Un scientifique français, Jean-Henri Fabre, procéda à une expérimentation inhabituelle sur des chenilles qu’on appelle chenilles processionnaires du pin. Cette expérience m’a beaucoup appris.
Une chenille processionnaire suit aveuglément la chenille qui la précède. C’est pour cela qu’on les appelle « processionnaires », parce qu’elles forment une procession.
Fabre posa avec précaution un groupe de ces chenilles grisâtres au corps velu sur le bord d’un pot de fleurs de façon à ce que la première chenille touche la dernière et qu’elles forment un cercle. Dans le pot de fleurs, il plaça des branches de pin, dont se nourrissent les chenilles processionnaires.
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