Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer
Article de couverture

“Trouver une nouvelle richesse”

Lorsqu’on pense tempête, on pense aussi au besoin de reconstruction et de renouveau. On peut également découvrir un parallèle entre la tempête et les difficultés rencontrées dans sa propre vie. Dans un tel cas, on a aussi besoin de trouver le renouveau.

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mai 2000


Héraut: Comment réagir face à ce qui semble un élément destructeur dans notre vie?

J. F.: Je pense à une émission que j’ai vue tout dernièrement à la télévision où une personne responsable des forêts en France expliquait que cette tempête que nous avons vécue n’était pas du tout une catastrophe écologique. En fait, pour elle, la tempête avait au contraire appris beaucoup de choses aux écologistes. Elle permettait de favoriser la diversité des arbres car du fait que beaucoup d’arbres s’étaient trouvés abattus, la lumière pouvait pénétrer dans la forêt et de nouvelles essences d’arbres pouvaient s’implanter, des essences qui ne pouvaient pousser tant que la forêt était si dense. Et donc cela permet une diversité. C’est un exemple qui montre que face à des difficultés on peut trouver une nouvelle richesse.

Héraut: Oui, la nature a vraiment des leçons très intéressantes à nous enseigner.

J. F.: Et je l’ai vu aussi autour de moi. A la suite de cette tempête, dans les jardins tout autour, on a vu beaucoup d’entraide entre voisins. On a vu les gens qui étaient les moins touchés aller aider ceux qui étaient plus touchés. Des gens qui allaient s’occuper de personnes seules pour les aider, par exemple, à dégager un arbre sur un toit. Tout le monde était à l’œuvre le jour où c’est arrivé, mais pas seulement pour soi. Et donc c’était cet événement qui avait stimulé toutes ces expressions de bonté, de solidarité.

Et on vu aussi, au sein des familles, des liens familiaux qui se resserraient pour faire face ensemble aux réparations d’urgence, aux actions qui sont à entreprendre. C’est un révélateur de ce qu’il y a de bon dans la nature humaine, et quelque chose de constructif, finalement.

Héraut: En un sens on pourrait peut-être dire que là où il semble y avoir difficulté, même parfois dévastation, au sein d’une famille, là aussi il y a un principe harmonieux qui gouverne l’univers et ça inclut notre vie, la vie de chacun de nous.

J. F.: Oui c’est vrai, et j’ai eu un exemple de cela. A une certaine époque, j’étais complétement désemparée. Je me sentais impuissante face à des responsabilités familiales; j’avais aussi des responsabilités en dehors de la famille, avec un travail assez difficile à faire. Je me sentais complètement surchargée. J’avais des réponses à trouver et je n’en voyais aucune. J’étais en pleine tempête.

Bien sûr je priais régulièrement, mais à ce point précis j’ètais à genoux mentalement, et ma prière, a été tout simplement: Alors maintenant, qu’est-ce que je fais ? Et la réponse est venue sous une forme très très simple: Fais un pas à la fois. En quelque sorte, cesse d’essayer de t’imaginer comment les choses peuvent s’arranger (car en apparence l’horizon était complètement bouché) mais fais, instant par instant, ce qui correspond à ton plus haut sens du bien. Dieu s’occupera du reste.

Quand cette pensée m’est venue, aussitôt la crainte, le poids des responsabilités ont été chassés et je me suis sentie beaucoup plus sereine et plus humble. Et puis je me suis efforcée de faire cela, c’est-à-dire de faire les choses comme elles venaient, tout ce qui me semblait juste de faire, sans me poser de questions, sans m’inquiéter.

Et finalement cette situation très difficile, très délicate, qui semblait devoir durer des années, s’est éclaircie en l’espace de trois mois, d’une façon tout à fait inattendue. Et même pendant ces trois mois je me suis sentie soutenue, j’ai vu que la solution appartenait à Dieu et non à un plan personnel. De nombreux passages de la Bible parlent de cela. Par exemple dans le Psaume 37, il est dit: « Recommande ton sort à l’Éternel, mets en lui ta confiance, et il agira. Il fera paraître ta justice comme la lumière, et ton droit comme le soleil à son midi. » (Versets 5, 6)

Héraut: Lorsqu’on se trouve au milieu de la tourmente, l’idée de faire confiance à Dieu peut sembler difficile. Comment as-tu pu percevoir qu’il est logique de faire confiance à Dieu ?

J. F.: Je crois que pour moi, le fondement, c’était de laisser tomber complètement un sens personnel de responsabilité. Quand nous cessons de penser que tout dépend de nous, que nous sommes accablés, surchargés, que nous ne trouverons jamais l’énergie nécéssaire, même si cela semble le cas, alors notre pensée s’ouvre à l’idée que Dieu s’occupe de Ses enfants.

Héraut: Donc cela revient à l’idée que Dieu est le Créateur, c’est Lui qui gouverne Son univers.

J. F.: Tout à fait, oui. Je disais tout à l’heure que j’essayais de faire ce qui correspondait à mon plus haut sens du bien, or le bien absolu c’est Dieu et nous nous en approchons en faisant taire nos désirs personnels, nos idées, nos opinions très arrêtées sur ce que les choses doivent être. A ce moment-là nous nous ouvrons à ce bien qui est Dieu. Nous nous ouvrons au Principe qui a tout créé.

Héraut: Et en fait la Bible révèle certaines facettes de la nature de Dieu. J. F.: Oui. Par exemple, la Bible d’une façon très simple affirme que Dieu est Amour. Donc avec ce sentiment que Dieu est Amour, cela devient naturel de s’en remettre à Lui. Jésus a du reste appelé Dieu son Père et a parlé de Dieu comme étant notre Père. Donc lorsqu’on pense que Dieu est Père (on pourrait même ajouter que Dieu est Mère) cela devient vraiment naturel de savoir que l’on n’a pas besoin de faire de plans précis. Ce Principe divin qui est toute intelligence et tout amour va nous montrer le chemin et répondre à nos besoins.

Et c’est tout naturel pour nous de nous tourner vers ce Père-Mère, comme un enfant se tourne tout naturellement vers ses parents quand il a un besoin quelconque.

On se souvient par exemple d’Abraham qui a eu le sentiment, après avoir prié, que Dieu lui indiquait où aller, alors qu’il s’agissait d’une région qu’il ne connaissait pas du tout. Il n’avait aucune raison apparente d’avoir l’assurance qu’il trouverait ce dont il avait besoin, mais là aussi il avait le sentiment que Dieu lui montrerait le chemin, que c’était le plan divin. Et si c’était le plan divin, c’était nécessairement quelque chose de bon pour lui. C’est ce qui s’est passé dans sa vie. Il a trouvé l’abondance.

Héraut: Son exemple nous inspire encore maintenant. C’est une leçon pour nous.

J. F.: Et c’est utile aussi de mieux comprendre l’action de cet amour, l’action de l’amour du Père-Mère Dieu. Par exemple j’aime cette phrase dans Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy dans laquelle on lit: « L’Amour donne à la moindre idée spirituelle la force, l’immortalité et la bonté qui se révèlent à travers tout comme la fleur se révèle déjà dans le bouton. Toutes les expressions variées de Dieu réfléchissent la santé, la sainteté, l’immortalité – la Vie, la Vérité et l’Amour infinis. » (p. 518) Quand nous commençons à savoir, même un peu, que nous reflètons cet amour de Dieu, nous percevons qu’il est possible de refléter aussi la santé, la sainteté et l’immortalité. Cette conscience de la toute présence des qualités divines nous permet de percevoir le renouveau dans notre vie.

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / mai 2000

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.