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REGARD SUR L'ACTUALITÉ

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 2003


Une semaine consacrée à la gentillesse à Singapour

« Ce fut une année difficile pour Singapour, d'abord la lutte contre la menace du terrorisme, puis l'impact de la guerre en lrak et maintenant l'épidémie de pneumopathie. “C'est dans ces moments pénibles que les actes de gentillesse jouent un rôle essentiel en créant un lien entre les gens”, a déclaré le ministre des Affaires étrangères, le professeur S. Jayakumar, au moment d'inaugurer la semaine de la gentillesse au South East CDC [Centre pour le contrôle des maladies]. La Semaine de la gentillesse de Singapour a pour objectif de favoriser la bonté et la courtoisie dans la société. [...]

« “Pendant cette période de stress, quelquefois même de vive tension et d'inquiétude, c'est le moment de montrer de la considération et de la compassion envers les autres, qu'ils soient professionnels de la santé, chauffeurs de taxi, commerçants ou même vos amis”, a-t-il déclaré. Le mouvement de la gentillesse demande donc à tous les habitants de Singapour d'exprimer cette considération et cette aménité dont font preuve les soignants et les aidessoignants qui s'occupent des grands malades. “En touchant le grand public et ceux qui habitent dans les lieux les plus reculés de Singapour par l'intermédiaire des CDC, nous allons faire de cette entreprise un mouvement populaire. Et c'est là notre but: la gentillesse devrait être pratiquée par tous”, a affirmé Noel Hon, président du mouvement pour la gentillesse à Singapour. [Pendant la semaine de la gentillesse], diverses activités seront organisées dans les écoles et sur les lieux de travail. »

“Acts of kindness more important in times of crisis”
[Les actes de gentillesse beaucoup plus importants en temps de crise]
Channel NewsAsia

Une étude canadienne montre que la formation des psychiatres devrait comprendre obligatoirement des cours de spiritualité

« Les psychiatres devraient recevoir une formation dans le domaine de la religion et de la spiritualité afin d'être mieux équipés pour traiter les patients qui trouvent réconfort et guérison grâce à la religion, affirme une étude publiée dans le Canadian Journal of Psychiatry. Alors que la majorité des malades mentaux éprouvent le besoin de prier, les psychiatres se sont traditionnellement détachés de la religion, ont constaté deux chercheurs de l'Université de Colombie britannique. [...]

« Contrairement aux États-Unis, le programme des deuxième et troisième années d'internat en psychiatrie ne comprend pratiquement aucun enseignement religieux au Canada, révèle cette étude qui a passé en revue seize hôpitaux canadiens où sont formés les psychiatres. [...]

« Le Canadian Journal avait déjà publié une étude qui montrait que les services religieux contribuaient à amoindrir la gravité des problèmes mentaux, mais les résultats des dernières recherches indiquent que la communauté psychiatrique est divisée quant à la nécessité pour les docteurs d'être à l'écoute des croyances religieuses de leurs patients. Au Canada, la formation obligatoire se limite actuellement à quatre programmes comprenant une à quatre heures de cours. Aux États-Unis, en revanche, l'Association Américaine des Psychiatres a modifié ses directives concernant les traitements et admis qu'une formation en théologie devrait être incluse dans les programmes d'internat, ce qui fait que les hôpitaux ont créé des cours obligatoires. »

» Psychiatrists need training in religion, study finds » [Une étude révèle que les psychiatres ont besoin d'une formation en théologie]
The Ottawa Citizen
Utilisé avec l'autorisation de
Canwest News

G... comme guérison

« Il existe une parole d'ouverture et de déliverance qui nous décale par repport à l'enfermement de la maladie: une parole de grâce.

« Une dérive de la théologie occidentale est d'avoir une conception trop juridique du salut. Bibliquement, le salut est thérapeutique, il ne relève pas d'un tribunal mais d'une clinique. Dans la Bible, la foi associe le salut à la guérison. On peut dire indifféremment: “Ta foi t'a sauvé” ou: “Ta foi t'a guéri”, les deux termes sont synonymes.

« Le verbe “sauver” en hébreu (yacha) signifie “être au large, à l'aise”. Dans un sens plus général, il veut dire “sauver d'un danger, d'une maladie: guérir”. A l'inverse, le mot qui signifie la maladie (mahala) vient d'une racine qui veut dire “faire la ronde, tracer un cercle”. Sortir de la maladie, c'est sortir du cercle, de l'enfermement. Le malade est un être bloqué, obstrué, “bouché”. Le contraire de la guérison, ce n'est pas la maladie physique, mais l'angoisse, la peur, l'enfermement. Pour guérir, il faut dénouer ce qui est lié, délivrer ce qui est enfermé.

« Cette recherche étymologique rend compte de ce que racontent les Évangiles. Toutes les guérisons que nous lisons ne sont jamais simplement physiques, elles s'accompagnent toujours d'un pardon, d'une délivrance, d'une restitution de l'ensemble de la personne. Jésus n'est pas un simple faiseur de miracles ni un “supermédicament”, il est le sauveur, celui qui met au large, qui montre la voie, qui redonne une dignité à celui qui n'en avait plus.[...] »


“Dénouer ce qui est lié”
Réforme, n° 3003

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