Mon frère, ma sœur et moi avons été élevés dans la Christian Science. Nous avons été témoins de nombreuses guérisons rapides et complètes et nous en avons aussi eues nous-mêmes. En voici quelques exemples: os fracturés remis en état en quelques heures, des maladies infantiles guéries en une nuit, des piqûres d'abeille sans conséquence et des foulures guéries.
La guérison dont je me souviens le plus clairement s'est produite quand j'avais six ans. Ma famille et quelques amis étaient allés passer la journée dans un parc. Mon père m'avait acheté un petit moulin à vent et je le regardais tourner tout en courant. J'ai trébuché, et quand je suis tombée l'épingle en métal qui retient les ailes m'est rentrée dans l'œil. Je me suis mise à hurler. Mon frère est venu me ramasser et m'a portée à ma mère. Ma mère a retiré l'épingle de mon œil et m'a parlé avec un grand calme. Elle me disait que j'étais l'enfant parfaite de Dieu, maintenant même, qu'il ne m'était rien arrivé et qu'il ne pouvait jamais rien arriver de mal à l'enfant bien-aimé de Dieu. Puis elle s'est mise à chanter mon cantique préféré, « Prière du soir de Mère », de Mary Baker Eddy (Hymnaire de la Science Chrétienne, n° 207). En voici le premier couplet:
Douce présence, force, joie et paix, / Vie infinie, ô souverain pouvoir, / Toi, dont l'amour protège l'oiselet, / Guide l'essor de mon enfant ce soir.
Très vite, je me suis sentie entourée par l'Amour. Je ne pleurais plus et je n'avais plus peur. La douleur a disparu. Il n'y avait aucune marque de blessure, aucun symptôme d'une difficulté quelconque ne s'est manifesté ni à ce moment-là ni plus tard, et les divers examens des yeux que j'ai subis au cours des années n'ont jamais rien décelé d'anormal.
Récemment, la capacité qu'a la Christian Science de guérir instantanément et avec efficacité m'a de nouveau été prouvée. Un soir j'avais fini de faire la vaisselle et j'étais en train de tout ranger. En remettant un grand couteau de cuisine à sa place, je me suis fait une profonde entaille à la main. J'ai tout de suite déclaré à haute voix ce que je savais être vrai: je suis l'enfant parfaite de Dieu et rien, absolument rien, n'a le pouvoir de me séparer de Dieu. J'ai enveloppé ma main de papier absorbant et je me suis assise pour prier. Malgré ce qui semblait réel sur ma main et à mes yeux — aux sens mortels — je savais que rien ne s'était passé qui puisse altérer ma perfection spirituelle ou le lien qui m'unissait à Dieu. Un message tiré de Science et Santé m'est venu à la pensée: « Mais l'homme ne peut être séparé de Dieu un seul instant, puisque l'homme reflète Dieu. La Science prouve ainsi que l'existence de l'homme est intacte. » (p.306) J'ai clairement compris que rien en moi ne pouvait être endommagé, puisque je peux seulement être compléte et parfaite, en tant qu'image et reflet de Dieu. La plaie s'est arrêtée de saigner à ce moment-là. J'ai continué de prier et de réfléchir au terme « intacte ». J'ai vu que j'avais toujours été intacte, absolument pas touchée par quoi que ce soit qui puisse me blesser. J'ai été capable de terminer les tâches ménagères du soir et de m'endormir sans éprouver aucune douleur. Le lendemain matin, la peau était claire, sans trace de blessure.
J'ai clairement compris que rien en moi ne pouvait être endommagé.
Je continue de me réjouir d'avoir ainsi eu la preuve que je suis inséparable de Dieu et que le Christ, la Vérité, guérit « ici et maintenant ».
Silver Spring (Maryland), U.S.A.
