Je passais la soirée avec des amis, quand soudain une amie m'a demandé le nom de la maladie dont j'étais atteint.
Je n'ai pas compris tout de suite ce qu'elle voulait dire. Mais je me suis rapidement rendu compte de ce à quoi elle faisait allusion. Depuis deux ans, j'avais un tic nerveux qui consistait à faire craquer les vertèbres de mon cou: je ne pouvais m'empêcher de tourner la tête d'abord à gauche puis à droite. Souvent il m'arrivait d'avoir de véritables crises au cours desquelles je répétais le mouvement plusieurs fois de suite sans pouvoir me contrôler.
J'avais quelquefois essayé de me discipliner, non pas en m'appuyant sur la Christian Science, mais avec beaucoup de volonté personnelle. J'arrivais alors à me contrôler pendant quelques heures tout au plus; mais le problème resurgissait toujours.
Etant en vacances, j'avais emporté avec moi un exemplaire de Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, et j'avais étudié plus particulièrement le chapitre intitulé « Pratique de la Science Chrétienne ». Je me suis alors dit que c'était l'occasion de mettre en application ce que j'avais lu.
Le lendemain j'ai donc pris Science et Santé. Une des premières pensées qui m'est venue fut que j'allais prier pour que, petit à petit, le problème disparaisse. J'ai immédiatement corrigé cette pensée en comprenant que c'était maintenant que je reflétais la santé, qui a son origine en Dieu, et c'était donc maintenant que je pouvais être guéri.
J'avais lu dans Unité du bien que ce que je vis est la traduction directe de mon état de conscience. Mary Baker Eddy écrit: « Tout est aussi réel que vous le rendez, et pas davantage. Ce que vous voyez, entendez, ressentez, est un mode de conscience, et ne peut avoir d'autre réalité que celle que vous lui accordez. » (p. 8) Un changement dans mon état de conscience se traduit donc par un changement dans ma vie. Ainsi, je ne devais pas tenter de changer ou d'améliorer un cou malade, mais plutôt de modifier mon état de conscience.
Donc, c'est ce que j'ai fait. J'ai cessé de prêter attention à mon cou qui n'avait pas l'air en bon état, et je me suis tourné vers la réalité. La réalité c'est que, en tant qu'enfant de Dieu, je suis Son reflet; je suis donc constitué de qualités spirituelles, telles que l'amour, la joie, l'intelligence, la santé. Dieu étant la seule cause, tout effet provient de cette seule cause et il n'y a donc aucune place pour un homme matériel et un cou malade. Je me suis appuyé sur la description de l'homme, à la page 475 de Science et Santé, qui nous informe notamment que « L'homme est spirituel et parfait, et, parce qu'il est spirituel et parfait, il faut le comprendre ainsi en Science Chrétienne ».
C'était maintenant que je reflétais la santé, qui a Son origine en Dieu.
M'appuyer sur ces idées eut un effet très net. Bien que j'eus le sentiment que la guérison était là et que j'en ressentais déjà des bienfaits, toute la journée mon cou a été bloqué, comme s'il était maintenu, et je ne pouvais bouger la tête ni à gauche ni à droite endant la journée, j'ai également été assailli par toutes sortes de pensées et de doutes du type « Mais es-tu vraiment guéri ? Tu vas voir, ça ne va pas durer, etc. » J'ai alors refusé à chaque fois ces doutes en m'appuyant à nouveau sur la description de l'homme dans Science et Santé. Le lendemain, même si je faisais deux ou trois fois le mouvement que j'avais l'habitude de faire, mon cou ne craquait plus; et à partir du surlendemain cette envie n'est plus revenue, j'étais complètement guéri.
Cela fait maintenant plus d'une année que cette guérison a eu lieu, et cette envie et ce craquement ne sont jamais reparus.
Je suis très reconnaissant de pouvoir mettre en application cette Science divine qui est un soutien pratique et efficace dans tous les domaines de la vie.
Paris, France
