Les Nations unies ont proclamé l’année 2000 « Année internationale d’action de grâce ». A ce sujet, Kofi Annan, Secrétaire général des Nations unies, a dit: « La gratitude élève nos cœurs et nos esprits. » Depuis les cultures les plus anciennes, l’humanité a remercié Dieu pour les bienfaits reçus de différentes manières. De nos jours, les représentants des Nations unies voient dans la gratitude une façon d’unir les esprits de tous les coins du monde. Ils pensent aussi que la gratitude guérit, qu’elle rend les gens plus heureux et les incite à partager avec les autres et à pardonner.
C’est dans cet esprit que nous vous invitons à lire l’article qui suit.
Vous arrive-t-il de penser que vous n’avez pas assez de temps, d’argent ni d’énergie pour faire face à vos obligations? Si la réponse est oui, vous devriez peut-être vous demander si vous avez rendu grâce pour les bienfaits reçus aujourd’hui. La gratitude, même quand on est assailli par les ennuis, peut avoir de merveilleux effets.
Rendre grâce pour toutes les bonnes choses qui se passent nous aide à cesser de nous concentrer sur ce que nous n’avons pas ou sur ce que nous ne pouvons pas accomplir, et nous ouvre les yeux sur le bien spirituel dont nous comble notre PèreMère Dieu. Il est rassurant de savoir que les enfants de Dieu ont droit, et ont accès en fait à une source de bienfaits infinie.
Il est certain que Jésus était conscient de cette vérité. A un moment donné, cinq mille personnes environ le suivirent parce qu’elles l’avaient vu guérir des malades et des pécheurs. Il demanda à l’un de ses disciples, Philippe, où il était possible d’acheter de la nourriture pour tous ces gens. Philippe lui répondit: « Les pains qu’on aurait pour deux cents deniers ne suffiraient pas pour que chacun en reçût un peu. » (Jean 6:7) Un autre disciple, André, dit à Jésus qu’il y avait là un garçon avec cinq pains et deux poissons; néanmoins, André ne pensait pas que cela suffirait à nourrir une telle foule.
Jésus ordonna à ses disciples de faire asseoir les gens. Il prit les pains et les poissons et rendit grâce à Dieu. Puis il les distribua. Après que la foule eut mangé autant qu’elle voulut, il en restait même encore un peu. Comment cela était-il possible? Jésus savait que Dieu comble de bienfaits Ses enfants. Il était donc capable de Le remercier sincèrement alors même que les ressources semblaient bien maigres.
Qu’est-ce qui différenciait l’approche de Jésus de celle de Philippe? Il est évident que Philippe basait son jugement uniquement sur ce qu’il voyait au moyen de ses sens physiques. En conséquence, il se demandait comment si peu d’aliments pouvaient nourrir tant de gens, au lieu d’être heureux de ce qui était déjà là. En revanche, Jésus était certain que Dieu subvient aux besoins de chacun, comme il avait été subvenu aux besoins de ce petit garçon qui avait assez de pains et de poissons. En commentant cet incident, Mary Baker Eddy souligne l’existence d’une loi divine qui opère à chaque instant et qui répondit aux besoins de la foule: « Dans la relation scientifique de Dieu à l’homme, nous trouvons que tout ce qui bénit l’un bénit tous, ainsi que Jésus le montra avec les pains et les poissons – l’Esprit, non la matière, étant la source de toute subsistance. » (Science et Santé, p. 206)
Il y a quelque temps, une parente, que j’aime beaucoup, et qui habite à Porto-Rico, m’a expliqué que faire preuve de gratitude l’a comblée de bienfaits et l’a protégée. Un ouragan a traversé l’île et causé de gros dégâts. Lors d’une longue nuit où la pluie tombait violemment et où le vent soufflait à 225km/heure, elle a prié continuellement en remerciant Dieu de protéger sa maison et sa famille. Même lorsque l’eau entrait par les interrupteurs et que le vent violent faisait tomber les arbres contre la maison, elle remerciait Dieu pour les signes montrant que la paix et l’harmonie régnaient au milieu de la tempête. Ses enfants ont dormi profondément toute la nuit, elle n’a perdu aucun animal et sa maison a résisté au vent et à la pluie.
Rendre grâce pour toutes les bonnes choses qui se passent nous aide à cesser de nous concentrer sur ce que nous n’avons pas.
Le lendemain matin, elle a invité les membres de la famille et les voisins dont la maison avait été détruite à venir manger chez elle. Elle était reconnaissante d’avoir un gril pour faire cuire les aliments et assez de nourriture pour tout le monde, et ils l’ont remerciée de sa générosité.
Les jours se suivaient, et l’électricité ne revenait toujours pas. Très peu de routes étaient ouvertes, et il lui était donc impossible d’aller acheter des provisions. Mais avec la Même vision spirituelle qu’avait Jésus, elle était sûre que Dieu subviendrait à ses besoins. Bientôt, une amie de Floride, qui venait d’acheter un groupe électrogène, le lui a envoyé. Cette amie lui a dit qu’elle était reconnaissante de ne pas avoir dû subir l’ouragan et elle désirait exprimer sa gratitude en envoyant le groupe électrogène à ma parente.
Les raisons d’être reconnaissante se multipliaient. Ma parente a installé le groupe électrogène et fait passer un câble chez sa voisine pour qu’elle aussi ait de l’électricité. Pour la remercier, sa voisine lui offrit le peu d’argent qu’elle avait afin d’aider à payer le combustible nécessaire au fonctionnement du groupe électrogène. Cela a eu pour effet d’alléger le montant des dépenses auxquelles ma parente devait faire face.
Si vous vous sentez écrasé par les obligations à remplir, vous avez la possibilité d’accorder davantage d’importance aux bonnes choses qui se passent dans votre vie en rendant grâce – même si ces choses ne semblent pas beaucoup plus nombreuses que les pains et les poissons. Ce faisant, vous prenez conscience des bienfaits dont notre Père-Mère céleste vous comble à chaque instant.
