Lors d'une course de cross-country à deux tours, nous devions sauter au-dessus d'une barrière de barbelés sur laquelle un sac avait été posé. Au premier tour, je suis passé sans difficulté, mais au deuxième tour, le fil de fer a légèrement écorché ma jambe. Le lendemain, ma jambe était rouge et enflée. J'ai demandé à un praticien de la Christian Science de prier pour moi et deux jours plus tard, j'étais en tête de mon équipe pendant une course d'entraînement. J'étais doublement reconnaissant de cette guérison rapide et complète car mes co-équipiers et d'autres étudiants, qui connaissaient la gravité de cette sorte de blessure, en avaient été témoins.
Une autre fois, je taillais une longue haie qui était devenue bien trop haute. Monté sur une échelle, je parvenais ainsi à atteindre l'autre côté de la haie. J'avais éteint le taille-haie, mais je l'ai remis en marche accidentellement et mon doigt, pris dans les lames, a été gravement blessé. Je suis descendu de l'échelle et me suis assis sur les marches du perron, à l'ombre. Je me suis mis à prier en sachant que l'homme est réellement l'idée spirituelle de Dieu qui vit dans l'harmonie, dans Son royaume, et que rien n'était capable de blesser Ses idées. Mon doigt me faisait mal, mais j'avais la certitude que Dieu est un Père–Mère aimant, plein de sollicitude, qui ne permettait pas à la souffrance d'exister, et cela m'a vite soulagé de la douleur. J'ai enveloppé mon doigt dans un linge et j'ai continué à prier. Au bout de quelques minutes, le sang s'est arrêté de couler. La coupure s'est refermée peu à peu. Quinze minutes plus tard, je m'étais remis à tailler la haie et j'ai terminé le travail. Les coupures ont rapidement guéri, ne laissant que quelques marques très pâles après deux jours, et celles-ci ont fini par disparaître.
J'avais toujours été très agile et j'ai été en proie au désespoir il y a deux ans, lorsque j'ai soudainement perdu l'usage de mes jambes. Je ne savais pas pourquoi cela m'arrivait. Rien ne me l'avait fait présager, et il n'y avait aucune cause apparente. Dans une certaine mesure, ces deux points m'ont aidé à prendre conscience du fait qu'il s'agissait d'une suggestion de l'entendement mortel, qu'elle était irréelle et que je n'avais pas à l'accepter parce que Dieu, le bien, le seul Entendement, est le seul créateur. Néanmoins, j'avais besoin de percevoir plus clairement que la seule création appartient à Dieu et qu'elle est spirituelle, non matérielle. Puisque je ne voyais pas cela avec suffisamment de constance, au bout d'une journée j'ai demandé à un praticien de la Christian Science de me donner un traitement par la prière. Rempli d'espoir et de confiance, j'ai commencé à voir des progrés. Le troisième jour, j'ai demandé à être traité de façon très spécifique, car il m'était impossible de m'asseoir et de me tenir debout sans support. Le lendemain, j'étais capable de m'asseoir confortablement, ce qui fut un grand soulagement. Pendant deux semaines, je n'ai pas pu marcher sans aide. Puis, à l'aide de deux cannes, j'ai pu me déplacer, notamment monter et descendre les escaliers. Bientôt, une seule canne était nécessaire. Et cette canne s'est ensuite avérée utile uniquement pour les escaliers et pour marcher sur les surfaces glissantes. Au bout de deux mois, j'ai pu effectuer des travaux à l'extérieur j'ai finalement été capable de tondre la pelouse et de travailler au jardin. Peu à peu, j'ai pu de nouveau me baisser, courir et accomplir tout ce que j'avais l'habitude d'accomplir.
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