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Le corps est toujours innocent

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1999


Le corps humain n'est ni un criminel ni un malfaiteur. Il n'est pas coupable d'avoir « commis le crime » d'être malade ou de souffrir de tout autre problème physique. Il ne provoque pas, ne fabrique pas ni ne fait évoluer une maladie. Cependant, on considère généralement que le corps doit être constamment surveillé afin de discerner les signes ou symptômes d'une maladie dont il est l'origine prétendue et qu'il laisse se développer en faisant abstraction de l'esprit. Or, le corps n'est pas autonome.

Il n'agit pas seul ni ne se gouverne seul. Il est entièrement gouverné par la pensée, consciemment ou inconsciemment.

Le prétendu entendement mortel et le prétendu corps mortel ne sont pas des entités distinctes. Ils forment un ensemble dans lequel l'entendement, selon la croyance humaine, est l'élément dominant. On pourrait comparer le corps à l'écran d'un ordinateur. Les messages et les images qui apparaissent sur l'écran sont uniquement déterminés par les informations entrées dans l'ordinateur. Le corps est aussi innocent, en quelque sorte, que l'écran. Il enregistre simplement les pensées que nous entretenons. Si nous voulons guérir un corps malade, les états mentaux négatifs que l'entendement mortel lui impose, tels que la peur, doivent faire place aux vérités de l'Entendement éternel, aux pensées saintes et saines que Dieu communique constamment à Son idée, l'homme.

Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé: « Notre Maître demanda: "Comment quelqu'un peut-il entrer dans la maison d'un homme fort et piller ses biens, sans avoir auparavant lié cet homme fort ?" En d'autres termes: Comment puisje guérir le corps sans commencer par le prétendu entendement mortel qui gouverne directement le corps ? Une fois que la maladie est détruite dans ce prétendu entendement, la crainte de la maladie a disparu, et par consequent la maladie est complètement guérie. » (p. 399.)

Comment lier « l'homme fort », la mentalité mortelle et matérielle, afin de le dépouiller de ses « biens », les effets de la douleur et de la maladie ? Les craintes de l'entendement mortel sont « liées », privées de tout pouvoir de nuire, lorsque nous parvenons à comprendre que Dieu est l'Amour divin, le seul Entendement parfait, et que nous sentons la présence de l'Amour. « La crainte n'est pas dans l'amour, mais l'amour parfait bannit la crainte », déclare l'apôtre Jean (I Jean 4:18). La peur diminue petit à petit quand nous prenons de plus en plus conscience du grand amour que Dieu porte à l'homme et découvrons Sa volonté et Son pouvoir de guérir.

L'Amour divin est omnipotent; il ne partage pas son pouvoir avec la matière ni avec le mal. L'Amour guérit le genre humain au moyen de la loi divine. Comprendre la loi divine et s'en remettre à elle subjugue les théories matérielles sur la maladie, théories que l'entendement mortel considèrent comme étant une loi. Jésus-Christ prouva la suprématie de la loi divine en guérissant à la fois des maux corporels aigus et chroniques. La Science de la guérison-Entendement – son Principe divin et les lois de l'Amour, que Jésus démontra en chassant la peur et en guérissant la maladie – est tout autant à notre portée aujourd'hui qu'elle l'était au premier siècle de notre ère.

La Christian Science aborde la guérison de la maladie en apaisant et en rectifiant la pensée humaine au moyen de la vérité sur l'identité réelle de l'homme, l'image et la ressemblance spirituelles de Dieu, l'Esprit. Notre harmonie et notre santé demeurent pour toujours intactes, parce que Dieu maintient l'homme dans son état parfait. A mesure que nous saisissons le fait que notre être véritable est l'incarnation des qualités spirituelles de l'Entendement divin – sans tache, libre de toute contamination et de toute maladie – l'étau de la peur que serre « l'homme fort » se brise, et le corps innocent est libéré.

Dans les treize dernières pages du chapitre, « Pratique de la Science Chrétienne », dans Science et Santé, Mary Baker Eddy se sert d'une allégorie qui montre que la maladie est guérie quand on comprend la suprématie de la loi divine. Cette allégorie se présente sous la forme d'un procès. « Homme Mortel », l'accusé, est jugé et condamné par la « Cour de l'Erreur » pour avoir commis le « crime » de « maladie de foie », alors qu'il prenait soin d'un ami malade. Lorsque l'affaire passe en appel devant la « Cour de l'Esprit », Christian Science est l'avocate de la défense. La plaidoirie de l'avocate, qui s'appuie sur les Écritures, expose la fausseté des « Lois de l'Hygiène » qui ont condamné Homme Mortel à souffrir et à mourir pour avoir aidé son prochain. L'avocate commence en posant une question, « Est-ce le corps ou est-ce Entendement Mortel qui a commis l'acte criminel ? » Elle y répond ainsi: « Le corps ne commit aucun délit. » (p. 435)

L'avocate entreprend alors de prouver qu'Homme Mortel ne peut être puni pour avoir obéi à la loi de l'Amour et que le témoignage de « Sens Personnel » est totalement faux. La plaidoirie de Christian Science en faveur des droits divins de l'homme à la santé et à l'harmonie gagne le procès. Le prisonnier est libéré, ayant retrouvé complètement la santé et le bien-être.

Notre harmonie et notre santé demeurent pour toujours intactes, parce que Dieu maintient l'homme dans son état parfait.

Cette allégorie est riche d'enseignements en ce qui concerne la méthode de guérison de la Christian Science. Toutefois, ce qui est particulièrement intéressant dans ce récit, c'est que le corps ne commet jamais le délit de maladie. Il est toujours innocent. Face aux symptômes d'une maladie, ceux qui étudient cette Science apprennent à ne jamais blâmer le corps ni à le craindre. Le coupable, la cause apparente de la difficulté, n'est pas le corps mais les craintes ou autres erreurs mentales qui semblent le gouverner. Par conséquent, au lieu d'examiner les symptômes physiques et de s'en inquiéter, il faut s'attacher à spiritualiser la pensée, en cédant à l'influence de l'Entendement divin qui guérit et purifie, et porter son attention sur l'harmonie perpétuelle de l'homme. La guérison par la prière exige que nous cessions de voir dans le corps la prétendue origine ou cause de la maladie et que nous admettions Dieu, l'Entendement divin, en tant que seule cause véritable qui guérit tous les maux humains.

La peur est vaincue lorsque nous nous en remettons avec fermeté à la Vérité divine et à l'Amour divin, en établissant dans notre conscience le fait spirituel de la totalité de Dieu et de l'immunité de l'homme, Son image et Sa ressemblance, à l'égard du mal. La conscience de la vérité spirituelle contrecarre et annule les images mentales de la maladie, de la douleur ou de toute autre difficulté physique que l'entendement mortel voudrait imprimer sur le corps. Ainsi, la santé est rétablie.

Or supposons que nos prières n'apportent pas rapidement la guérison. Le corps est-il coupable ? Refuse-t-il avec obstination de coopérer ? Non, le corps n'est pas à blâmer. Si le corps ne réagit pas à nos prières les plus sincères, c'est en général parce que la peur gouverne la pensée. Science et Santé donne l'explication suivante: « Le régime qui spiritualise la pensée est également celui qui rend le corps plus sain; et si la santé ne se manifeste pas sous ce régime, cela prouve que la crainte gouverne le corps. Telle est la loi de cause à effet, ou le semblable produisant le semblable. » (p. 370)

Parfois, la peur qui se trouve derrière un trouble physique ne se dévoile pas aisément. Elle peut être latente, cachée dans un recoin de la pensée. Alors, nos prières doivent approfondir la vérité de l'être jusqu'à ce que l'erreur cachée soient découverte et détruite par la Vérité. Jésus déclara: « Car il n'est rien de caché qui ne doive être découvert, rien de secret qui ne doive être connu et mis au jour. » (Luc 8:17.)

Afin de discerner quelle erreur ou quelle crainte retarde la guérison, il est important de ne pas passer son temps à analyser l'entendement mortel. Cela reviendrait à regarder dans l'obscurité pour tenter d'apercevoir la lumière. Au contraire, grâce à la prière, nous élevons la pensée vers la lumière du Christ, la Vérité. Cette lumière pénètre les ténèbres de la peur et dévoile l'erreur spécifique qui doit être chassée de la conscience afin que la guérison se produise.

Chaque fois que « l'homme fort » est solidement lié par l'Amour divin, ses « biens » disparaissent. C'est ainsi que nous disculpons le corps innocent et que nous établissons la liberté mentale et physique en accord avec la loi divine.

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