Une lettre ouverte aux réfugiés que j'ai connus et à tous les réfugiés du monde
Je me souviens, il y a bien des années, de vous avoir rencontrés dans ces nombreux camps de réfugiés à côté de la frontière. Je me souviens des conditions de vie dans ces camps. Quand l'aub arrive, la vie recommence et les activités journalières reprennent petit à petit. S'il a plu la nuit d'avant, des flaques profondes creusent la terre brune, qui se transforme en une boue noire et opiniâtre. Seuls des groupes d'enfants s'amusent dans l'eau avec insouciance. Puis tout le camp se rassemble pour la distribution de la nourriture. De nouveaux réfugiés arrivent sans arrêt et les camps vont finir par se multiplier.
Longues files d'hommes, de femmes et d'enfants qui ont tout perdu. L'anonymat et l'adversité vous auraient-ils enlevé toute dignité et tout espoir ? Ayant travaillé avec vous, ayant prié pour vous, je sais que ce n'est absolument pas le cas.
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