J'ai souvent entendu ma mère parler de ma première guérison dont j'aime toujours me rappeler. Je n'avais apparemment pas pu garder la nourriture pendant plusieurs jours et aucun médecin de la ville n'avait réussi à faire quelque chose pour moi. Ma mère avait dès son enfance été à l'église et cru en Dieu, mais elle n'avait pas pris conscience de ce que Dieu est une aide toujours présente et pratique. Toutefois, quelqu'un lui dit qu'il y avait en ville une praticienne de la Christian Science qui guérissait par la prière, et en désespoir de cause elle la contacta. Ma mère dit qu'une demi-heure plus tard je m'asseyais et demandais qu'on me donne à manger. Ce fut la fin du problème; j'étais complètement guérie.
L'année suivante, je me pris le pied dans un tapis alors que je portais un gros objet en porcelaine qui se brisa. Je tombai sur les débris et je me fis une profonde blessure au bras. Mes parents étaient sortis et c'était la nourrice qui s'occupait de moi. Me voyant perdre conscience par suite de la forte perte de sang, elle alla chercher de l'aide et je fus conduite à l'hôpital le plus proche. Là on essaya de me faire revenir à moi, mais sans succès, et on dit à ma mère que « c'était trop tard ». Entre temps, la même praticienne avait été contactée et je fus immédiatement rétablie. On m'a souvent raconté les détails de cet incident, mais moi je ne me souviens que de ce qui avait précédé la perte de conscience.
Plus tard, quand j'étais adolescente, je fis une course à cheval à travers le veld avec une camarde d'école. Mon cheval trébucha à cause d'un trou dans le sol (je le vois encore) et tomba. J'atterris sur la tête. Je fus incapable de me relever et mon amie appela à l'aide des hommes qui faisaient des travaux sur la route. Puis je perdis connaissance et quand je revins à moi j'étais couchée au fond d'un véhicule. Un homme assis à l'avant demanda: « Est-elle consciente ? » Mon amie répondit: « Elle est à moitié consciente. » Je dis alors: « Je suis pleinement consciente. » On m'amena à l'hôpital et on fit venir ma mère.
Selon les radiographies, j'avais une fracture de la nuque, une fêlure du crâne, la mâchoire brisée en trois endroits, l'os gauche avait percé l'oreille et toutes mes dents de devant bougeaient. Les deux chirurgiens avaient pris les arrangements nécessaires pour opérer le lendemain matin. Cependant, ma mère s'était mise en rapport avec la praticienne qui lui dit de demander aux chirurgiens d'attendre un jour de plus. Et pendant plusieurs jours de suite, l'opération fut reportée ainsi au lendemain.
J'ai eu beaucoup de guérisons grâce à ma meilleure compréhension de Dieu.
A part quelques points de suture au-dessus du menton, où mes dents du bas avaient fait un trou, je ne reçus aucun traitement médical.
Une semaine après mon admission à l'hôpital, un ami qui me rendait visite amena avec lui mon cheval. Comme j'avais une chambre privée au rez-de-chaussée avec une fenêtre donnant sur un pré, je sortis en pyjama par la fenêtre et fis plusieurs fois le tour du pré à cheval. Personne ne me vit et je ne le mentionnai à personne, étant donné que les médecins avaient recommandé que je ne monte pas à cheval pendant une année. Trois jours plus tard, je rentrai à la maison, guérie.
Depuis lors, j'ai grandi, je me suis mariée et j'ai obtenu beaucoup de guérisons convaincantes grâce à ma propre compréhension qui augmentait et à l'aide de merveilleux praticiens dévoués — en fait il faudrait un livre pour toutes les raconter. Je ne saurais jamais être assez reconnaissante envers Dieu pour les œuvres et les enseignements de Jésus-Christ et pour la révélation du Consolateur promis reçue par notre Leader, Mary Baker Eddy.
Worcester, République d'Afrique du Sud
