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Le traitement par la Christian Science: révélation toujours nouvelle

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 1999


Le traitement par la Christian Science, ou la guérison par la prière, n'est certainement pas figé ni rituel un moyen matériellement structuré d'aborder une difficulté matériellement structurée. C'est tout le contraire. Il s'agit d'une approche nouvelle, dynamique qui a une base spirituelle et permet de percevoir les faits spirituels.

Ces faits représentent les choses telles qu'elles sont en réalité, telles que Dieu les a façonnées et telles qu'il les préserve en les entourant de Sa tendre affection. Quelles que soient les apparences, les faits concernant notre être sont totalement bons, parce que notre Créateur, Dieu, est bon. Et discerner ces faits grâce à l'inspiration divine a un impact direct qui apporte la guérison dans notre existence, notamment dans notre corps. Cette approche de la guérison, avec sa fondation spirituelle, est l'expression d'un concept plus élevé que la vision et le raisonnement physiques. Elle détruit les inharmonies en révélant leur fausseté, leur impossibilité dans la totalité du bien.

Dans tous les cas, le traitement par la Christian Science est absolument individuel et est dicté par l'inspiration. L'élément le plus important n'est pas tant le processus – par exemple, affirmer simplement des vérités spirituelles précises – mais la réalité perçue et le résultat qui se fait sentir à mesure que le processus passe au second plan. Dans Science et Santé, Mary Baker Eddy écrit: « C'est par les arguments véridiques que vous emploierez, et surtout par l'esprit de Vérité et d'Amour dont vous serez animés, que vous guérirez les malades. » (p. 418) L'« esprit de Vérité et d'Amour » est fondamental et il s'acquiert en écoutant Dieu, l'Entendement divin, quand nous prions. Écouter avec humilité ce que Dieu nous dit donne à nos prières de la fraîcheur et de la spontanéité.

Par exemple, il y a quelque temps, j'éprouvais depuis longtemps une douleur physique intense. J'avais essayé de mettre davantage ma pensée en accord avec la réalité de Dieu et de Sa perfection – Sa bonté, Sa totalité, Son unicité – et avec l'être réel de l'homme, Son expression. Je m'efforçais d'amener « toute pensée captive à l'obéissance de Christ » (II Cor. 10:5) pour reprendre les termes de saint Paul. Mais je dois admettre que ce processus tenait plus de la lutte intellectuelle que de l'inspiration spirituelle.

Un jour, j'admirais un magnifique massif de montagnes qui m'a rappelé un passage de la Bible: « Je lève mes yeux vers les montagnes. D'où me viendra le secours ? » (Ps. 121:1) Je me suis dit: « Le secours ne me vient pas des montagnes. Il vient de Dieu. » Puis je me suis souvenu d'avoir lu quelque chose à ce propos dans Science et Santé: « Interprétés spirituellement, les rochers et les montagnes représentent des idées solides et nobles. » (p. 511) Cela m'a fait voir le passage biblique sous un jour nouveau et a remplacé la lutte intellectuelle par un flot de compréhension spirituelle. J'ai compris que le secours me venait des idées solides et nobles de l'Esprit, Dieu, que symbolisaient les montagnes: le bien immuable, la beauté indestructible, la force invincible.

Il m'est devenu évident que Dieu, qui est absolument Tout, ne pouvait jamais être conscient de quelque chose en dehors de Sa propre totalité.

Il m'est devenu évident qu'un Père-Mère Dieu aimant n'infligeait jamais de souffrance à Sa création. C'était impossible, parce que Dieu, l'Entendement divin, qui est absolument Tout et qui remplit tout l'espace, ne pouvait jamais être conscient de quelque chose en dehors de Sa propre totalité. Et puisque Dieu est bon, Il ne peut connaître et exprimer que Sa propre bonté et Sa propre perfection. L'image qu'Il a de Luimême devait forcément être belle, libre et bonne. Cette image, c'est l'homme créé à Sa ressemblance.

Une autre phrase de Science et Santé a accompagné ces idées nouvelles: « Selon la Science divine, l'homme est dans un état aussi parfait que l'Entendement qui le forme. » (p. 337) L'image devait ressembler à l'original sous tous ses aspects. A ce moment-là, la peur de ne jamais retrouver tous mes moyens a commencé à s'estomper. J'étais de plus en plus confiant dans l'amour immuable de Dieu. Le raisonnement humain cédait la place à la prise de conscience de l'aspect légitime et inévitable de la sollicitude divine.

L'étude de la Bible et des œuvres de Mary Baker Eddy, le raisonnement spirituel, les efforts accomplis pour mieux me conformer aux instructions de Jésus dans le Sermon sur la montagne – tout cela a contribué à faire passer ma pensée d'un point de vue intellectuel à un point de vue spirituel. Le traitement par la Christian Science, l'action de la loi de Dieu, était à l'œuvre dans mon existence.

Puis, sans raisonner et sans argumenter en faveur de la vérité, j'ai saisi quelque peu le fait que Dieu était réellement la seule origine de mon être; que Sa bonté, Sa totalité et Sa perfection étaient reflétées par l'homme – et que c'était vrai pour moi aussi. Même ce petit aperçu très bref de la réalité a suffi. A cet instant précis, la douleur qui durait depuis si longtemps a disparu. Elle n'a pas simplement diminué. Elle n'est pas allée se loger ailleurs. Elle n'existait plus. C'était une vraie guérison par la Christian Science. Elle était le résultat de l'activité du Christ dans ma conscience.

Le Christ est l'influence de Dieu, le message de l'Amour divin transmis à l'humanité qui purifie et élève la conscience humaine. Le Christ ne peut jamais être exclu. L'influence rédemptrice que Dieu exerce est universelle, parle dans toutes les langues, à toutes les cultures, à toutes les époques. Le Christ était l'essence même de la vie de Jésus. Le Maître a démontré la nature et l'action divines à travers ses œuvres. Dans le processus de guérison, le Christ met en lumière les faits précis que nous avons besoin de connaître et révèle les erreurs dont nous devons nous débarrasser. Rien ne peut échapper à la lumière vive du Christ. Nous trouvons cette lumière dans la connaissance que nous avons de Dieu et dans l'acte de nous tourner vers Lui en toute humilité. Le Christ élève notre vie quotidienne jusqu'à des hauteurs nouvelles.

A un moment donné, je devais trier une quantité importante de dalles blanches qui m'avaient été livrées. Certaines étaient d'un ton légèrement différent. Il me fallait trouver un nombre suffisant de dalles du même ton. A maintes reprises, je commençais ma pile avec des dalles d'un blanc pur, puis je m'apercevais que j'en avais choisi plusieurs qui n'étaient pas aussi blanches. Je ne parvenais pas à maintenir la norme. Alors, j'ai pris une dalle d'un blanc immaculé et je l'ai mise devant moi. Et je m'en suis servi pour comparer avec les autres dalles. J'avais rapidement accompli ma tâche sans un accroc !

Le Christ nous conduit souvent à refuser les choses qui ne répondent pas à la norme divine. On pourrait raisonner, par exemple, en partant du fait de la totalité divine, et conclure que la maladie, le chagrin ou la pénurie n'ont aucune part dans cette totalité et par conséquent aucune légitimité. Ou bien encore on pourrait raisonner en partant du fait de la perfection du Principe divin, Dieu, le législateur suprême, et conclure que la souffrance et l'inharmonie n'ont aucune part dans le Principe ni aucune loi pour les soutenir. Par conséquent, elles doivent se soumettre au pouvoir correcteur de Dieu. Ce n'est pas le raisonnement ni l'argumentation qui guérit réellement. Ce qui guérit, c'est la perception claire de la vérité spirituelle et l'intégrité indéniable des faits immuables mis en lumière par les arguments. Aucune approche rituelle de la prière ne peut faire briller cette lumière. Elle vient seulement lorsque nous cédons à l'Entendement divin et sa vérité qui se développe sans cesse.

L'influence rédemptrice que Dieu exerce est universelle, parle dans toutes les langues, à toutes les cultures, à toutes les époques.

La pensée qui est à l'écoute et qui est guidée par le Christ nous montre ce qui a besoin d'être corrigé dans notre vie. La Bible nous parle d'un homme paralysé depuis trentehuit ans que Jésus guérit. Le récit indique que le Maître discerna une erreur sous-jacente dans la vie de l'homme et l'en libéra. Il était impossible que cette erreur fasse partie de son être réel, puisque Dieu, qui est Amour, incite à la bonté; l'Esprit divin incite à la pureté. Jésus porta témoignage de la nature véritable et sans péché de l'homme, la ressemblance de Dieu. Il en résulta une liberté totale. L'homme se leva et se mit à marcher. Jésus lui dit: « Voici, tu as été guéri; ne pèche plus, de peur qu'il ne t'arrive quelque chose de pire. » (Jean 5:14)

La guérison par la Christian Science est toujours dynamique, et elle nous renouvelle parce qu'elle naît de l'inspiration illimitée de l'Esprit et ne nous laisse jamais au niveau où nous étions. Que nous priions pour nous-mêmes ou que nous soyons les bénéficiaires de la prière d'un autre, les idées régénératrices venant de Dieu, notre source divine, sont toujours à notre portée. Elles nous rétablissent sur le plan mental et moral et nous guérissent sur le plan physique. Science et Santé donne l'explication suivante: « Le vrai Scientiste Chrétien augmente le pouvoir mental et moral de son patient et accroît la spiritualité de celui-ci tout en le rétablissant physiquement par l'Amour divin. » (p. 375)

Cette nouvelle compréhension de la nature de l'Amour et la joie qu'apporte cette compréhension nous permettent de mieux connaître notre Dieu et Sa création, et de trouver la guérison.

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