«Je ne comprends pas pourquoi Jean se conduit ainsi... » «Jeanne devrait... » « Si seulement mon fils voulait bien... » A un moment ou à un autre, vous avez probablement entendu ce genre de commentaire à propos des actes de certaines personnes.
Qu'indiquent-ils ? D'abord, que celui dont ils émanent considére savoir mieux que quiconque comment devrait agir quelqu'un d'autre.
Lorsque nous sommes tentés de mettre en question les actes de notre prochain, de faire des commérages ou de le critiquer, il serait sans doute plus utile pour toutes les parties concernées de savoir qu'en réalité, cette personne est gouvernée par Dieu.
Cela ne signifie pas qu'il faille fermer les yeux sur une activité illégale ou sur la désobéissance aux Dix Commandements. Cependant, cela demande que nous comprenions que, puisque Dieu nous a créés à Son image, nous ne sommes pas réellement des pécheurs mortels. Voir Gen. 1:26. Depuis sa création, notre magazine publie des témoignages de parents ayant vu l’attitude de leur fils ou de leur fille se transformer lorsqu’ils ont prié en s’attachant fermement à l’identité spirituelle véritable de l’enfant, reflet de la nature divine. Ces parents ont refusé d’accepter que la consommation de drogue ou un comportement immoral puisse appartenir à cette nature parfaite.
Très souvent, nous jugeons les autres sur des actes beaucoup moins graves que la consommation de drogues illégales. Néanmoins, les critiques négatives ne font jamais de bien. A moins qu’elles ne soient constructives – faites directement à la personne concernée avec amour et après avoir prié, en désirant sincèrement l’aider – les critiques ne servent à rien. J’ai découvert l’importance de m’arrêter pour prier avant de juger le comportement d’un autre. En effet, cette personne est peut-être face à un problème que j’ignore et essaie de le résoudre du mieux qu’elle peut.
Quand je suis tentée de juger ou de critiquer, je me dis que le meilleur jugement vient de Dieu et je m’interroge sur ce qu’Il connaît. Lorsque je garde vraiment à l’esprit le fait que là où je vois une personne qui a des problèmes, Dieu voit Son enfant parfait — L’exprimant uniquement par la perfection — je prends alors conscience de la présence de la création divine. C’est ainsi que je jouis d’une vision plus paisible du monde et que je suis plus utile à mon prochain.
J’ai découvert l’importance de m’arrêter pour prier avant de juger le comportement d’un autre.
Le passage suivant écrit par Mary Baker Eddy, qui a découvert la Christian Science et fondé The Christian Science Monitor, est d’une grande aide pour ceux qui s’efforcent de ne pas s’occuper des affaires des autres: « Cherchez le terme anglo-saxon pour désigner Dieu, et vous trouverez que c’est le bien; alors définissez le bien en tant que Dieu, et vous verrez que le bien est omnipotence, qu’il a tout pouvoir; il remplit tout l’espace, car il est omniprésent; par conséquent il ne reste ni place ni pouvoir pour le mal. Dépouillez alors votre pensée du concept mortel et matériel qui contredit la toute présence et la toutepuissance du bien; n’acceptez que les faits immortels qui renferment cette toute présence et cette toute-puissance; et alors où verrez-vous le mal ou le ressentirez-vous, ou trouverez-vous que son existence est nécessaire soit à l’origine du bien soit à son accomplissement ? » Écrits divers, p. 13.
Voici un exemple. A un moment donné, j’étais souvent dérangée par des voisins qui se querellaient. Et j’ai constaté que, lorsque je me tournais vers Dieu en m’efforçant de m’appuyer sur le fait que « le bien est omnipotence, qu’il a tout pouvoir », la paix régnait de nouveau dans le quartier.
Jésus déclara qu’il devait s’occuper des affaires divines. Nous aussi, nous sommes capables de nous occuper de ces affaires-là, quand nous nous en remettons à Dieu pour voir correctement chacun et chaque situation.
