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Des partitions à apprendre? C'est sans problème!

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1999


Vous êtes-vous déjà trouvé devant une telle quantité de devoirs que vous vous êtes dit que vous n'y arriverez pas ? C'est ce que j'ai pensé il y a plusieurs années, lorsque j'étais étudiante à l'école de chant du Mozarteum de Salzbourg, en Autriche. J'avais étudié l'allemand pendant un an pour me préparer à cette première expérience où j'allais être seule, loin des États-Unis.

Les deux premiers jours du cours d'été qui durait six semaines, les professeurs nous avaient demandé de chanter deux airs d'opéra. Cela allait déterminer notre niveau et la somme de travail qu'on nous demanderait d'accomplir. Apparemment, mon interprétation leur avait plu, car ils m'ont donné trois rôles dans trois scènes différentes à apprendre et à étudier, qui devaient être mises en scène et présentées à la fin des six semaines. « Formidable ! » me direzvous. C'est ce que je me suis dit d'abord. Or, les professeurs m'ont donné ce travail à faire le vendredi, à midi en me demandant de revenir le lundi matin, à dix heures, avec les trois scènes apprises par cœur ! Et ce n'étaient pas des petites scènes de deux pages !

J'en connaissais une, l'acte I de Hansel et Gretel, mais je l'avais apprise en anglais et à présent il me fallait mémoriser le texte allemand. Il y avait beaucoup de paroles, surtout pour quelqu'un qui n'avait qu'un an d'allemand à son actif. Pour ce qui est de la deuxième scène, que je n'avais jamais étudiée, il s'agissait de la difficile scène des cartes, de Carmen, à trois voix. Et enfin la troisième était tirée d'un opéra complexe de Richard Strauss, Arabella, dont je n'avais jamais entendu parler.

Il aurait été facile de céder à la panique et de jeter l'éponge. Ou bien de passer les trois jours à répéter comme une folle – sans dormir et en forçant ma voix jusqu'à l'enrouement... ou pire. Or, j'avais une troisième option – recourir à Dieu et à Ses lois – et c'est ce que j'ai choisi de faire, parce ce que c'était la seule qui me promettait de réussir naturellement. Je ne connaissais pas la Christian Science depuis longtemps, mais j'avais déjà eu plusieurs guérisons qui m'avaient prouvé qu'« à Dieu tout est possible » (Matth. 19:26).

Apaisée par cette décision prise de m'en remettre à Dieu, je suis allée déjeuner et je suis retournée dans mon appartement à quatorze heures. Puis, au lieu de m'asseoir à l'orgue avec les partitions, j'ai étudié la Leçon biblique indiquée dans le Livret trimestriel de la Christian Science. J'y ai trouvé un merveilleux message de la Bible qui m'a rassurée: « Car je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l'Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance. » (Jér. 29:11.) Un autre passage qui m'a beaucoup aidée est tiré de Science et Santé: « Le Principe divin, l'Esprit, embrasse et exprime tout, et par conséquent tout doit être parfait comme le Principe divin est parfait. Rien n'est nouveau pour l'Esprit. Rien ne peut être nouveau pour l'Entendement éternel, auteur de toutes choses, qui, de toute éternité, connaît Ses propres idées. La Divinité était satisfaite de Son œuvre. Comment aurait-Elle pu ne pas l'être, puisque la création spirituelle était la conséquence, l'émanation de Sa propre capacité infinie et de Sa sagesse immortelle ? » (p. 518)

J'ai pris la décision de m'en remettre à Dieu et à Ses lois.

Pendant quelques instants, j'ai simplement réfléchi à ces déclarations, mot par mot, en mettant tout le travail que j'avais à faire à sa juste place, c'est-à-dire entre les mains de Dieu, et non pas seulement entre les miennes. J'ai pensé que Dieu était l'auteur, ou le compositeur parfait de Son univers. Et je me suis dit que les compositeurs que j'étudiais avaient exprimé l'intelligence et la créativité divines dans leurs œuvres. La beauté et l'harmonie de la musique avaient leur origine en Dieu, l'Entendement divin – le seul et unique Entendement. Le même Entendement qui me connaissait en tant que son image, son idée spirituelle, connaissait aussi l'essence spirituelle de cette musique. En outre, je voyais que l'Entendement connaissait toutes ses idées parfaitement, sans erreurs. Tout à coup, j'ai compris que je n'étais pas la source de mes facultés ni le pouvoir derrière l'interprétation d'une œuvre. C'était Dieu qui s'exprimait à travers moi. Mon travail consistait à admettre ce fait et à être ce qu'Il m'avait destinée à être.

Quel soulagement ! J'ai eu l'impression qu'un poids d'une tonne me tombait des épaules. A ce moment-là, je me suis assise à l'orgue avec les partitions – et j'y ai pris beaucoup de plaisir. J'ai étudié tout le week-end, mais sans excès. Et j'ai dormi suffisamment chaque nuit.

Quand lundi est arrivé, j'ai présenté mes trois scènes. Les professeurs ont indiqué que je n'avais fait aucune erreur dans les notes ou les paroles, et que j'étais l'une des rares étudiantes à avoir accompli le travail dans son intégralité. Vous pouvez imaginer qui j'ai remercié en silence – Dieu, le grand compositeur, Celui qui fait toutes choses.

Cet incident m'a appris que la responsabilité de tout savoir ne repose pas sur mes épaules. J'ai besoin de comprendre que Dieu sait tout; que c'est Lui, l'Entendement infini, qui sait tout.

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