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Commencer une nouvelle vie

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mai 2000


J'étais obsédé par le changement. Dix fois par jour, j'envisageais de déménager et de commencer une nouvelle vie. Je dois admettre que mon environnement physique était très agréable, mais je me sentais frustré. Je désirais être plus actif, avoir davantage d'échanges. Changer d'environnement semblait être le seul moyen d'y parvenir.

Cependant, une autre idée me harcelait sans cesse: « Tu emportes ce que tu penses avec toi. » Où que j'aille, je devrais toujours affronter mes pensées et mon comportement. Ce que nous vivons est le résultat du concept que nous avons des choses. Est-ce que je trouverai instantanément le bonheur simplement parce que j'aurai déménagé ? Au fond de mon cœur, je savais que cela ne suffirait pas. Le changement devait d'abord avoir lieu à l'intérieur. Mais comment interrompre le cycle obsessionnel de mes pensées ? Comment contrôler mes pensées alors qu'elles semblaient surgir à l'improviste ?

J'avais souvent trouvé rassurant de réfléchir au Psaume 23 dans les moments difficiles. Mary Baker Eddy explique ce psaume dans son livre, Science et Santé, en y incorporant le mot « Amour » à la place du mot « Dieu ». En voici le dernier verset: « Oui, le bonheur et la grâce m'accompagneront tous les jours de ma vie, et j'habiterai dans la maison [la conscience] de [L'AMOUR] pour toujours. » (p. 578)

Cela m'a amené à me demander comment le psalmiste aurait exprimé ces idées s'il avait vécu dans le monde actuel. Je n'avais jamais pris soin de moutons, ayant toujours vécu en ville, alors j'ai réfléchi aux concepts spirituels du psaume en les replaçant dans un contexte auquel j'étais directement lié: ma vie professionnelle et citadine. Par exemple, j'ai réécrit mentalement le premier verset: « Dieu (la Vie, la Vérité, l'Amour) est mon mentor; je ne manquerai de rien (ni d'appartement, ni de transports, ni d'amis, ni de santé). » Chaque verset me réservait une surprise quand il devenait évident qu'il s'appliquait totalement à mon existence en ville. De plus en plus intéressé, je me suis mis à y penser le matin avant de me lever et le soir après m'être couché.

Bientôt, je démarrais ma journée rempli d'une joie liée simplement au plaisir d'exister. J'ai commencé à comprendre que ma demeure est mentale. Ses murs étaient les remparts de la Vérité que l'erreur ne pouvait traverser, et ses fenêtres ne permettaient qu'une vision claire des choses. Je trouvais réconfort et sécurité dans cette demeure mentale. J'ai perdu l'habitude, contractée depuis des années, de vouloir être actif à tout prix, et j'ai renoncé à mon désir de toujours faire mieux que les autres. Tout cela m'a amené à reconnaître, pas à pas, la présence de la main divine dans chaque chose.

Seulement quelques jours plus tard je me suis rendu compte que l'obsession d'avoir un nouvel environnement physique avait été complètement éliminée. J'étais devenu plus réceptif à l'activité joyeuse qui se déroulait là même où je me trouvais.

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