En 1980, j’avais signé un contrat avec une maison spécialisée en agro-alimentaire pour la fourniture de carottes. J’avais semé les graines dans un terrain sablonneux qui n’avait pas la possibilité d’être irrigué. Le semis a été fait vers la mi-avril, la germination et la levée des graines ont été bonnes.
Pendant environ trois mois, la culture s’est développée selon mes attentes, l’aspect du feuillage était normal.
Au début du mois d’août, un vent chaud a soufflé pendant une dizainc de jours et, lors d’une visite de culture avec le technicien de la maison agroalimentaire, nous avons été surpris par l’aspect de ce champ.
A l’exception de quelques petites feuilles, tout le feuillage était brun, sans vie et jonchait le sol. C’était vraiment la catastrophe. Les carottes n’avaient pas atteint le développement qu’elles auraient dû avoir à cette époque de culture: elles étaient déformées, très courtes et ne pesaient que 20 à 30 grammes pièce.
Alarmé par cet état des choses, le technicien convoqua un docteur en agronomie et son assitant pour savoir comment y remédier. Ces personnes trouvèrent le cas très intéressant et déclarèrent que cette maladie, peu fréquente, était provoquée par un nématode (c’est un parasite persistant du sol). Ils prirent même des photos du champ et des carottes, et déclarèrent qu’il n’y avait rien à faire pour sauver cette culture. Selon eux, elle était perdue, et ce terrain avait un tel taux d’infection qu’à l’avenir on ne pourrait plus y cultiver que des céréles, des cultures fourragères et des oignons.
En entendant le diagnostic du docteur en agriculture, je fus très étonné et déçu. C’est à ce moment que je me suis dit que je n’étais pas obligé d’accepter cette situation ni ce raisonnement.
Ce diagnostic était le résultat de l’observation de causes et d’effets matériels et d’une éducation scientifique basée uniquement sur ce que nous rapportent les cinq sens. A partir de ces observations, les hommes élaborent des lois physiques qui sont censées les gouverner.
Mais je me suis souvenu que dans son livre Science et Santé, Mary Baker Eddy explique que « la métaphysique est au-dessus de la physique » (p. 269). C'est l’idée qu’on se fait d’une situation qui va en déterminer l’évolution. Nos pensées gouvernent ce qui nous arrive. Pour moi, la croissance de ces carottes (comme toute croissance d’ailleurs) dépendait de Dieu uniquement, et c’est Lui qui en prenait soin dans les moindres détails. J’avais cent pour cent confiance dans la continuité de la continuité de la Vie de la croissance, bref, en Dieu qui a tout créé. Après avoir eu ces idées, je n’ai plus été conscient de ce problème de carottes et je l’ai complètement oublié. Environ deux semaines plus tard, la pensée m’est venue d’aller voir ce champ. Quelle grande joie j’ai ressentie en voyant que le feuillage était redevenu normal, bien dressé, bien développé et d’un vert tendre. Au milieu de septembre, nous avons récolté les carottes. Le rendement était au-dessus de la moyenne. Il n’y a pas eu de réclamation sur la qualité, la forme et le goût des carottes. Leur poids variait de 200 à 400 grammes pièce.
J’ai été étonné de la facilité avec laquelle j’avais fait confiance au déroulement du bien. A aucun moment, la peur d’une perte financière ne m’est venue à l’idée et ce, malgré le fait que ces carottes représentaient nos premiers revenus de l’automne quand j'y repense, je suis toujours émerveillé par la rapidité avec laquelle la situation a changé et par la croissance tout à fait normale des carottes. Depuis 1980, j’ai cultivé plusieurs fois des carottes sur ce terrain. Les rendements ont toujours été bons et le produit de qualité, sans déformations.
Je suis reconnaissant de ce que m’apprend la Christian Science, reconnaissant des guérisons et de la protection dont j’ai bénéficié lors d’accidents de travail et également de la circulation routière.
Ballens, Suisse
Malachie 3:11 Pour vous je menacerai celui qui dévore, et il ne vous détruira pas les fruits de la terre, et la vigne ne sera pas stérile dans vos campagnes, dit l’Éternel des armées.
