Pour les vacances de Noël, nous avions prévu de rejoindre notre famille qui habite en Normandie. Mais au dernier moment, la famille de Normandie a décidé de venir nous rejoindre en région parisienne et nous y sommes tous restés. Dans la nuit nous avons été réveillés par un bruit de vent énorme autour de la maison. Nous entendions aussi le fracas des tuiles qui tombaient du toit. La maison bougeait. Après quelques heures, la tempête s’est calmée, mais dans la journée nous avons reçu plusieurs coups de téléphone nous prévenant que la maison de Normandie avait été beaucoup plus gravement touchée par un véritable ouragan. La large porte-fenêtre vitrée de la salle de séjour avait explosé. Les ardoises du toit s’étaient envolées. Un bâtiment dans le jardin était détruit et une grande partie de nos arbres étaient déracinés tombant sur la caravane.
Dés le lendemain, certains des membres de la famille sont partis avec des bâches pour protéger l’intérieur de la maison. Sur le moment la situation était affolante, mais avec du recul nous avons réalisé que nous avions vraiment été protégés en ne nous trouvant pas dans cette maison à ce moment-là, car lorsque nous sommes nombreux, certains dorment dans la salle de séjour où la porte vitrée avait explosé, et dans la caravane qui était enfouie sous les arbres. Si au dernier moment la famille de Normandie n’avait pas changé ses plans en venant nous rejoindre dans la région parisienne, nous aurions tous été dans cette maison. Et avec reconnaissance nous avons pensé au Psaume 91: « Celui qui demeure sous l’abri du Très-Haut repose à l’ombre du Tout-Puissant.
Maintenant, petit à petit tout rentre dans l’ordre, mais il a fallu beaucoup prier. Il y avait un sentiment général de pénurie. Pénurie de bâches pour mettre les maisons à l’abri de l’eau, pénurie de main d’œuvre, pénurie de matériaux – tuiles, ardoises pour recouvrir les toits.
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