Les images perturbaient ma soirée: des émeutiers et des pillards incendiaient des immeubles et dévalisaient des magasins. Une violence ethnique absurde. Ce soir-là, les nouvelles télévisées venaient d'un autre continent. Or, elles auraient pu venir de nombreux endroits différents, en fait de n'importe quel pays ou presque.
J'avais fermé les yeux et murmuré une prière. Quelque chose comme: « Mon Père, aide-moi à voir la fraternité entre les hommes. » Un autre reportage suivit. Le dîner était prêt. La soirée et ses habitudes reprirent leurs droits. A présent, ces images me reviennent à l'esprit et je m'aperçois que je désire aller plus loin, que j'ai besoin d'aller plus loin.
Parfois, la prière commence par une aspiration à comprendre, comme cela s'était passé pour moi ce soir-là. Qu'est-ce qui pourrait empêcher les gens de recourir à la violence ? Qu'est-ce qui pourrait leur donner la sagesse et la patience de trouver des moyens légaux, pacifiques permettant de réparer l'injustice ou de faire cesser la corruption ? Quelle force constructive pourrait inciter à la réforme les individus et les gouvernements ? Uniquement un pouvoir universel et suprême capable de régénérer et de gouverner le cœur des hommes. Uniquement la grâce de Dieu.
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