Il semble parfois qu'on ne puisse pas échapper aux images de conflit. Des réfugiés maculés de boue, arrachés de leur terre natale, bousculés par des soldats qui brandissent des armes automatiques. De longues files de gens qui marchent péniblement, pendant des kilomètres, dans un paysage ravagé, vers une frontière où ils ne verront plus de combats et où ils espèrent trouver à manger.
Des visages sur lesquels se lisent la peur, le désespoir, l'incompréhension, le désarroi et des questions inévitables: « Quand pourrons-nous rentrer à la maison sans danger ? Trouverons-nous seulement un lieu que nous pourrons appeler chez nous ? »
Nous avons vu trop de scènes comme celles-ci au cours de ces derniers mois, aux nouvelles du soir ou dans le journal du matin. Elles font naître des sentiments de pitié et d'impuissance. Elles soulèvent des questions: « Que peut-on faire ? Que puis-je faire ? »
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