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Job et la guérison chrétienne

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 1998


Si l’on admet que l’existence a une Cause première ou Principe créateur, il n’est pas difficile de comprendre que ce Principe créateur ne peut être que l’Amour infini, que l’on appelle également Dieu. Le mal, la haine, étant, par définition, ce qui détruit, ne peuvent être aussi des agents créateurs. En effet la Bible nous interroge: « La source fait-elle jaillir par la même ouverture l’eau douce et l’eau amère ? »  Jacques 3:11.

Pourquoi alors voyons-nous dans le monde à la fois le bien et le mal?

Mary Baker Eddy, qui a découvert et fondé la Christian Science, écrit dans son livre, Science et Santé avec la Clef des Écritures: « Le sens corporel trompe et ment... En dehors du sens matériel des choses, tout est harmonie. » Science et Santé, p. 489. C’est en effet le sens matériel des choses qui nous présente un monde imparfait, un monde qui en réalité n’a que la substance des rêves et qui est symbolisé, dans la Genèse, par l’arbre de la connaissance du bien et du mal dont l’homme ne doit pas manger sous peine de mort. Voir Gen. 2:8, 9, 16, 17.

C’est pour nous libérer de cette croyance collective que Jésus est venu révéler la relation de l’homme à Dieu, le Christ, qui nous sauve d’un monde illusoire et de ses souffrances. Et c’est pour la même raison que la Christian Science est apparue à notre époque.

L'histoire de Job, que l’on trouve dans l’Ancien Testament, en est une bonne illustration. Job était un homme prospère, « intègre et droit; il craignait Dieu, et se détournait du mal » Voir Job 1:1–6.. Satan, un jour, met la piété de Job à l’épreuve. En conséquence, des malheurs s’abattent sur Job qui se retrouve bientôt seul, dans de terribles souffrances, ayant perdu sa santé, ses biens, ses serviteurs et ses enfants. Cependant, malgré sa souffrance physique et morale, Job refuse de maudire Dieu et de se détourner du bien.

Job ait à Dieu: « Je reconnais que tu peux tout, et que rien ne s’oppose à tes pensées. »

Nous constatons donc qu’à l’époque de Job — comme à la nôtre, mais sous des formes différentes — il existait une croyance à la dualité: Dieu et Satan, le bien et le mal, croyance qui ouvre la porte à tous les maux. « Satan » signifie en hébreu « adversaire », et Mary Baker Eddy en donne une définition dont voici la première phrase: « Un adversaire est celui qui fait opposition, nie, bataille, non celui qui est constructif et soutient la réalité et la Vérité. » Science et Santé, p. 580.

Trois amis de Job venus le réconforter, veulent le convaincre qu’il est certainement un grand pécheur pour avoir été ainsi puni, car Dieu est bon et ne peut certainement pas se tromper ni être injuste. Ils lui conseillent de demander pardon à Dieu pour ses péchés; mais Job leur résiste de toutes ses forces, en protestant de son innocence, en énonçant toutes les bonnes actions qu’il a accomplies et en plaidant avec instance sa cause devant Dieu.

Les amis de Job croyaient donc que seul le péché peut expliquer les malheurs de l’humanité, et que Dieu est l’auteur des punitions, en contradiction avec la Bible qui déclare que Dieu a les yeux « trop purs pour voir le mal »  Hab. 1:13..

Mais, bien que peu éclairée, la foi de Job en Dieu est indéfectible et on peut estimer qu’elle lui a évité un échec total, tout en le préparant à l’étape finale: sa régénération et sa guérison.

Lorsqu’on se tourne vers Dieu en prière, la guérison est le résultat d’un changement radical de la pensée, produit par une meilleure perception de la Vérité divine.

Job entend finalement la voix de Dieu qui le fait sortir du besoin de se justifier et qui lui fait percevoir Sa puissance et la beauté de Son univers. Tout comme Job, l’apôtre Paul avait perçu la nature de Dieu à travers la beauté de l’univers. « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. »  Rom. 1:20.

Dieu n’avait jamais cessé de parler à Job, de même qu’Il parle toujours à chacun de nous, mais maintenant Job en était devenu conscient. Alors il dit à Dieu: « Je reconnais que tu peux tout, et que rien ne s’oppose à tes pensées. »  Job 42:2.

Il perçoit donc clairement maintenant qu’aucune forme de mal ne s’oppose aux pensées parfaites de Dieu qui est Tout.

Satan, qui avait joué un rôle prépondérant au début du récit, a maintenant complètement disparu, sans qu’il eût été nécessaire de le détruire ou de le chasser, comme si toute cette histoire n’avait été qu’un mauvais rêve. Ayant une meilleure compréhension de Dieu, Job constate: « Mon oreille avait entendu parler de toi; mais maintenant mon œil t’a vu. »  Job 42:5.

Et c’est ainsi que « L'Éternel rétablit Job dans son premier état... et l’ Éternel lui accorda le double de tout ce qu’il avait possédé »  Job 42:10..

L'histoire de Job m’a encouragé lors d’une difficulté à laquelle j’ai dû faire face. Depuis un certain temps j’avais une douleur au côté. à la hauteur de l’aine, cependant, je n’en tenais pas compte. Puis, deux jours de suite, en me levant de table, j’ai failli tomber avec une douleur accrue comme si les muscles, à cet endroit, n’avaient plus la force de me soutenir. J’ai donc pensé que c’était le moment de démontrer la validité des vérités que j’avais comprises en réfléchissant au récit de Job.

J’ai vraiment pu constater, comme l’histoire de Job l’indique, que si nous comprenons mieux la nature de Dieu, Sa toute présence et Sa toute-puissance, la guérison suit naturellement.

Une crainte aiguë de souffrir précédait chaque mouvement que je m’apprêtais à faire pour me déplacer; mais maintenant, chaque fois que cette crainte se présentait, je déclarais mentalement: « Je reconnais que Tu peux tout et que rien ne s’oppose à Tes pensées »; c’est-à-dire: rien ne s’est jamais opposé à la perfection qui me vient de Dieu. J’en étais conscient. J’ai continué à prier de cette façon jusqu’à ce que la crainte ait disparu complètement. La crainte ayant disparu, la douleur ne s’est plus produite et j’ai pu marcher sans souffrir, prouvant ainsi que la douleur n’était pas dans le corps, mais dans une fausse croyance et dans la crainte.

J’ai vraiment pu constater, comme l’histoire de Job l’indique, que si nous comprenons mieux la nature de Dieu, Sa toute présence et Sa toute-puissance, la guérison suit naturellement.

Nous pouvons être reconnaissants envers Dieu, envers Jésus-Christ et envers la Découvreuse de la Christian Science de pouvoir comprendre que la guérison chrétienne est à la portée de chacun de nous.

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