Le vent, qui ballottait notre monospace comme un simple volant de badminton, rendait la conduite très difficile. Les enfants dormaient à l'arrière, mais mon mari et moi étions bien éveillés, et nous commencions même à être saisis par la peur à chaque bourrasque. Un peu plus tôt, nos enfants nous avaient posé la fameuse question à laquelle ont droit tous les parents lors d'un voyage: « On arrive bientôt? » En sentant à quel point le vent faisait dériver notre véhicule sur l'autoroute, je me prenais à souhaiter que ce fût le cas !
Chaque fois que j'ai très peur, je prie. Je suppose qu'on trouverai normal, lorsqu'on a peur, de prier Dieu afin qu'Il nous sorte d'une situation dangereuse. Or, je me suis aperçue que si je me mets à prier en affirmant que je suis en difficulté et que j'ai besoin d'être secourue, ma peur ne disparaît quelque soulagement. Cela j'éprouve quelque soulagement. Cela est dû au fait que je suppose que j'ai été séparée de Dieu d'une façon ou d'une autre. Mais ce qui m'aide en revanche, c'est lorsque je commence à prier en affirmant que Dieu n'abandonnerait jamais Ses enfants, qu'Il est le bien toujours présent et tout-puissant.
Comme la plupart des parents, je sais que je ne mettrai jamais mes enfants en danger. Je ne dirai jamais, par exemple: « Je vais laisser Jean et Marie dans la rue aujourd'hui pour voir s'ils apprennent quelque chose. » En fait, je me précipiterai pour leur porter secours. Si l'amour que je porte à mes enfants m'incite naturellement à les protéger et à les défendre, imaginez ce que Dieu, qui est l'Amour accomplit pour Ses enfants.
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