J'étais obsédé par le changement. Dix fois par jour, j'envisageais de déménager et de commencer une nouvelle vie. Je dois admettre que mon environnement physique était très agréable, mais je me sentais frustré. Je désirais être plus actif, avoir davantage d'échanges. Changer d'environnement semblait être le seul moyen d'y parvenir.
Cependant, une autre idée me harcelait sans cesse: « Tu emportes ce que tu penses avec toi. » Où que j'aille, je devrais toujours affronter mes pensées et mon comportement. Ce que nous vivons est le résultat du concept que nous avons des choses. Est-ce que je trouverai instantanément le bonheur simplement parce que j'aurai déménagé ? Au fond de mon cœur, je savais que cela ne suffirait pas. Le changement devait d'abord avoir lieu à l'intérieur. Mais comment interrompre le cycle obsessionnel de mes pensées ? Comment contrôler mes pensées alors qu'elles semblaient surgir à l'improviste ?
J'avais souvent trouvé rassurant de réfléchir au Psaume 23 dans les moments difficiles. Mary Baker Eddy explique ce psaume dans son livre, Science et Santé, en y incorporant le mot « Amour » à la place du mot « Dieu ». En voici le dernier verset: « Oui, le bonheur et la grâce m'accompagneront tous les jours de ma vie, et j'habiterai dans la maison [la conscience] de [L'AMOUR] pour toujours. » (p. 578)
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !