Suzanne aimait bien sa nouvelle maison. Avec son amie Cathy elles avaient toute la place qu'elles voulaient pour courir d'une chambre à l'autre. Mais Suzanne n'était pas du tout contente de sa nouvelle école.
C'était le milieu de l'année scolaire et sa classe — la première année d'école primaire, où l'on apprend à lire — était nettement en avance sur celle d'où elle venait. Sa maman s'asseyait près d'elle pour l'aider à faire ses exercices de lecture, mais Suzanne ne voulait même pas essayer. En classe elle ne comprenait pas les leçons, elle se trouvait stupide et avait peur. Sa maîtresse regrettait d'avoir à lui donner de mauvaises notes.
Un matin, la maman de Suzanne a rendu visite à la maman de Cathy. Elles se sont installées à la cuisine et se sont mises à parler. « Suzanne est malheureuse dans sa nouvelle école », a dit sa maman. « Ce matin elle a pleuré et ne voulait même pas monter dans le car. »
La grand-mère de Cathy était en train de lire à la table voisine. Quand elle a entendu cela elle est montée tranquillement dans sa chambre et a fermé la porte.
Puis elle s'est mise à prier. Elle savait que les pensées des enfants sont pures et proches de la bonté de Dieu. Elle s'est rappelé avoir lu dans la Bible comment Jésus avait rassemblé les enfants autour de lui et leur avait dit combien ils étaient importants. Il avait ordonné à ses disciples de les laisser venir à lui parce qu'il savait que les enfants appartenaient à Dieu et que Dieu les aimait beaucoup. (voir Marc 10:14)
La grand-mère de Cathy a pris un crayon et du papier. Elle avait trouvé un moyen de montrer à Suzanne que Dieu est un Père-Mère qui l'aimait et qui était présent là-même à l'école pour l'aider. Elle a alors écrit un poème pour Suzanne et l'a donné à sa maman. Ce poème comprend trois synonymes de Dieu.
Mon Père-Mère AMOUR me protège quand j'étudie et quand je joue.
Mon Père-Mère ENTENDEMENT m'aide à comprendre mes leçons de la journée.
Mon Père-Mère VÉRITÉ met la bonté dans mon coeur et me donne de bons amis.
Merci mon Père-Mère DIEU d'être ici avec moi et avec chacun dans mon école aujourd'hui.
La maman de Suzanne aime aussi beaucoup Dieu. Elle savait que ces mots disaient la vérité. Le matin suivant, avant l'arrivée du car, elle a pris un petit moment pour lire le poème à Suzanne. « Ça a été écrit pour moi ? a demandé Suzanne. Et, au fond de son coeur, elle en a compris le sens.
Lorsque le car l'a ramenée dans l'après-midi ce jour-là, elle a couru vers la maison avec un grand sourire. Elle avait bien su faire son travail à l'école et s'était bien amusée.
Depuis lors Suzanne a ramené beaucoup de très bonnes notes à la maison. Elle est contente de sa nouvelle école et de ce qu'elle y apprend. Elle a beaucoup d'amis, fait du sport et joue dans une équipe.
La grand-mère de Cathy enseigne à l'école du dimanche. Il lui arrive de demander à ses élèves de lire à la page 582 de Science et Santé ce qu'il y est dit des enfants de Dieu — « les représentants spirituels de la Vie, de la Vérité et de l'Amour. » N'est-ce pas formidable de savoir cela, où que l'on se trouve ?
