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La dépression n'a rien de naturel

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 2000


O parle de plus en plus de la dépression chez les jeunes et on a l'impression qu'il est pratiquement impossible d'y trouver un remède efficace.

Ceux qui traitent la dépression font tout ce qu'ils peuvent pour améliorer l'état de leurs patients au moyen de la psychothérapie et des médicaments, mais peu d'entre eux laissent espérer que les malades se libéreront totalement un jour des sentiments de rejet, de stress et de confusion. Pourtant, il est possible d'en guérir complètement.

Cette promesse de liberté totale par rapport à ce qui veut dérober notre bonheur est faite à chacun. Peu importe la gravité du cas, le nombre de prévisions médicales ou psychologiques désastreuses qui ont été faites, le nombre de générations qui ont été touchées et peu importe depuis combien de temps le problème dure, il est possible de surmonter la dépression et d'en guérir. En deux mots, la guérison permanente s'obtient quand on se tourne humblement vers Dieu en priant et quand on prend conscience de Son abondante bonté, c'est-à-dire quand on prend conscience de la richesse de la vie gouvernée par Dieu, au lieu d'entretenir une vision misérable de soi-même et de l'existence qui serait limitée ou pire, inutile. Cette guérison ne repose pas sur le simple pouvoir de la pensée positive, même s'il est essentiel de penser de façon positive. Elle dépend de l'activité du Christ, la Vérité, qui transforme, guérit et nous permet de regarder la vie comme Dieu la voit, Dieu, qui est Amour, ainsi que le définit la Bible (voir I Jeans 4:8). C'est ce qui nous donne l'assurance que tout ce qui se déroule en ce moment, c'est le bien, malgré l'apparence du contraire.

Il y a plus de cent ans, Mary Baker Eddy, la fondatrice de ce magazine, découvrit que la loi de Dieu est la loi du bien pour chacun de nous. En réalité, elle se rendit compte que le bien définit Dieu. Par conséquent, le bien, comme Dieu, est infini et toujours présent. Dans son ouvrage principal, Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mary Baker Eddy explique ainsi la loi divine du bien: « En anglo-saxon et dans vingt autres langues le mot good [en français bon, ou le bien] sert à désigner Dieu (God). Les Écritures déclarent que tout ce qu'Il fit est bon, comme Lui-même, bon en Principe et en idée. Par conséquent l'univers spirituel est bon, et reflète Dieu tel qu'il est. » (p.286)

Elle alla même encore plus loin. Elle explique aussi la façon dont on peut voir opérer cette loi du bien dans sa vie. Elle écrit: « Fixez fermement votre pensée sur ce qui est permanent, bon et vrai, et vous le ferez entrer dans votre existence dans la mesure où cela occupera vos pensées. » (p. 261) Cela ne veut pas dire contempler un monde troublé ou une existence difficile à travers des lunettes roses, mais voir que Dieu, le bien, est la source et la substance de notre vie, et nous nous attendons alors à voir le bien se manifester en nous-mêmes, chez les autres et dans toutes les circonstances auxquelles nous devons faire face.

Cette vision spirituelle des choses ne consiste pas à s'appuyer sur la faculté personnelle que nous avons de garder nos pensées concentrées sur le bien. Le fait que nous soyons, en vérité, la création, ou reflet, de Dieu, signifie que nous sommes naturellement attirés par le bien. Même si des sentiments dépressifs obscurcissent, pendant quelque temps, la vision que vous avez de votre identité réelle, il leur est impossible de surpasser l'attirance que vous avez pour le bien, Dieu.

L'histoire de Joseph dans la Bible (voir Gen. chap. 37–45) est d'une grande utilité en montrant comment dominer les problèmes qui pourraient nous stresser ou nous déprimer pour prendre conscience du bien qui est déjà présent dans notre vie, malgré les difficultés que nous rencontrons parfois. Les frères de Joseph l'enviaient en raison de l'amour que leur père lui portait. Ils le jetèrent donc dans une citerne. Peu après, des marchands madianites retirèrent Joseph de la citerne et l'achetèrent. Ses frères rentrèrent à la maison. Ils convainquirent leur père que Joseph avait été tué et qu'il ne restait rien d'autre de lui que sa robe tachée de sang.

Une fois en Égypte, Joseph fut vendu à Potiphar, chef des gardes, sujet de Pharaon. La Bible nous parle de la vie de Joseph à cette époque. « L'Éternel fut avec lui, et la prospérité l'accompagna. » C'est là un point capital permettant de comprendre comment dominer la dépression. Quelles que soient les circonstances, Dieu était avec Joseph et l'aimait. Il est probable que Joseph savait que Dieu le libérerait de toute difficulté qu'il rencontrerait. Il avait découvert qu'il n'avait pas à avoir peur des problèmes, mais qu'il en triompherait grâce au pouvoir de Dieu et à Sa bonté. Même lorsque les choses allaient mal, Joseph gardait apparemment sa pensée tournée vers « ce qui est permanent, bon et vrai », ce qui lui permettait de ne pas perdre de vue le bien qui est déjà présent, dans chaque situation.

A un moment donné, Joseph fut injustement accusé par la femme de Potiphar d'avoir voulu la violer, et il fut jeté en prison. Joseph aurait eu toutes les raisons d'être déprimé. Néanmoins, il continua d'avoir confiance en Dieu. Pendant qu'il était incarcéré, deux autres prisonniers, l'échanson et le panetier du roi, lui demandèrent d'interpréter leurs rêves. Joseph affirma que Dieu seul interprète les rêves. Il écouta leurs récits et, avec l'aide de Dieu, il leur expliqua ce que leurs rêves voulaient dire. Bien entendu, tout se passa exactement de la façon dont Joseph l'avait prédit.

Deux ans plus tard, Pharaon fit un rêve et il ne parvenait pas à trouver quelqu'un capable de le lui expliquer. L'échanson, maintenant libre, lui parla de l'interprétation que Joseph avait fait de son rêve. Pharaon fit donc sortir Joseph de prison et lui demanda d'interpréter son rêve. Après avoir prié, Joseph révéla que Dieu donnait des directives à Pharaon au moyen d'une vision: la région connaîtrait sept années d'abondance en nourriture et en eau suivies de sept années de famine au cours desquelles on oublierait l'époque de l'abondance. En entendant cela, Pharaon eut la sagesse de confier à Joseph la responsabilité de préparer le pays à affronter la famine. Joseph s'avéra un excellent gestionnaire, et il aida à survivre non seulement le peuple d'Égypte mais aussi d'autres pays.

Pendant la famine, les frères de Joseph, ceux qui l'avaient jeté dans la fosse, vinrent chercher de la nourriture pour leur famille. Joseph les reconnut et leur pardonna, parce qu'il avait appris que, malgré la jalousie et l'égoïsme de ses frères, Dieu avait toujours gouverné sa vie, l'utilisant pour accomplir le bien et combler de bienfaits un nombre incalculable de personnes.

Qu'est-ce que tout cela a à voir avec la dépression ? Beaucoup de choses. On compare souvent la dépression, le rejet, l'apitoiement sur son sort et la tristesse à un gouffre dans lequel on sombre. Et si on n'y prend pas garde, ils deviennent des pièges semés sur le chemin de l'existence. Or Joseph eut un choix à faire dès qu'il fut jeté dans la citerne, comme chacun de nous.

Nous pouvons considérer que nous n'avons aucun contrôle sur notre vie et qu'elle est donc incontrôlable. En outre, nous pensons peut-être que nous ne sommes pas à la hauteur pour faire face aux situations qui se présentent. Ou bien nous pouvons considérer qu'un Dieu plein de bonté, la source de tout bien, est Celui qui gouverne. Heureusement, Joseph prouva la véracité de cette dernière affirmation. En conséquence, il laissa un héritage confirmant le fait que si nous nous tournons vers Dieu et avons l'assurance qu'il a le pouvoir et la volonté de gouverner notre existence harmonieusement, nous découvrirons comment surmonter les gouffres, pas à pas.

La dépression nie la présence du bien et de son pouvoir qui nous élève spirituellement. Le sentiment d'être maître de la situation et la dépression ne peuvent occuper notre pensée en même temps. A mesure que nous acquérons une plus grande maîtrise en prenant conscience du fait que Dieu gouverne et que nous pouvons accepter les bienfaits que Son gouvernement promet, la dépression perd la place qu'elle tenait dans notre vie.

Attendons-nous à voir le bien se manifester en nous-même, chez les autres et dans toutes les circonstances auxquelles nous devons faire face.

Joseph aurait pu être dévié de son chemin, de façon très subtile, tout comme cela peut nous arriver. Il aurait pu s'irriter contre la femme de Potiphar pour avoir menti, ou il aurait pu en vouloir à l'échanson de ne pas avoir essayé de le faire sortir de prison plus tôt. Il aurait pu se vanter de sa faculté d'interpréter les rêves. Ou encore il aurait pu être si dégoûté par la conduite de ses frères qu'il aurait refusé de leur venir en aide. Chacun de ces comportements aurait été justifié d'un point de vue humain, mais l'aurait empêché de se concentrer sur le bien qui, finalement, le guida à travers les nombreuses difficultés qu'il rencontra.

Un autre point essentiel: Comme Joseph, nous sommes aussi les instruments de la bonté divine. Joseph désirait ardemment servir là où il aurait la possibilité de glorifier la bonté de Dieu. Dans notre propre existence, nous servons Dieu en faisant ressortir la présence du bien, d'abord pour nous-mêmes, puis pour les personnes que nous rencontrons. Ce faisant, nous nous voyons sous un jour différent, nous voyons que nous sommes utiles, productifs et indispensables à Dieu et au genre humain. De cette façon, nous cesserons d'accorder une place dans notre pensée à toute inquiétude concernant notre manque de valeur ou notre incapacité.

Voici ce qui vous est promis: le Christ est présent pour vous aider à vous concentrer sur « ce qui est permanent, bon et vrai ». Vous vous apercevrez que l'accablement, le sentiment de rejet, l'épuisement, la confusion, le stress, l'impression de n'avoir aucune valeur ou la dépression disparaîtront pour vous laisser prendre conscience de toutes les bonnes choses qui se passent dans votre vie. Essayez. Vous avez tout à gagner.

En lisant ce magazine, vous remarquerez que les mots « Science Chrétienne », y compris dans le titre du Héraut, apparaissent désormais en anglais. Christian Science est le nom que Mary Baker Eddy a donné à sa découverte. Dans Science et Santé avec la Clef des Écritures, elle écrit: « En l'an 1866, je découvris la Science du Christ ou lois divines de la Vie, de la Vérité et de l'Amour, et je nommai ma découverte Christian Science. » (p. 107) Toutes les traductions de Science et Santé ont gardé les mots « Christian Science » en anglais dans ce passage. En accord avec cet usage, le Conseil des Directeurs de la Christian Science étend donc l'utilisation des mots anglais à chaque texte qui paraîtra dorénavant, ce qui permettra ainsi aux termes « Christian Science » d'être reconnus universellement tels que Mary Baker Eddy les a introduits à l'origine.

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