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La création se manifeste constamment

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 1999


Ressentir l'amour de Dieu, c'est la chose du monde la plus naturelle, la plus instinctive. Pourquoi ? Parce que, quelles que soient les circonstances, l'amour que Dieu nous porte est un fait depuis le début de la création — pour l'éternité.

Notre Créateur, Dieu, nous a toujours profondément aimés, Il a toujours été satisfait de la bonté parfaite, de la perfection spirituelle de Sa propre expression, de ce que nous sommes en réalité. Dieu n'a jamais cessé de Se réjouir à notre sujet. Cet amour de Dieu constitue la réalité de notre existence — la réalité qui embrasse tout, qui soutient la vie, qui enrichit la pensée.

Lorsque nous parlons du début de la création, il est important de ne pas la concevoir comme un point dans le temps, un moment survenu il y a des milliards d'années. La véritable création est la manifestation active de l'être divin et ce fait est à la base de toute activité légitime. On trouve la phrase suivante dans Science et Santé: « La création se manifeste perpétuellement et doit toujours continuer à se manifester en raison de sa source inépuisable. » (p. 507)

Quand nous lisons que la création se manifeste perpétuellement, pensons-nous qu'il soit question de la nature, du renouveau du printemps, de la fertilité de l'été, des couleurs de l'automne, de la force et de l'endurance de l'hiver ? Il est certain que ces choses peuvent indiquer que la création se manifeste sans cesse; or le passage s'applique aussi à nous ! Notre origine divine, Dieu, est la seule force vivante et dynamique de notre vie, et Il exprime continuellement Sa nature parfaitement bonne, infinie et indestructible à travers l'homme, Sa ressemblance. Puisque c'est la vérité de l'existence, nous sommes capables de le prouver. Il nous est tout à fait possible de connaître le renouveau, heure par heure, moment par moment, d'être plein d'idées nouvelles, d'énergie et de réussir dans nos entreprises.

Les faits spirituels nous fournissent une fondation solide pour ne pas croire au mal. Le fait est que dans la mesure où la réalité du bien et la vie dans l'Esprit sont des concepts avec lesquels nous sommes à l'aise, nous rejetons le mensonge de la vie dans la matière avec davantage de rapidité et de bonne volonté, et nous souffrons moins du mensonge. Nous éprouvons une paix profonde et la satisfaction de savoir que nous sommes aimés. Ce point de vue nous engage à être reconnaissants pour chaque manifestation du bien.

Comprendre la réalité de la bonté et de la perfection de la création (qui se manifeste perpétuellement) réforme la pensée humaine. Cela nous permet de guérir du péché et de la maladie. Nous avons ainsi l'assurance que tout ce qui n'est pas en harmonie avec l'amour de Dieu ne constitue jamais un pouvoir dans notre existence. Nous commettons souvent l'erreur de penser que nous sommes censés acquérir un concept de l'amour par une autre source que Dieu. La sagesse traditionnelle affirme que nos parents ont été les premiers à nous aimer et que notre faculté d'aimer ou de nous sentir aimés dépend de l'amour qu'ils nous ont prodigué. Elle dit aussi que nous sommes censés découvrir nos dons pendant notre adolescence et nos premières années d'adultes et que notre réussite dans la vie est constamment limitée.

Dieu n'a jamais cessé de Se réjouir à notre sujet.

Or, cette vision de la vie comporte un danger, parce qu'elle ne prend pas en compte la réalité de ce qui est depuis le commencement. L'amour que Dieu nous porte existe de toute éternité. Il est total, tendre, il nous nourrit et nous satisfait. Nous pourrions donc dire que nous possédions cet amour avant de connaître nos parents; nous ne l'avons pas reçu d'eux, même s'ils ont admirablement exprimé l'amour paternel et maternel de Dieu. Les talents que Dieu nous donne sont riches, essentiels et captivants, parce qu'il exprime à travers nous Ses magnifiques qualités de façon illimitée. En prenant conscience de cela, nous constatons que les croyances humaines au sujet de l'adolescence n'ont pas le pouvoir d'entraver nos progrès. Notre paix et notre valeur intrinsèque n'ont jamais dépendu du rêve mortel de l'existence avec les limites qui lui sont propres.

Voici la promesse qui nous est faite: dans le royaume de Dieu il n'existe pas d'homme blessé et il n'y a pas de naufrages psychologiques, parce qu'il ne peut y avoir accumulation de maux. Dieu dote l'homme d'un sens spirituel qui lui permet de connaître la perfection et la richesse de la création.

C'est uniquement en raison de cette totalité, de cette perfection inaltérable de l'unité de l'homme avec Dieu que la guérison par des moyens spirituels est rendue possible. Ce que nous percevons comme l'amélioration d'un état physique est en fait la réalité de la préexistence et de la coexistence de l'homme avec Dieu qui se révèle de manière visible. Puisque l'amour de Dieu est total depuis le commencement, nous sommes libres de ne pas croire à l'évidence de la maladie, de la difformité ou de la détérioration, qui sont des parodies grossières de la perfection de la création spirituelle.

Chaque détail du traitement spirituel donné par un praticien de la Christian Science et des soins prodigués par un garde-malade de la Christian Science a pour fondation la loi divine. Cette loi est la réalité de la création véritable.

Le garde-malade, plein d'espoir, exprimant joie et douceur, prend attentivement soin du patient. Le praticien est prêt à aborder chaque aspect du problème au moyen d'un traitement par la Christian Science. Chaque traitement, ou prière précise et systématique pour un patient, guidé par la révélation de Dieu, est une expression de la vigueur et de l'autorité de la Vie divine.

L'assiduité est un élément tout particulièrement important lorsque les besoins du patient se prolongent. Je me souviens d'une époque où mon mari avait un problème à la jambe qui allait en empirant et qui l'a empêché de poursuivre ses activités pendant l'été. J'étais enceinte et il était incapable de monter et descendre les escaliers tout seul. La situation était encore plus critique la nuit, et nous dormions peu. Finalement, nous avons demandé à une garde-malade de la Christian Science de venir pour que j'aie un jour de répit. J'ai passé la plus grande partie de la journée à étudier et à prier. A mesure que l'heure du départ de la garde-malade approchait, j'étais de plus en plus inquiète. J'appréhendais le moment où je devais prendre la relève.

Je me suis tournée vers Dieu de tout mon cœur, et j'ai entendu un message-ange, une pensée pure venue de Dieu: « JE SUIS le gardemalade. » Il était facile d'accepter, en théorie, que Dieu était le gardemalade tant que la personne dont c'était le métier se trouvait sous notre toit, mais quand elle partirait, ce serait mon travail ! Très franchement, j'avais épuisé toutes mes réserves de patience. « JE SUIS le garde-malade » s'est de nouveau fait entendre avec fracas dans ma pensée. Je savais qu me fallait admettre la vérité selon laquelle Dieu prenait éternellement soin de mon mari. J'ai profondément regretté la vanité qui m'avait fait croire que j'étais à l'origine des soins prodigués. J'ai compris que peu importait qui prodiguait les soins à un moment donné, c'était Dieu, l'Amour infini, qui, au sens profond du terme, donnait réellement les soins. L'Amour divin nous guiderait quant à l'aide pratique à apporter et nous révélerait la loi du renouveau (la création se manifestant sans cesse) qui contrecarrerait la croyance à la détérioration. J'ai remercié Dieu de subvenir aux besoins de chacun de Ses enfants et je me suis sentie revigorée après avoir ainsi eu un aperçu de la réalité spirituelle.

Ce soir-là, après le départ de la garde-malade, nous avons très bien dormi pour la première fois depuis des semaines. Le matin, je suis descendue précipitamment pour m'assurer que je n'avais pas, sans le vouloir, négligé de m'occuper de mon mari. Avec gaîté, il m'a dit qu'il avait pu prendre soin de lui-même. Si Dieu est l'origine des qualités nécessaires pour donner des soins, alors chacun est capable de participer, y compris le patient ! Les semaines suivantes ont été beaucoup plus harmonieuses. (Nous avons même fait une offre sur une maison et commencé à envisager de déménager.) Mon mari a été complètement guéri de façon soudaine et, au début de l'année scolaire, il a pu défiler avec ses autres collègues professeurs, lors de la cérémonie d'ouverture de la faculté où il enseigne.

Dieu est la seule force vivante et dynamique de notre vie.

Le respect joue un rôle important dans la pratique de la Christian Science. En effet, il est nécessaire de désirer honorer l'intégrité spirituelle de l'homme et la mission qui accompagne cette intégrité: reconnaître que la personne qui semble être aux prises avec une difficulté est en réalité quelqu'un qui est uni à Dieu et à Son Christ par un lien solide. Nous avons tous besoin de prier avec ferveur afin de parvenir à témoigner du pouvoir du Christ qui guérit, pouvoir qui dissipe le rêve de la détérioration. Le Christ nous sauve en nous rappelant que nous sommes aimés depuis le commencement; en révélant que la constance de l'amour que Dieu nous porte est en réalité la seule chose qui ait une influence sur notre santé et notre bien-être. Le mal est incapable d'opérer en s'opposant au bien. Le Christ neutralise la croyance au pouvoir du mal en nous montrant que l'homme n'a jamais été privé de la sollicitude du Berger. Nous sommes les idées spirituelles parfaites créées par l'Esprit divin qui attestent la loi de la création se manifestant constamment.

Tous ceux qui ont une idée de la beauté et de l'aspect pratique de la Science du Christ aspirent à lui être plus fidèles, à la mettre davantage en pratique, à accepter la mission que révèle cette Science. Ce que j'aime le plus à propos du Christ, le message divin qui guérit, c'est qu'il assujettit le concept corporel de l'individualité d'une façon qui éveille en nous le profond désir d'aimer Dieu et notre prochain. Voici ce que nous dit le Christ: « Vous êtes la preuve de l'existence de Dieu et rien de moins ! Vous êtes l'expression des qualités du Christ et c'est le seul corps réel que vous ayez. » Le Christ nous présente sans cesse la réalité de notre ressemblance avec Dieu. Il nous montre que l'honnêteté, la pureté, la paix et la joie nous sont naturelles et que nous devrions les protéger de tout notre cœur.

Mary Baker Eddy écrit: « L'homme, dans la Science, est aussi parfait et immortel maintenant que lorsque "les étoiles du matin éclataient en chants d'allégresse, et que tous les fils de Dieu poussaient des cris de joie". » (Unité du bien, p. 42) C'est la loi du renouveau: nous sommes, nous avons toujours été, l'idée spirituelle de Dieu, en sécurité dans les bras du Père-Mère, et tous nos besoins sont comblés. Ce fait spirituel nous permet de réconforter parce que Dieu nous a réconfortés; il nous permet de guérir, parce que le Christ vivant révèle constamment sa perfection. Nous sommes capables de voir le renouveau là où nous sommes, parce que la « création se manifeste perpétuellement... en raison de sa source inépuisable ».

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