A l’heure où les politiques, les économistes, les écologistes et tous les grands penseurs modernes définissent les défis à relever dans le cadre d’une vision globale du monde, on peut se demander si, du fait de cette interdépendance des pays et des continents, la prière n’est pas appelée à jouer un plus grand rôle dans le monde.
N’aurait-on pas trop tendance à limiter le pouvoir de la prière à la résolution de problèmes personnels, comme si ces problèmes n’avaient aucun rapport avec ce qui se passe dans le reste du monde ?
Face au concept de la mondialisation, on peut même se demander si la notion de « problèmes personnels » a encore un sens aujourd’hui. En effet, le chômage et ses conséquences sur la vie de famille, la solitude affective et le sentiment d’insécurité générés par les grandes villes, les problèmes relationnels exacerbés par l’esprit de de compétition lié au milieu du travail, les ennuis de santé attribués à la dégradation de l’environnement, tous ces maux sont partagés par des millions de gens qui, dans la plupart des cas, ne sont pas responsables de ce qui leur arrive. C’est pourquoi l’attitude qui consiste à s’abriter derrière ses propres problèmes pour ne pas s’occuper de ceux des autres perd tout son sens quand on se rend compte qu’il est impossible de séparer les intérêts d’un individu de ceux de l’humanité entière.
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