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Dieu nous aime tous – toi, lui et moi

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1999


Tout le monde avait remarqué à quel point la classe d'école du dimanche était calme ce jourlà. Un des élèves, David, était absent. « C'est difficile d'écouter quand David est là », fit observer un élève, et d'autres firent aussi des remarques à ce propos. Daniel trouvait particulièrement difficile de s'entendre avec David; parfois ils' se donnaient des coups de poing ou se poussaient, même s'ils n'étaient pas assis l'un à côté de l'autre.

« Cette classe est aussi la classe de David », leur rappela la monitrice. « Nous devons voir que l'harmonie appartient à chacun de nous, qui sommes enfants de Dieu, elle ne dépend pas de quelqu'un d'autre. »

La monitrice leur demanda ensuite d'ouvrir la Bible là où se trouve l'histoire de Joseph (Gen. 37:4 46:7). Les frères de Joseph pensaient, de toute évidence, que leur famille serait plus harmonieuse sans lui; il était le fils préféré de leur père, lequel lui accordait probablement plus d'attention qu'à eux. Si bien qu'ils décidèrent de prendre les choses en main. Ils jetèrent Joseph dans un puits, et ensuite le vendirent comme esclave à des marchands dont la caravane passait près d'eux; enfin ils mentirent à leur père et lui dirent que son fils préféré était mort.

La Bible ne dit pas si Joseph en a jamais voulu à ses frères. Mais certainement il ne se laissa pas abattre. Il vit que Dieu avait un plan pour lui.

A la suite de diverses péripéties, Joseph fut amené devant Pharaon, le roi d'Égypte. Il interpréta un rêve qu'avait fait Pharaon, et prédit qu'il y aurait sept années d'abondance suivies de sept années de famine. Pharaon le chargea alors d'organiser la mise en réserve et la distribution des vivres.

Les frères de Joseph vinrent en Égypte chercher de la nourriture pendant la famine. Outre qu'il assura la subsistance des Égyptiens et de beaucoup de leurs voisins, Joseph aida aussi ses frères, ainsi que son père et toute sa famille. Il dit: « Dieu m'a envoyé devant vous pour vous faire subsister dans le pays, et pour vous faire vivre par une grande délivrance. » (Gen. 45:7.)

Continuer d'aimer quelles que soient les circonstances est la vraie mesure de l'amour et de la fraternité. A la page 518 de Science et Santé, Mary Baker Eddy parle de ce que cela représente d'aimer ainsi: « Les riches en esprit aident les pauvres, formant une grande fraternité, ayant tous le même Principe, ou Père; et béni est celui qui voit le besoin de son frère et y pourvoit, trouvant son propre bien en cherchant celui d'autrui. »

Vous savez probablement combien il est important de s'entendre avec nos camarades de classe et nos professeurs à l'école, ainsi qu'avec nos frères et sœurs. Parfois cela ne va pas sans effort, surtout quand quelqu'un a été injuste envers nous, ou bien quand nous avons le sentiment de ne pas être accepté par le groupe. Mais c'est là qu'il faut se rappeler que Dieu n'a pas de favoris, et qu'il n'y a pas de concurrence dans l'Amour. Il n'existe pas de parias dans la maison de notre Père. Chacun de nous est sous Son contrôle et bénéficie de Sa sollicitude.

Cependant Daniel ne comprenait pas encore très bien comment David pouvait être l'enfant de Dieu alors qu'il se comportait parfois très mal. La monitrice lui expliqua que Dieu a créé l'homme entièrement bon et connaît l'homme comme Son expression, exprimant l'amour et la joie. C'était aussi vrai de David. « Dieu t'aime, Il m'aime, et Il aime David », dit-elle. « David est inclus dans l'amour de Dieu tout comme l'était Joseph, notre ami de la Bible. »

Les élèves de la classe décidèrent qu'ils essaieraient d'aimer David – de l'aimer beaucoup ! « Après tout, dit Daniel, si Dieu peut l'aimer, nous pouvons au moins essayer. » Ils se dirent qu'ils n'avaient pas besoin d'aimer les choses désagréables que font parfois les gens, parce que ces choses ne font pas partie des enfants de Dieu.

Pas plus tard que le dimanche suivant, David et Daniel marchaient en se tenant par l'épaule, en bons camarades. Chacun voulait savoir ce qui était arrivé.

Ils racontèrent alors que David avait eu un pneu crevé à sa bicyclette peu après avoir commencé sa tournée de distribution de journaux. Daniel, qui passait en vélo, offrit d'aider David à finir sa tournée. Ils devinrent de grands amis.

Depuis lors, la classe d'école du dimanche se déroule plus calmement. La monitrice eut l'occasion plus tard de lire à sa classe le poème d'Edwin Markham qui s'intitule « Surpris »  « Outwitted », The Best Loved Poems of the American People (New York, Doubleday, 1936), p. 67. Ce poème nous rappelle ce que nous pouvons faire quand il semble que quelqu'un est laissé de côté.

Il traça un cercle dont j'étais exclu
Comme hérétique, rebelle, digne seulement de mépris.
Mais l'Amour divin et moi nous l'avons surpris,
Nous avons tracé un cercle qui l'a inclus.

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