Un soir, dans la ville du sud du Minnesota, aux États-Unis, où j’habitais à l’époque avec mon mari et mes enfants, ma mère et moi nous trouvions dans la cuisine, en pleine préparation du repas de Noël.
Plus tôt dans la journée, j’avais commencé à souffrir d’une conjonctivite, et la douleur s’intensifiait. Je suis donc allée m’isoler dans une autre pièce pour prier. Au bout de vingt ou trente minutes, j’ai rejoint ma mère dans la cuisine, complètement débarrassée du problème. Ce qui me restait, par contre, c’était une affection profonde et durable pour le Christ, cette influence de Dieu dans la conscience humaine qui apporte la guérison. Cette affection m’a réchauffé le coeur pendant toute la période des fêtes. La rapidité de cette guérison et son effet transformateur ont rendu particulièrement précieux ce moment de prière dont je garde toujours un vif souvenir.
Je savais déjà que la guérison chrétienne se produit lorsque les vérités spirituelles vécues et enseignées par Jésus éclairent la conscience. J’ai donc prié en me servant de la Prière du Seigneur (tirée du Sermon sur la montagne) et de son interprétation spirituelle donnée par Mary Baker Eddy, dans Science et Santé (p. 16). Mais comme j’avais de la peine à fixer mes pensées, je me souviens avoir fermé les yeux en m’efforçant de me concentrer sur la signification spirituelle de cette prière, phrase par phrase. Chaque fois que mes pensées vagabondaient, je les ramenais vers la prière. J’ai persévéré jusqu’à ce que la réalité de l’amour de Dieu s’implante fermement dans ma conscience et élimine toute pensée de maladie. A ce moment-là, je suis retournée dans la cuisine. Non seulement j’allais bien, mais une affection sincère pour le Christ dominait mes pensées.
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