons commencé à en faire l'étude journalière, avec la Bible. Dès lors, notre vie a complètement changé ! Il n'y avait pas un jour sans qu'un changement se produise, une guérison, un progrès dans nos pensées.
La compréhension du fait que notre vie était dirigée par l'Entendement divin a complètement libéré mon mari des inquiétudes qu'il avait concernant sa carrière. Il a alors reconnu avec beaucoup d'humilité ses capacités héritées de l'intelligence divine et il a fini par occuper un poste de direction. Des maladies chroniques ont disparu et les maladies infantiles de nos enfants se sont dissipées en quelques jours, grâce à l'aide d'une praticienne de la Christian Science qui me guidait dans les débuts de mon étude.
On ne peut pas dire cependant que les défis nous ont été épargnés, mais grâce à notre étude sincère, ils ont toujours trouvé leur solution. De nombreuses maladies, de nombreux problèmes ont été rapidement surmontés: grippes, fractures, symptômes d'herpès, problèmes relationnels, financiers, protection dans des situations menaçantes, pour n'en citer que quelques-uns.
Il y a environ quatre ans, alors qu'un problème très douloureux s'était déclaré dans mes hanches, je me suis attachée à mon union avec l'« Entendement », que Mary Baker Eddy définit comme « Le seul Je ou Nous, l'unique Esprit, l'unique Ame, l'unique Principe divin, la seule substance, la seule Vie, la seule Vérité, le seul Amour; l'unique Dieu; non ce qui est dans l'homme, mais le Principe divin, ou Dieu, dont l'homme est la pleine et parfaite expression » (Science et Santé, p. 591). J'ai refusé de croire que la matière est sensible et que mon être puisse être dominé par elle, et j'ai revendiqué ma pleine liberté. Une complète guérison s'en est suivie en quelques jours.
Mais j'aimerais parler aussi d'une expérience plus récente. Il y a bientôt trois ans, je me suis réveillée au milieu de la nuit. Désirant me lever de mon lit, je me suis soudain retrouvée par terre. Étonnée, je me suis relevée, j'ai fait quelques pas et je suis retombée. J'ai senti que tout le côté gauche de mon corps ne répondait plus. J'ai aussitôt affirmé que ma relation à mon Créateur, la Vie, était indestructible et j'ai revendiqué ma totale liberté face aux prétentions erronées des sens matériels. L'engourdissement semblait se propager dans ma joue et ma bouche. J'ai saisi le livre d'étude de la Christian Science qui se trouvait à ma portée. Je l'ai ouvert au hasard et j'ai lu à haute voix pendant environ deux heures. L'impression d'engourdissement dans la tête a cessé.
J'ai alors pensé à demander de l'aide par la prière à une praticienne de la Christian Science. A l'aide d'un fauteuil de bureau à roulettes, j'ai pu me déplacer dans une autre pièce et trouver son numéro de téléphone. Cette dame me répondit avec beaucoup d'amour qu'elle allait immédiatement prier pour moi et elle me demanda de la rappeler un peu plus tard.
J'ai continué à prier, en insistant sur le fait que je reflète la vitalité de la Vie. Je n'avais aucune crainte, mais au contraire j'éprouvais une très grande joie, certaine de ma perfection présente. Tant de fois, Dieu m'avait assurée de Sa protection infaillible ! Il avait toujours répondu à mes prières et je me sentais en parfaite sécurité, dans I'« Arche », définie ainsi par Mary Baker Eddy: « Sécurité; l'idée de la Vérité prouvée aussi immortelle que son Principe. » (Science et Santé, p. 581)
Comme il était nécessaire que l'on prenne soin de moi sur le plan pratique, j'ai aussi téléphoné à la maison d'accueil pour scientistes chrétiens de ma région pour demander à y être admise. Puis, au matin, j'ai appelé ma fille pour qu'elle m'y emmène. Une amie, qui avait eu l'inspiration de me téléphoner à ce moment-là, est venue aussi aider à me transporter. Entre-temps, j'avais pu retéléphoner à la praticienne, qui m'assura de son aide pleine d'amour. Tout se déroulait avec tant d'harmonie ! Mon cœur était rempli de gratitude et de joie.
A mon arrivée, j'ai été très bien accueillie par le personnel de la maison, et j'ai affirmé joyeusement que je venais pour une guérison.
Au bout de quelques jours, tous mes membres ont retrouvé liberté, force et vitalité.
Au cours de la première nuit, un passage de Job est venu à ma pensée. Il dit en substance: « Il y a un chemin que les oiseaux de proie ne connaissent pas et que l'œil du vautour n'a point aperçu. » (28:7) J'ai voulu saisir ma Bible pour revoir ce passage. Elle s'est alors ouverte à l'endroit de l'Évangile selon Luc où Jésus prédit des temps difficiles à ses disciples. Ceux-ci lui demandent où cela aura lieu. Il répond: « Où sera le corps, là s'assembleront les aigles » (17:37, certaines traductions disent: vautours).
Pour moi, ces passages signifiaient que si je consentais à me considérer comme une personne avec un corps matériel, je serais victime des « vautours », c'est-à-dire de toutes les lois de la médecine et d'une théologie selon laquelle Dieu connaîttrait le mal et le permettrait. Je m'attachai alors plus vigoureusement encore à la seule Vérité concernant mon être: j'étais, j'avais toujours été et serais à jamais « l'idée composée de Dieu, incluant toutes les idées justes, l'identité consciente de l'être telle qu'elle est révélée dans la Science, où l'homme est le reflet de Dieu, l'Entendement, et par conséquent est éternel. » (Science et Santé, p. 475) Je raisonnai ainsi: le reflet ne fait rien de luimême, il ne peut que refléter la Vie, le mouvement et l'être. L'Entendement divin est la seule source de mes pensées.
Au cours de cette période, j'ai aussi beaucoup aimé le passage de Science et Santé (p. 445): « La Science Chrétienne impose silence à la volonté humaine, calme la crainte par la Vérité et l'Amour, et illustre l'action sans effort de l'énergie divine dans la guérison des malades. »
Soutenue, portée par l'inspiration divine, par les prières de la praticienne et par l'atmosphère de guérison, pleine d'amour, entretenue par les gardes-malades, j'étais assurée d'être guérie, et c'est ce qui s'est passé. Au bout de quelques jours, tous mes membres ont retrouvé leur liberté, leur force et leur vitalité. Je dois dire aussi que pendant toute cette expérience, je n'ai jamais ressenti de douleurs physiques.
Je suis encore restée à la maison d'accueil pendant deux semaines, pour approfondir l'étude de cette merveilleuse Science. En sortant de cette maison, je marchais librement et je n'ai plus jamais souffert de ce problème, ni d'aucune séquelle.
J'aimerais exprimer ma profonde reconnaissance à Mary Baker Eddy, qui nous guide par ses écrits à décrypter le sens parfois caché de la Bible, base de la Vérité, montrant en particulier comment passer des sens à l'Ame.
Genève, Suisse
