Mon mari m'avait quittée, je me remettais des suites d'un accident, je me déplaçais encore en chaise roulante et je venais d'apprendre que je ne pourrais pas toucher mon assurance invalidité à moins d'admettre que la guérison prendrait au minimum une année (ce que je ne voulais justement pas admettre, puisque je m'attendais à être rétablie bien avant cela).
Ma mère avait accepté de venir habiter chez moi pour m'aider jusqu'à ce que je sois totalement guérie. Le jour où elle est arrivée, j'ai jeté un coup d'œil sur une caisse de boîtes de conserve qu'elle avait apportée et qui était posée par terre, au milieu de la cuisine. Une bouteille de sirop s'était renversée et le sirop avait coulé sur les boîtes. Quel désastre ! Je ne savais pas si je devais rire ou pleurer, mais tout à coup, j'ai fondu en larmes et je me suis apitoyée sur mon sort. La vie ne me semblait tout simplement plus valoir la peine d'être vécue et je ne cessais de demander à Dieu: « Pourquoi moi, pourquoi maintenant ?! » Je pense que je faisais écho à la pensée de Job lorsqu'il s'est écrié: « Oh ! s'il était possible de peser ma douleur, et si toutes mes calamités étaient sur la balance. » (Job 6:2)
Maintenant, lorsque je repense à tout cela, je souris. Mais à l'époque je croyais que Dieu m'avait abandonnée. Depuis, Dieu m'a montré maintes fois à quel point Il m'aime moi et chacun de nous. J'ai constaté que, quelles que soient les circonstances, Il veille constamment sur nous, nous protège et nous aime.
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