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GUÉRIE D'UN FURONCLE DOULOUREUX

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mai 2000


A l'automne 1990, une enflure douloureuse me rendait pénible toute position assise. C'était quelque peu inquiétant. Dès le milieu de la semaine, l'enflure s'est rapidement transformée en un furoncle extrêmement douloureux qui, à présent, accaparait toute mon attention. Je savais que ce problème pouvait être guéri par la Christian Science, mais la douleur aiguë me semblait très convaincante. J'avais beaucoup de peine à m'asseoir et de nombreux autres mouvements m'étaient aussi pénibles.

Debout ou allongée, j'essayais de prier, d'affirmer mon unité avec Dieu, mais j'étais sans cesse interrompue par des questions comme celles-ci: Pourquoi cela m'arrive-t-il, à moi ? Qu'est-ce que j'ai fait de mal ? Comment est-il possible de comprendre encore mieux que l'homme est une idée spirituelle ? Cette dernière question me déprimait tant; je me sentais si matérielle ! Puis il m'est venu à l'esprit qu'il n'existe pas d'inflammation devant Dieu; rien d'impie, de cruel, d'irréel n'est capable de m'irriter ou de m'affliger. Cela a orienté ma pensée dans la bonne direction

Je suis allée de l'avant, la pensée fixée sur la toute-puissance divine.

Malgré mes questions, mes plaintes et mes doutes, je cherchais à écouter Dieu du mieux que je le pouvais, à avoir davantage confiance en Son pouvoir et à accomplir mes tâches quotidiennes sans hésiter. J'évitais de m'asseoir autant que possible, et personne n'a rien remarqué. Mon mari était le seul à être au courant de la situation, et il m'a soutenue par des pensées qui ont élevé le concept de ma pureté et de ma perfection en Dieu.

Le vendredi soir, peu après m'être retirée dans ma chambre, je m'étais installée en diagonale dans un fauteuil, ressentant d'un côté le désir de me nourrir spirituellement, de l'autre une indignation grandissante devant cette situation. Lorsque mon mari est venu voir comment j'allais, j'ai immédiatement éclaté en sanglots et je suis seulement parvenue à lui dire combien je voulais être débarrassée de cette difficulté une fois pour toutes. Mon mari m'a tout de suite montré un article du Christian Science Sentinel qu'il avait lu récemment et qui l'avait beaucoup aidé. L'article mettait l'accent sur le va-et-vient incessant auquel se livre la pensée mortelle et sur la nécessité de prendre position avec clarté et persistance pour pouvoir résoudre un problème opiniâtre et pénible. J'ai lu l'article, et bientôt j'étais absorbée dans ma lecture. Les arguments présentés étaient convaincants, ils m'ont réconfortée et encouragée. Larticle indiquait certains des nombreux compromis qu'accepte de faire la pensée humaine au moyen desquels nous consentons, presque sans nous en apercevoir, à mélanger l'Esprit et la matière, alors nous ne voyons pas que la moindre acceptation de la matière, ou de l'idée que nous sommes limités, nous garde captifs. Ces affirmations m'ont fait l'effet d'une sonnerie de clairon. Il nous faut résolument obéir à la toute-puissance de l'Esprit, Dieu, le seul Entendement, et à elle seule, et nous montrer inébranlables en prenant position en faveur de cette toute-puissance divine et de ses idées.

J'ai eu l'impression que cet article avait été écrit pour moi. Je me suis sentie prête à arrêter de me plaindre et je suis allée de l'avant, la pensée fixée sur la toute-puissance divine. J'ai donc essayé de me laisser impressionner le moins possible chaque fois que la douleur se faisait sentir alors que je me préparais à aller me coucher. J'ai porté mon attention sur les idées de l'Amour et de la Vérité sans m'en détacher.

Le samedi matin, malgré la douleur et la peur, j'ai continué à écouter la Vérité et l'Amour qui me disaient ce que je devais faire, et j'ai obéi pas à pas avec assurance et résolution. J'ai lu la Leçon biblique hebdomadaire très attentivement et je prenais conscience de chaque affirmation de la domination divine. Puis, je me suis mise à passer l'aspirateur et j'étais totalement absorbée par cette tâche lorsque je me suis rendu compte de l'absence totale de douleur, et je me suis aperçue que le furoncle s'était ouvert.

D'abord, j'ai voulu laisser échapper un cri de joie, mais je me suis tue, à l'écoute d'une remontrance intérieure m'enjoignant de réfléchir profondément au fait que ce qui était important n'était pas tant la délivrance physique que la compréhension du pouvoir de Dieu, de sa pureté et de son autorité inconditionnelle. Ce pouvoir, bien entendu, étant constamment présent, il m'a fallu de nouveau en prendre conscience. Ce réveil a résulté en une liberté totale de mouvement. Je continue d'être remplie de gratitude pour la Christian Science.


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