Depuis l'école primaire, je me préoccupais de mon alimentation et de mon poids, et cela assombrissait mon existence. Il m'était difficile de manger un aliment sans en avoir d'abord calculé le nombre de calories, pour ensuite me sentir vertueuse ou coupable en le consommant. Pourtant, j'avais toujours un problème de poids et ma silhouette arrondie me désespérait.
Lorsque j'ai commencé à faire mes courses moimême, j'achetais tout ce qui était « allégé» ou « sans matières grasses dans le but d'absorber le moins de calories possible » et de mincir. Je m'inscrivais aussi régulièrement à des cures d'amaigrissement.
J'ai découvert que surveiller mon alimentation ne me faisait pas maigrir. Au contraire, j'ai pris du poids et je suis devenue de plus en plus anxieuse par rapport aux aliments que je consommais. Il était évident que ma stratégie était mauvaise. Mais à l'époque, cette façon de penser était profondément ancrée en moi, et je ne savais pas si je serais un jour capable de cesser d'analyser ce que je mangeais.
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