C’était un soir d’automne en 1997. Je prenais une bouffée d’air frais sur le balcon quand j’ai été subitement prise de violentes douleurs à la jambe gauche.
Cela m’a laissée perplexe: la douleur était violente mais elle a cessé au bout de quelques minutes. Je suis rentrée et me suis plongée dans la lecture de la page 468 de Science et Santé de Mary Baker Eddy, qui nous dit, en particulier que « l’homme n’est pas matériel, il est spirituel ». Cette lecture m’a rassurée et calmée. Mais à partir de ce soir-là, la douleur a continué à revenir souvent, tout aussi forte, tout aussi subite, tout aussi brève et imprévisible.
Je continuais à vaquer à mes tâches quotidiennes, à la maison et dans le cadre de mes activités professionnelles, et je ne pense pas que les gens autour de moi aient remarqué ce problème. Mais il était très persistant, et j’ai dû continuer à prier de manière tout aussi persistante.
J’ai pensé qu’à partir du moment où c’était Dieu, le bien, qui dirigeait ma vie, Il ne pouvait en aucun cas le faire de manière à m’handicaper ou à me faire souffrir. Un passage du psaume 91 m’a donné beaucoup d’inspiration: « Sa fidélité est un bouclier et une cuirasse. » (verset 4). Et dans Écrits Divers de Mary Baker Eddy: « Il faut aussi se rappeler qu’une prétention mauvaise pas plus qu’une personne mauvaise n’est réelle, donc il ne faut ni la craindre ni l’honorer. » (p. 284) J’ai eu la certitude que ce problème ne faisait pas partie de mon être véritable, puisque je suis le reflet de Dieu.
Le problème semblait disparaître pendant quelques jours, puis les crises revenaient. Je me suis remise en question plusieurs fois pendant le temps où cela a duré. J’avais eu tant de preuves de l’efficacité de la prière que je ne comprenais pas pourquoi cette douleur continuait à revenir. Mais ce qui m’a beaucoup aidée, c’était d’avoir la conviction profonde que cette douleur n’était pas envoyée par Dieu et que j’allais done être guérie.
En mars 1998, un soir aussi, quand je me trouvais à nouveau sur mon balcon, la douleur est revenue de façon si violente que j’ai eu l’impression qu’elle voulait me dire: « Tu vois, je suis toujours là ! » Je me suis alors écriée: « Ah non, c’est fini, maintenant cela suffit ! » J’ai ressenti un grand calme, une légèreté, comme si un poids me tombait des épaules. C’est avec émotion et une grande joie que j’ai dit: « Merci Père. » J’ai été guérie à ce moment-là, et je n’ai plus jamais eu ce problème depuis.
Je suis très heureuse de pouvoir partager cette guérison avec d’autres et de faire partie du mouvement de la Christian Science.
Peseux, Suisse
