« A qui puis-je être utile, agréable aujourd’hui ? Voilà chaque matin ce qu’il faudrait se dire. Et quand, le soir, des cieux la clarté se retire, Heureux à qui son cœur tout bas a répondu, Ce jour qui va finir, je ne l’ai pas perdu, Grâce à mes soins j’ai vu sur une face humaine La trace d’un sourire ou l’oubli d’une peine. »
Voilà ce dont je me souviens d’un poème que j’ai étudié adolescente (et dont je ne retrouve plus l’auteur !). Il m’a profondément marquée, et j’étais persuadée qu’il contenait la recette du vrai bonheur.
Je faisais, quand j’y pensais, quelques efforts pour aider les autres. Souvent, à la fin d’une journée, j’étais désolée de constater combien j’avais négligé de le faire. Un jour j’ai fini par me dire que c’était là une utopie, et j’ai enfoui ces bonnes intentions.
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