Depuis de nombreuses années, j'avais régulièrement de violents maux de tête. Une fois par semaine, parfois plus souvent, j'étais pris d'un mal de tête qui me forçait à aller me coucher et à essayer de m'endormir pour me soulager de la douleur. Ces maux de tête chroniques semblaient faire partie de mon existence, et j'avais pratiquement perdu l'espoir d'être guéri un jour. Quand je souffrais ainsi, j'essayais sans grand conviction de prier, mais il me paraissait toujours difficile de penser, et j'avais l'impression d'être incapable de prier.
Plus tard, je me suis marié et nous avons eu des enfants. Je continuais d'avoir des maux de tête chroniques, et à une certaine occasion, cela m'a été particulièrement pénible, parce que j'avais un certain nombre d'obligations à remplir en tant que chef de famille. Allongé dans mon lit, je réfléchissais à tout cela et j'étais irrité par l'incapacité dans laquelle j'étais d'aider ma famille. Je me suis alors rendu compte que le véritable but de la guérison ne consistait pas simplement à me soulager de la douleur, mais à me permettre de « m'occupe[r] des affaires de mon Père » (voir Luc 2:49) et à contribuer au bien-être de ma famille. En pensant à cela, j'ai eu le sentiment d'avoir un objectif important à atteindre, et j'ai constaté que je pouvais prier pour moi-même. Peu de temps après, je me suis aperçu que la douleur avait diminué. Je me suis levé et j'ai vaqué à mes occupations. Plus tard dans la soirée, j'avais oublié la douleur et elle avait disparu.
Il m'a fallu être réceptif à une idée simple venant de Dieu.
Tout d'abord, je me suis dit que c'était trop beau pour être vrai; et quelques jours plus tard, les symptômes d'un mal de tête se sont manifestés. J'ai alors décidé qu'au lieu de m'allonger, j'allais poursuivre mon activité en m'appuyant sur Dieu pour trouver la force nécessaire. Chaque fois que la douleur tentait de me stopper, j'avais recours à cette idée simple. En peu de temps, j'allais bien, et j'ai passé le reste de la soirée avec ma famille, dans la joie. Après cela, la guérison a été permanente. Cela s'est passé il y a dix ans.
Nous lisons dans Science et Santé: « L'amour pour Dieu et pour I'homme est le vrai mobile à la fois pour guérir et pour enseigner. » (p.454) La joie que m'a procurée cette guérison est incommensurable. Et j'en ai tiré une leçon précieuse. La guérison ne s'est pas produite après que j'ai eu répété de longues prières, étudié laborieusement ni même saisi une idée compliquée. Il m'a fallu être réceptif à une idée simple venant de Dieu, l'idée de donner au lieu de recevoir.
Boulder (Colorado), U.S.A.
