Souvent quand je prie au sujet d'une situation, je m'arrête un moment et je me demande « Qu'est-ce qui se passe en cet instant même ? Qu'est-ce qui remplit tout l'espace en cet instant même ? » Cela me fait penser à Dieu, l'Amour divin, incluant tout, embrassant tout, toujours présent, et le problème perd de son intensité. Je suis si reconnaissante que Mary Baker Eddy ait écrit dans Science et Santé: « La Science divine, la Parole de Dieu, dit aux ténèbres à la surface de l'erreur: "Dieu est Tout-en-tout", et la lumière de l'Amour toujours présent illumine l'univers. » (p. 503) Comprendre que l'Amour est toujours présent, et donc présent maintenant, nous amène à voir toute situation — passée, présente et future — à la lumière de l'Amour qui est un fait éternel, donc la seule réalité de ce qui était, et de ce qui sera. Un fait présent, s'il est divin, doit nécessairement être un fait éternel.
J'ai eu une belle guérison en m'attachant à l'idée que l'Amour est le fait présent.
J'ai eu une belle guérison en m'attachant à l'idée que l'Amour est le fait présent. Il y a quelques années je me trouvais en voyage en Turquie pour visiter les sites des sept églises mentionnées dans l'Apocalypse. Une partie du circuit consistait à prendre le bateau jusqu'à l'île de Patmos, comme l'apôtre Jean, l'auteur de l'Apocalypse, l'avait fait quand il avait été exilé. La mer était très agitée et j'ai été malade pendant la traversée. Une fois arrivée sur l'île tout allait bien, mais ce soir-là, je me suis mise à appréhender le voyage de retour. Je passais une grande partie de la nuit à prier. La pensée qui a particulièrement retenu mon attention était celle avec laquelle i'ai commencé ce témoignage « Qu'est-ce qui se passe maintenant? Qu'est-ce qui remplit tout l'espace maintenant ? » Seulement le bien venant de Dieu. Donc c'est ce qui se passe réellement, et c'est ce qui se passera même si la crainte me dit que les choses iront peut-être mal.
J'ai embarqué, je me suis installée sur le pont en m'accrochant fermement au bastingage, et j'ai pensé à ce passage de la Première épître de Jean, dans la Bible, qui dit: « Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu » (3:2), passage auquel je n'ai pas cessé de penser pendant les quatre heures qu'a duré le voyage de retour en Turquie. La mer était plus agitée encore que la veille, mais je n'ai pas été malade. J'ai même apprécié le mouvement du bateau sur les vagues.
Depuis le début de son voyage à Patmos, et pendant son exil, Jean a vraiment dû prouver son aptitude à surmonter le mal par l'Amour divin dont il parle avec une si grande perception dans sa Première épître. De façon plus modeste, j'ai réussi à même, grâce à l'intuition spirituelle qui m'a permis de comprendre, dans la situation où je me trouvais, le sens des paroles de Jean.
Je deviens de plus en plus consciente de ma dette envers Dieu, et envers Mary Baker Eddy pour Science et Santé, ce livre qui illumine la pensée spirituellement et qui est éminemment pratique. Quand je me tourne vers ce livre à la recherche de réponses, je reçois toujours un message qui aide et guérit.
Stockport (Cheshire), Angleterre
