Il y a quelque temps, mon mari et moi avions loué une maison sur une plage de la Californie du sud. Notre fille et notre gendre étaient venus passer le week-end avec nous, et comme nous sommes des surfers expérimentés, nous nous sommes beaucoup amusés dans les vagues. Tard dans l'après-midi de dimanche, je suis repartie sur les vagues avec mon gendre. Tandis que je « sortais » d'une vague afin de ne pas la suivre jusqu'à la plage, une autre vague est arrivée, venant d'une autre direction. La force de cette double vague m'a projetée dans le sable.
Ma jambe gauche était gravement blessée; elle était insensible, incapable de bouger ou de supporter mon poids. En nageant à la seule force des bras, je me chantais des cantiques pendant que mon gendre me rejoignait à la nage. Je lui ai demandé de dire à ma fille, qui prenait un bain de soleil sur la plage, que j'avais besoin d'aide.
En apprenant ce qui s'était passé, elle s'est mise debout au bord de l'eau et je savais qu'elle priait. Nos prières ont eu pour effet de rendre quelques sensations à ma jambe. Quand j'ai atteint le rivage, je pouvais à peine me tenir dessus. Elle était dans une position anormale, elle était enflée et douloureuse.
J'ai appelé une praticienne de la Christian Science pour qu'elle me donne un traitement. Elle m'a cité un passage de Science et Santé: « Les accidents sont inconnus à Dieu... » (p. 424) J'ai raccroché, prié pendant un moment, puis je l'ai rappelée en disant: « Il faut que nous priions au sujet de l'église. » Cette semaine-là, je ne parvenais pas à me débarrasser d'opinions personnelles trés fermes concernant une question relative à l'église. Je n'avais pas non plus prié pour corriger l'inharmonie qui régnait dans ma pensée, contribuant ainsi au problème plutôt qu'à la solution.
Je me suis alors mise à étudier sérieusement la véritable nature et le véritable but spirituels de l'Église. J'ai aussi obéi à une très forte intuition qui m'ordonnait de lire chaque ligne de Science et Santé avec la Clef des Écritures en en considérant la relation avec l'Église, en commençant par la première: « Pour ceux qui s'appuient sur l'infini, soutien constant, aujourd'hui est riche en bienfaits. » (p.vii) Au cours des deux jours qui ont suivi, mon état s'est amélioré. Le matin du troisième jour, j'étais capable de marcher, mais en boitant.
Mon mari n'était devenu Scientiste Chrétien que depuis peu et il n'avait encore jamais été témoin d'une guérison de ce genre. Sur sa demande, j'ai pris rendezvous pour passer une radio afin d'avoir ainsi la certitude que tout se remettait bien en place. Le médecin m'a dit que l'os de la hanche était fêlé et que je devais rester couchée pendant six semaines, en bougeant le moins possible. Ce soir-là, pourtant, je me suis rendue, sans boiter, au service de témoignage du mercredi d'une église du Christ, Scientiste, de la région. Ce que je pensais des membres et des affaires de l'église avait complètement changé. J'ai compris que l'Église réelle est l'idée de l'Amour divin qui reflète l'activité de l'Amour. Mary Baker Eddy commence la définition de « Église », dans Science et Santé par la phrase suivante: « La structure de la Vérité et de l'Amour; tout ce qui repose sur le principe divin et en procède. » (p. 583)
J'ai poursuivi mon étude pendant le reste de la semaine et je suis retournée travailler le lundi suivant. La semaine d'après, j'avais repris ma place dans l'équipe de volley-ball de la compagnie.
Des années plus tôt, j'avais souffert d'une autre blessure. Je n'étais pas Scientiste Chrétienne à l'époque, et un chiropracteur avait diagnostiqué un déplacement de vertèbres et de l'arthrite dans le cou qui provoquait de forts maux de tête. Après avoir travaillé pendant plusieurs années avec un chiropracteur, j'avais appelé une praticienne de la Christian Science pour qu'elle me donne un traitement et j'avais été guérie de façon si parfaite que je n'ai pas eu un seul mal de tête depuis, et cela s'est passé il y a vingt ans.
Je suis devenue plus vigilante quant a la necessité de prier.
Je suis devenue plus vigilante quant à la nécessité de prier, plutôt que de simplement répéter des mots, afin de prouver que « toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu » (Rom. 8:28). Pour ces deux guérisons, pour les progrès de mon mari dans la compréhension de la Christian Science, pour le grand soutien que m'apporte ma fille et pour la possibilité de faire part de ces guérisons à d'autres, je suis reconnaissante.
Milan, Italie
